Zéro déchet, 100 astuces pour alléger sa vie, Béa Johnson
Comme vous semblez apprécier ce genre d’articles, c’est avec plaisir que je vous montre mes achats matériels que je vais effectuer tout au long de l’année. Par matériel, je veux dire un objet physique et pas des expériences comme les spectacles, les repas au restaurant, les foirées (= foire + soirée) ou les voyages, bref, quelque chose qui reste.
Vous trouverez de tout dans mes achats de la semaine, des choses pas glamour comme un robot lave vitre qui sera probablement mon deuxième achat de la semaine, une houppette à poudre qui est un article difficile à trouver et peut-être un jour un sac Lady Dior, que sais-je ?
Je me suis baladée dans les rayons d’une librairie en réfléchissant à l’expérience que je voulais mener pendant la période de 40 jours de Carême cette année (souvenez-vous, j’ai mangé végétarien, testé les recettes pas terribles de Dominique Loreau, dépensé uniquement pour le strict nécessaire et fait d’autres bêtises dont je ne me rappelle plus). Deux ouvrages m’ont sauté aux yeux : un sur la diète sans sucre (hum, oui, pas prête. En plus, je suis contre toutes les théories alimentaires qui écartent un pan entier de l’alimentation) et sur le livre Zéro déchet de Béa Johnson qu’on ne présente plus puisqu’elle est au recyclage du déchet ce que Marie Kondo est au pliage de vêtements en carré, l’étincelle de joie en moins.
La couverture sobre (en papier recyclé ?) a tout de suite attiré mon regard car je le trouvais joli. Je me rappelle très bien avoir feuilleté la version précédente et renoncé à l’acheter pour trois raisons :
- L’objet livre avec la photo de l’auteure, la mise-en-page brouillonne et bâclée avec quelques coquilles dans le texte ça et là, l’épaisseur des pages ainsi que la police de caractère ne me plaisaient pas.
- Le côté extrémiste de la dame m’avait refroidie illico quand j’avais lu ses recettes de maquillage avec les ingrédients de cuisine. Je tremble à la perspective de vivre 40 jours avec de la Maïzena (fécule de maïs) mélangée à de la poudre de cacao en guise de poudre de visage !
Je veux bien que les Romaines se noircissaient les yeux avec de la cendre et du safran (elles n’avaient pas le choix, le mascara n’existait pas) et que la dernière tendance en matière de beauté à New York est de se faire des masques à partir de déjections de rossignol comme les geishas (après le sperme de baleine, le venin de serpent et la bave d’escargot, yum !), mais naturel ne signifie pas forcément que c’est bon pour la peau.
- J’ai détesté l’idée de rendre les cadeaux aux invités si ceux-ci avaient le malheur de ne pas correspondre aux critères environnementaux de la dame. C’est un geste tellement agressif envers l’autre et un manque total de savoir-vivre : « mon bocal d’un litre et mes convictions écologistes sont plus importantes que toi et tes goûts, en fait. »
Je ne pars donc pas complètement conquise ni emballée par mon achat mais pour moi, c’est toujours positif d’aller au-delà de mes préjugés, de sortir de ma zone de confort et de savoir de quoi je parle. Je suis sûre également que j’y piocherai de bonnes idées ici et là. Une expérience que je vous invite à partager avec moi, à partir du mercredi 26 février, sur Instagram et sur mon blog !

Une réflexion sur « Un achat par semaine no 1 en 2020 »