Bonnes pratiques professionnelles

Pour faire suite à mes aventures à Kazan que j’ai commentées sur Facebook, Gwendy m’a suggéré de rédiger un article sur mon code vestimentaire au travail – ce que j’appelle mon « uniforme » – sachant que je peux passer en une journée d’une conférence de presse à un dîner de gala quand ce n’est pas à un défilé sur le Red Carpet avec des personnalités politiques, des têtes couronnées et des acteurs méga hot de la mort qui tue (hiiiiiii, Alexey !).

Avant de publier ce post sur mon uniforme qui va nécessiter que je prenne des photos façon blogueuse mode (tiens, je n’ai pas encore vu de blog mode proposant des tenues de travail ? Suis-je sotte, c’est SON METIER à la blogueuse mode de montrer ses habits, pfff ! ;o)), j’aimerais parler de quelques-uns de mes Best Practices professionnels (je ne sais pas comment on traduit en français : meilleures pratiques ?) qui m’amènent à « voyager beaucoup et à discuter avec plein de gens importants » d’après la Puce.

Tout d’abord et même si mes proches pensent que je ne travaille pas mais que je m’amuse (sic), le savoir-être est aussi primordial pour moi que le savoir-faire. Je me comporte de la même manière avec des Ministres, des Princes, des PDG et des CEO qu’avec des concierges ou des balayeurs de rue. Un jour à Sydney, une femme de ménage m’a apporté des fleurs qu’elle avait trouvées dans une chambre laissée libre par un client de l’hôtel pour me « remercier de garder ma chambre toujours propre et rangée » ce qui m’a stupéfiée car je ne m’imaginais pas que cela eût pu en être autrement.

Je ne me laisse pas non plus impressionner par le pedigree de mes interlocuteurs même si j’ai énormément de respect pour l’intelligence, la culture et la connaissance de certains. Toutefois, c’est plus l’humain derrière le titre qui m’intéresse car personne n’est « plus grand » ou « plus petit » qu’un autre à mes yeux. Je ne sais pas non plus ce que signifie être fan de quelqu’un.

Je crois également que si je vis des choses extraordinaires dans son acception première, c’est-à-dire qui sortent de l’ordinaire, c’est que je ne force pas les événements. J’ai compris depuis un moment que ce que je désire pour moi n’est pas forcément ce qui me rendra le plus heureuse (un mari, une maison, 1,5 enfants, un break 4×4 et un labrador) et que j’ai tout ce qu’il faut pour être bien, ici et maintenant. Malgré mon fantasme récurrent de tout envoyer balader pour cuire des tartes aux pommes sur un feu de bois et loger dans une petite maison dans la prairie comme la famille Ingalls à Walnut Grove, je ne pense pas que ce soit là mon destin, mais on ne sait jamais :o)

Après, il est certain que tout ne m’est pas tombé tout cuit dans le bec du jour au lendemain et que j’ai dû retrousser mes manches bien des fois. Le strass et les paillettes ne sont que la partie visible de l’iceberg. Il existe plein d’ouvrages consacrés à des méthodes (Kaizen, GTD, etc.) et à des techniques (Pareto, Pomodoro, etc.) pour améliorer la productivité mais pour moi, c’est comme pour les guides de développement personnel, cela ne sert à rien tant qu’on ne les met pas en pratique. La meilleure solution est toujours de trouver ce qui fonctionne pour soi :

  • La première chose que je fais le matin en arrivant au bureau est de lire les e-mails et de les traiter immédiatement : à répondre, à jeter ou à classer. Je n’ai pas de messages en attente « que je lirai quand j’aurais le temps »
  • Je fixe également les tâches prioritaires à exécuter dans la journée que je note dans mon agenda papier Smythson : en principe, un gros dossier qui me prendra du temps et deux petits que je peux expédier rapidement. J’aime la routine comme vous avez pu le constater en lisant mes articles « un achat par semaine » et « une action minimaliste par semaine » ;o)
  • Je n’ai pas besoin de me chronométrer pour savoir si j’ai besoin d’un break ;o) A vrai dire, je n’en prends pas sauf parfois, pendant la pause-déjeuner. En Suisse, la loi du travail stipule qu’on a droit à 15 minutes de repos le matin, 30 minutes à midi et 15 minutes l’après-midi, mais cela m’est égal, je n’ai pas une mentalité de fonctionnaire. Au contraire, une fois plongée dans une activité, je m’enferme dans ma bulle et ne m’interromps pas tant qu’elle n’est pas terminée
  • Je suis pointilleuse et essaie de fournir un travail de qualité. Je déteste l’approximation et les présentations bâclées autant sur la forme que sur le contenu. Après, je ne suis pas une machine et je fais des erreurs, ce qui m’exaspère quand je les découvre a posteriori
  • Jamais je n’irai à une réunion sans l’avoir préparée. Je ne supporte pas de livrer des dossiers qui ne sont pas maîtrisés. D’expérience, je sais qu’il faut toujours compter sur des imprévus et cela me rassure de pouvoir compter sur mon travail en amont, quitte à y consacrer mes week-ends s’il le faut
  • Je considère les assistantes administratives comme des collègues et non comme des sous-fifres à qui je peux donner le « sale boulot ». Je leur confie souvent la gestion d’un élément d’un projet comme, par exemple, la logistique et leur laisse le soin de l’organiser comme elles l’entendent
  • 15 minutes avant de quitter mon bureau, je range et je classe tout ce que j’ai accompli dans la journée. Parfois, c’est un vœu pieux car je n’ai pas toujours le temps de le faire et, comme tout le monde, j’ai des piles de dossiers qui ne demandent qu’à être archivés (j’y arriverais, un jour !)
  • Il m’arrive bien sûr de ne pas avoir envie de travailler. Dans ces cas-là, il n’y a rien à faire si ce n’est d’attendre que ça passe et tant pis pour la procrastination

En ce moment, je n’ai pas de plan de carrière définie. Je suis arrivée à faire ce que je voulais et me contente d’accomplir ce que la vie me propose chaque jour (je suis gâtée de ce point de vue, je n’arrive pas à suivre le rythme !). Les périodes de stagnation sont toutefois importantes pour remettre les idées en place et prendre du recul sur soi. On peut aussi les mettre à profit pour se perfectionner dans certains domaines, professionnels et privés, ou simplement lâcher prise et profiter du voyage car tout n’est pas que défis et compétitions.

5 réflexions sur « Bonnes pratiques professionnelles »

  1. Ton article est différent de par son sujet des autres articles du blog. Je le trouve très intéressant, même si ta vie professionnelle est totalement différente de la mienne. Je ne connais pas du tout les méthodes de productivité que tu cites, en fait je n’en connais pas. Je vais faire une recherche Google.

    1. J’ai toujours évité de parler de mon travail sur les réseaux sociaux mais comme cela occupe une grande partie de ma vie, je consacrerai quelques articles ici et là à l’avenir, sans mentionner mes activités, bien sûr. Il est certain toutefois que ce que j’écris n’est pas valable pour tous les métiers et que les méthodes de productivité ne s’appliquent pas partout ni pour tout 🙂

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