Un rouge à lèvres
01 Le Rouge – Rouge Pur Couture Yves Saint Laurent
Dazzling Lights Edition Manor
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C’est facile de dire que je ne fais « qu’un achat par semaine » quand je vais chez le coiffeur et la manucure toutes les 5-6 semaines et que je fréquente les salons de thé et les restaurants plus que de raison. Je me sens toujours un peu mal à l’aise de vous présenter ce que j’achète sur mon blog : je ne sais pas qui me lit derrière cet écran et mon but n’est pas de vous montrer à quel point ma vie est tellement plus frivole, géniale ou moins bien que la vôtre.
En règle générale, les produits de soins et de cosmétiques ne font pas partie de ma liste « d’un achat par semaine » puisque ce sont des articles de première nécessité que je finis avant de les remplacer. Cependant, s’il s’agit d’un produit de luxe comme ce rouge à lèvres d’Yves Saint Laurent, je le considère comme un objet à part car je pourrais me contenter d’un rouge à lèvres bon marché disponible en grande surface. Ce n’est donc pas un rouge à lèvres que je me suis offert mais un objet de désir enchâssé dans un élégant emballage doré et décoré de paillettes scintillantes, spécialement créé pour les fêtes !
01 Le Rouge d’Yves Saint Laurent est le seul fard à lèvres que je possède. Au quotidien, je laisse mes lèvres au naturel et les hydrate avec le baume à la fraise Akyado, une marque suisse, donné par Jessica d’Ongle Attitude et un tube de Kiehl’s Lip Balm #1 trouvé dans mon calendrier de l’Avent fin 2016.
J’avoue que je n’ai pas l’habitude d’appliquer du rouge à lèvres qui est un geste sexy et moins anodin qu’il n’en a l’air. Je préfère rester dans l’ombre plutôt que dans la lumière mais je me dis qu’en porter plus souvent pourrait être un excellent moyen de sortir de ma zone de confort et d’assumer pleinement ma féminité. Une bonne résolution pour 2018 ? Bisou ❤
J’aime tous les détails de cette édition limitée : les paillettes roses sur le capuchon doré et le feu d’artifice imprimé sur le raisin ! Quant à la couleur, c’est LE rouge.
Un billet d’avion pour le Costa Rica Air France & KLM Business Class
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Malgré toute ma bonne volonté, il m’a été impossible d’écrire quoique ce soit sur mon blog la semaine passée. D’abord, parce que j’ai donné la priorité à mon travail pour lequel je n’ai quasi pas dormi entre mes levers à 5h30 du matin et mes couchers à 23h-minuit, ensuite parce que j’ai profité du week-end pour me reposer, ne quittant mon lit que pour petit-déjeuner et dîner (j’ai une vie de couple absolument trépidante ;o)).
Par conséquent, je posterai deux articles cette semaine.
L’avantage d’être suroccupée, c’est que je n’ai pas le temps de traîner dans les magasins ni de surfer sur Internet pour assouvir une quelconque frénésie d’achats. Je n’ai aucune idée des dernières tendances mode ou beauté et me limite généralement aux courses à faire pour la semaine.
Malheureusement, je n’économise pas pour autant puisque mes rares acquisitions sont onéreuses. C’est le cas pour ce billet d’avion pour nos prochaines vacances au Costa Rica, le pays « le plus heureux du monde » que je me réjouis de découvrir ! Nous n’avons pas établi de programme fixe pour l’instant, mais nous louerons certainement une voiture pour nous rendre dans les parcs nationaux et les réserves naturelles, marcher dans les forêts denses et luxuriantes, goûter la cuisine créole, nous baigner dans des baies majestueuses, escalader un volcan, visiter les marchés colorés, descendre une rivière en pirogue et nous émerveiller de la faune et de la flore exceptionnelles que la population de cet état le plus égalitaire d’Amérique latine a su préserver.
Ce week-end, je réalisais combien j’avais de la chance de vivre non seulement dans un pays prospère où il fait bon vivre mais aussi de pouvoir assouvir mes désirs d’évasion pour rompre avec le quotidien : plus de réveil, plus d’obligations de performance à tenir, plus de frigo à remplir, juste une paire de tongs, un T-shirt, la tête au soleil et les pieds dans l’eau !
Ce qu’il y a de bien avec les larges métropoles comme Tokyo, c’est que tout le monde peut trouver son bonheur en matière de shopping tellement l’offre est titanesque ! Alors que certains rentrent du Japon avec des lunettes chauffantes pour les WC, poke Silent Joy ;o), des tenugui (fines serviettes à tout faire japonaises), des boîtes bento, des figurines Hello Kitty, Totoro et Sailor Moon, des mangas, des coques pour smartphones et autres gadgets trop kawaii chez Tokyu Hands, des sabres, des yukatas et des kimonos, de l’électronique dernier cri, etc., de la vaisselle et des services à thé, ma valise était presque aussi vide à l’aller (10 kg au lieu des 46 kg autorisés en Business Class) qu’au retour.
A l’exception de quelques menus cadeaux et biscuits pour mes proches, je n’ai ramené que quatre objets du Japon, tous emballés avec soin.
La faute à Voltaire ma décision de m’en tenir à « un achat par semaine » qui m’empêche tout achat spontané : En ai-je besoin ? Est-ce que ça me correspond vraiment ? Est-ce que je l’aime de tout mon cœur (si oui, est-ce que je vais m’en lasser rapidement) ? Est-ce de bonne qualité ?
Première boîte déballée : un papier d’emballage marine, une boîte en carton marron, un bloc en mousse, un morceau de carton pour recouvrir un autre morceau de carton (?) et enfin, l’objet avec trois feuilles explicatives !
Parfois, je me plante et c’est normal ! Mes goûts évoluent avec l’âge et je tâtonne beaucoup. Il y a aussi des expériences de la vie qui m’amènent à reconsidérer certains de mes critères : A quoi ça sert de dépenser une fortune pour des bijoux de pacotille ou une robe griffée alors qu’ils sont vite démodés, n’ont aucune valeur réelle et que mon désir de les obtenir est influencé par une campagne marketing agressive ou pire, par l’envie de paraître ? Ceci est une leçon posthume que j’ai apprise de mes parents qui investissaient dans autre chose que du vent et que j’essaie de mettre en application même si « j’ai toujours eu des goûts de luxe » comme me le reprochait maman.
Je me suis donc envolée pour le Japon avec une micro liste de choses à ramener que j’avais pris soin de bien documenter : qui, quoi, combien, où, etc. Dans cette liste, figurait un couteau de cuisine Santoku forgé à la main par la maison Aritsugu à Kyoto, une coutellerie parmi les meilleures du Japon qui fabriquait les sabres des samouraïs en 1560 déjà.
Mon couteau Aritsugu en train d’être gravé à mon prénom.
J’aurais pu acheter mon couteau Aritsugu au marché de Tsukiji à Tokyo mais j’ai préféré être dans la seule et unique boutique située dans le marché Nishiki à Kyoto pour choisir non pas un Santoku comme je l’avais prévu mais un Wagokoro Petty qui correspondait mieux à ma main et à l’usage que je voulais en faire. C’est important de « sentir » un objet et la vendeuse qui me conseillait en anglais et en français était top !
Le résultat. J’avoue que sur le coup, j’aurais préféré avoir un prénom japonais qui claque au lieu d’un Stéphanie plutôt banal ;o)
Ce couteau, qui est un cadeau d’anniversaire, a son prix qu’il faut régler sur place en espèces, les cartes de crédit n’étant pas acceptées. Ce n’est pas non plus n’importe quel couteau mais un magnifique instrument qu’il convient de bichonner en l’affûtant à la main une fois par mois en moyenne sur une pierre à aiguiser et en essuyant sa lame en fer, susceptible de rouiller, après chaque découpe quand on cuisine. Un entretien fastidieux mais qui en vaut la peine tant la coupe est nette et d’une précision chirurgicale.
Mon beau couteau s’appellerio Hocho* et je l’ai utilisé pour couper de la laitue et préparer du « tartare de tomate au basilic » de Dominique Loreau, du Dakgangjeong, une recette coréenne de poulet et de la saltimbocca alla romana. Je crois que grâce à lui, je vais enfin trouver l’envie de me mettre à la cuisine.
*Couteau en japonais. Pour mes lecteurs qui se souviendraient de mes couteaux suisses Wenger, sachez que je les garde très précieusement. Hocho nécessitant des soins particuliers, Grand Wenger et Petit Wenger me sont très utiles quand je n’ai pas envie de passer trop de temps en cuisine pour préparer un plat.
Banane Springer Eastpak and Paul & Joe Voyager Trendmania, Lausanne
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Vous avez bien lu, j’ai acheté une banane et alors ? ;o)
Synonyme de ringardise absolue pour les uns, la banane est probablement le dernier accessoire qu’une blogueuse mode mettrait dans son armoire sa penderie mais je ne suis pas une blogueuse mode et je m’en porte bien.
Pour éviter le total look casquette Cochonou vissée sur les oreilles et chaussettes blanches dans les Birkenstock, j’évite de l’attacher à la taille pour ne pas alourdir ma silhouette et la porte en bandoulière à la manière d’un cross body bag sur mes vêtements habituels, que ce soit un simple T-shirt uni ou un chemisier en soie.
Il y a aussi banane et banane. Seule une modeuse hyper pointue réussira à rendre désirable une banane sport qui ressemble à un K-way. De mon côté, j’ai préféré opter pour le modèle Springer de la collection capsule lancée par Eastpak en collaboration avec la marque de prêt-à-porter Paul & Joe, connue pour ses imprimés colorés et ludiques d’inspiration vintage.
J’aime beaucoup cette collection capsule développée par Eastpak en collaboration avec Paul & Joe qui propose deux types d’imprimés : un style camouflage gris, marron et vert et l’autre plus girly mais pas mièvre représentant des papillons roses sur un fond vert foncé (c) photos : Internet.
Mais pourquoi une banane et pas un joli sac, me direz-vous ? J’ai longtemps réfléchi à la question, en me disant que j’avais assez de sacs de différents formats, allant du cabas Goyard à la pochette Louis Vuitton, pour faire l’affaire mais aucun ne correspondait à 100 % aux critères suivants :
Un sac suffisamment petit pour un encombrement minimum mais suffisamment grand pour transporter mes indispensables de voyage : un mini porte-monnaie de la taille d’une carte de crédit acheté à Nanjing contenant quelques billets de banque et un peu de monnaie, mon appareil de photo Sony RX 100 II de la taille d’un paquet de cigarettes, mon iPhone, 2-3 mouchoirs et un baume à lèvres.
Un sac passe-partout sans signe extérieur de richesse : exit Louis Vuitton, Armani et Céline.
Un sac léger et peu salissant qui me permette d’avoir les mains libres : exit les sacs en cuir.
Un sac qui ne coûte pas un bras comme le Cityslide Messenger Bag Hermès.
Le « Fanny Pack » s’est vite imposé comme le sac le plus pratique pour mes déplacements à l’étranger. J’ai en effet tendance à attribuer une fonction exclusive à chacun des objets que je possède et c’est toujours une joie pour moi de retrouver mes fidèles compagnons de voyage chaque fois que je pars comme ma valise Rimowa, mon porte-monnaie de Nanjing cité plus haut, mon couteau suisse offert par les Bédélen et cette banane qui vient d’intégrer l’équipe !
Je suis zinzin.
Eastpak Springer by Paul & Joe Voyageur (c) photo : Internet.Le Speedy LV est trop grand et trop voyant, le sac brodé de maman trop étroit, seul le Springer est parfaitement adapté pour mon nécessaire de voyage. A noter que j’aime bien les imprimés.
J’aurais attendu 2017 pour m’offrir une paire de gants ! J’avais des gants Thierry Mugler dont je me suis débarrassé il y a quelques années car ils ne tenaient pas chaud en hiver et je me suis débrouillée comme je l’ai pu depuis, en enfouissant mes mains dans les poches quand il faisait vraiment trop froid, ce qui n’est ni élégant ni raffiné.
Il va de soi que j’aurais pu acheter des gants en laine dans n’importe quel grand magasin mais je suis pétrie de principes à la noix comme d’acquérir le meilleur de tout (ou plutôt ce que je pense être le meilleur de tout) quitte à me priver du nécessaire, ce qui n’est pas malin ! Or, seuls les gants Causse me faisaient envie à l’époque et j’attendais d’aller à Paris pour les acheter.
J’adore me compliquer la vie.
La description que Lui m’a faite de Luvaria Ulisses, une micro boutique de 4 m2 située au Chiado, le quartier aristocratique de Lisbonne fréquenté naguère par la haute-société, m’a fait rêver et j’avais hâte de découvrir cette adresse sise à la Rua do Carmo 87-A dans un bel immeuble à la façade néo-classique.
L’accueil et le service, remarquables, nous ont ramenés en 1925, date de la fondation de la maison par Joaquim Rodrigues Simões. On n’essaie pas les gants n’importe comment à Luvaria Ulisses, on suit un cérémonial : D’abord, le Monsieur ou la Dame qui s’occupe de vous évalue du regard la taille de vos mains puis va chercher les modèles de gants choisis dans l’arrière-boutique avant de les travailler à la pince, les talquer et les glisser sur vos doigts en vous demandant de caler votre coude sur un coussin brodé prévu pour rendre l’expérience plus confortable.
Les gants, classiques ou colorés (vert canard, jaune poussin, orange vif), doublés ou non de soie, de cuir ou de flanelle, sont fabriqués à la main au Portugal et sont d’une qualité exceptionnelle. Je n’ai pas su résister à l’achat d’une paire marron foncé pour moi et d’une paire plus sport pour Lui qui ont, chacune, été emballées soigneusement dans une pochette en satin au nom de la marque.
Quid des gants Causse, me direz-vous ? Hé bien, je vais passer mon tour pour un moment, d’autant plus que Luvaria Ulisses répare leurs gants gratuitement et ce, pour un temps illimité.