Bling Bling Fashion

J’ai été récemment questionnée sur Facebook sur mes achats à la boutique Marciano à Lisbonne, Marciano/Guess étant considéré comme « voyant, bling bling, parfois vulgaire et de très mauvaise qualité » alors que je suis supposée « détester la Fast Fashion, aimer les jolies choses et les marques de luxe ».

En préambule, je tiens à préciser que je n’ai pas (trop) mal pris cette réflexion. Je ne peux pas plaire à tout le monde et c’est okay. Cependant, je crois avoir suffisamment répété sur mon blog que je n’étais pas une référence ni un modèle à suivre et que chacun est libre de faire ce qu’il veut et/ou peut de sa vie, pour que l’on ne me prête pas des intentions qui ne sont pas les miennes.

Ceci étant dit, j’assume sans rougir tous mes achats chez Marciano pour les raisons suivantes :

Marciano/Guess, c’est voyant, bling bling et vulgaire. Tous les goûts sont dans la nature ! Je ne peux guère me prononcer sur le sujet étant donné que je n’ai pas pour principe ni pour métier de juger les gens sur leur apparence physique ou sur leurs éventuels « fashion faux pas ». Par ailleurs, si je concède volontiers que mes MBT, mes Birkenstock et mes KyBoots sont d’une laideur remarquable, je revendique le droit de sortir en panoplie intégrale de cagole si je le souhaite. Quant aux marques de luxe, elles ne sont pas toujours synonymes de « bon goût » ni « de chic absolu », Céline, qui est une marque que j’adore, a commis d’étranges escarpins en fourrure pour le printemps 2013 ou encore des ballerines à talon pour cet été qui me laissent perplexe, mais c’est mon avis. Il y a du bon et du mauvais partout ! Guess peut même faire dans la sobriété, c’est dingue, non ? Okay, il faut chercher longtemps ;o)

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Céline SS2013 (c) Internet. Je me demande combien d’escarpins en fourrure ils ont vendu cette année-là
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Photo (c) Internet. On ne peut pas reprocher à Céline le manque d’originalité ! ;o)

Marciano/Guess, c’est de la très mauvaise qualité. J’ai passé en revue les robes que j’ai achetées chez Marciano et n’ai rien vu qui pourrait confirmer cet avis d’une manière empirique : les étoffes sont finement doublées pour la plupart, les étiquettes sont cousues avec soin et pas simplement prises dans l’ourlet avec un zigzag simple, les fermetures éclair sont surmontées d’un petit rivet discret aux encolures, etc. Quant aux Viivi Ankle Boots Marciano, même si la chaussure est étroite et le talon aiguille très haut, elles sont incroyablement plus confortables que mes Louboutin. Attention, je n’affirme pas que toute la production de Marciano/Guess est de qualité ni que les marques de luxe sont exemptées de défaut de fabrication : après un mois, un ami a pu dire adieu à sa ceinture (B*berry ou Louis V., je ne m’en rappelle plus mais je lui demanderai et éditerai mon article en fonction de sa réponse), d’où l’importance de vérifier la qualité par soi-même et ne pas se fier à une « réputation » bonne ou mauvaise.

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Mes bottines vulgaires de cagole : Viivi Ankle Boots Marciano (c) Internet

Je déteste la Fast Fashion. Il ne me semble pas avoir écrit un jour que je haïssais la Fast Fashion mais que j’évitais certaines chaînes de vêtements low cost pour plusieurs raisons, les principales étant qu’on trouve les mêmes enseignes partout dans le monde (quel intérêt d’acheter en Malaisie ce que je peux acheter en Suisse ?) et surtout parce que j’ai été bouleversée par les +/- 1’135 personnes qui ont perdu la vie et les +/- 2’000 blessés dans l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh en 2013, en majorité des femmes et des enfants qui se trouvaient dans la garderie de cet immeuble de confection textile. Si en début d’année, « nous étions tous Charlie » et écoeurés, avec raison, par le lâche assassinat de 12 personnes et de 11 autres blessées pour des dessins de presse, je peine à comprendre comment on peut accepter aussi facilement qu’un millier de personnes puissent mourir pour des vêtements et continuer à consommer comme si de rien n’était. La situation semble cependant avoir évolué avec la création d’un fonds pour venir en aide aux victimes et à l’exception de Benetton, Auchan et Carrefour qui refusent toujours d’y participer, je n’exclus pas d’acheter désormais des vêtements chez H&M/Cos et Inditex/Zara même si ce n’est pas prévu dans l’immédiat car j’ai d’autres priorités. Bien sûr, la situation est plus complexe que cela et je vous invite à consulter le site Clean Clothes Campaign pour obtenir des renseignements supplémentaires. Pour en revenir à Marciano/Guess, même si ses fondateurs ont des « goûts de ch*otte » ;o), ils n’en sont pas moins altruistes puisqu’ils ont créé la Fondation Guess en 1994 pour soutenir aussi bien la cause environnementale qu’humanitaire. Ils aident financièrement plusieurs associations comme Best Friends Animal Society, Environmental Media Association, Make-a-Wish, Feed the Children, Susan G. Komen Breast Cancer Foundation ou encore l’association Peace Over Violence pour Denim Day aux USA et bientôt en Europe qui encourage la population à porter un jean un jour dans l’année pour protester contre toutes formes de violence et d’abus sexuels. Rien que pour ça, j’irai acheter un jean chez Guess (un sobre, promis ! ;o)).

Pour finir, Marciano, Guess ou pas Guess, je me sens à l’aise avec mon statut de « bobo bourgeoise vulgaire » (ça en fait des qualificatifs ;o)) et continuerai probablement à faire plein de fautes de goût pour mon plus grand bonheur ! Pour le reste, ce n’est pas important, après tout, ce ne sont que des vêtements…

Un achat par semaine 1 à 8

Avant de déraper complètement à Lisbonne le week-end dernier, j’étais satisfaite de mon self-control de ce début d’année 2015 en matière de consommation et d’achats. Je n’ai rien acheté à Amsterdam lors de notre escale forcée, ayant raté notre avion pour Kuala Lumpur en raison de conditions météorologiques défavorables, ni en Malaisie (aucun intérêt de ramener du Zara, du H&M, etc., d’autant plus que je ne m’habille pas chez eux en Suisse non plus, ni un kriss malais dont je ne saurais que faire ;o), ni des marques de luxe, les pays asiatiques ayant tendance à surtaxer les articles d’importation pour privilégier le commerce indigène).

Sony RX100

Achat de la semaine 1. Un étui pour le Sony RX100 II*

J’ai transporté mon appareil photo numérique dans une de mes nombreuses pochettes toute l’année passée, mais ce n’était pas pratique du tout à l’usage : le Sony RX100 est un APN (appareil photo numérique) minuscule aussi petit qu’un paquet de cigarettes et je risquais de le laisser tomber à tout moment, faute de poignée (disponible à la vente) pour le tenir. Puis, quand il s’agit de fouiller son sac à la recherche de la pochette contenant la caméra, ouvrir la fermeture éclair et dégainer l’appareil, on peut dire adieu aux photos spontanées prises sur l’instant ! Le minimalisme, c’est bien, mais l’efficacité, c’est mieux !

Photo Vision / Rue Pichard 11 / 1003 Lausanne / Suisse

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Achat de la semaine 2. Une tige à selfie Mono Pod White*

Cette tige à selfie est le seul « souvenir » que j’ai ramené de Koh Samui en Thaïlande. Ce n’était certes pas un besoin, vu que je ne m’amuse pas à poster des selfies tous les jours sur les réseaux sociaux pour obtenir plein de commentaires du genre « woouuaaah, tu es trop beeeellllleuuuh, subliiiime, magnifaïque, etc. », ce qui pour moi est aussi incompréhensible que pathétique quand on n’est plus une ado, mais elle me dépanne pour jouer avec les angles de prises de vue de mon iPhone 5S… jusqu’à ce que je me débarrasse un jour de tous ces gadgets technologiques pour une Go Pro. Enfin, peut-être, je me tâte encore.

Magasin d’électronique à Chaweng / Koh Samui / Thaïlande

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Achat de la semaine 3. Une brassière Adidas Techfit

Cela faisait quelques mois qu’une collègue et moi, nous cherchions une activité sportive à faire en dehors des salles de fitness que j’ai fréquentées jusqu’à l’overdose. J’ignore comment elle a découvert les cours de danse contemporaine pour amateurs, « Physical Dance Training », de la chorégraphe et danseuse professionnelle Ai Toyama mais dès le premier cours, j’ai compris que c’était ce que je recherchais depuis longtemps ! D’abord, parce que c’est magique de s’entraîner dans un studio de danse, sur du parquet qui craque en face de gigantesques miroirs, ensuite, parce que nous enchaînons « tant mal que bien » des chorégraphies sur de la musique harmonieuse rappelant certaines oeuvres du génial Erik Satie (on est loin des vociférations « Allleeeeez ! Et 3, et 4, et 5, et encore 3 ! » lancées au micro par une prof de Body Combat survoltée sur des rythmes boum boum), puis parce qu’on n’a besoin d’aucun matériel à part son propre corps, les habits que l’on veut et des chaussettes.

Ai
Ai Toyama, mon professeur. J’ai été l’applaudir le 13 février dernier, elle et la Compagnie de danse Linga en représentation dans « Tabula », un spectacle de danse époustouflant au théâtre de l’Octogone à Pully / (c) photo : Compagnie Linga

Je ne cache pas que les premiers cours ont été très difficiles pour moi étant donné que je n’ai jamais suivi de cours de danse de ma vie (à part une année de barre à terre que je ferais bien de reprendre à côté), que je manque sacrément de grâce, de souplesse et de force et que je me suis cassé 2 côtes en me laissant tomber comme une masse sur le sol dur au lieu de retenir mes mouvements.  Néanmoins, après 1 mois de repos total, je me sens prête à recommencer lundi prochain – sur accord du médecin à condition que j’arrête à la moindre douleur – bien qu’il faut 2 mois pour que les côtes se ressoudent complètement.

Manor / Rue Pichard 3 / 1003 Lausanne / Suisse

ABTW ABTW2aAchat de la semaine 4. Un Twin-Set en laine Alberto Bini

Quand on évite les temples de la Fast-Fashion, on découvre plein de nouvelles boutiques comme par exemple celle de Vevey, dans laquelle je suis entrée par hasard avec ma copine Madame, qui propose la marque suisse Alberto Bini. Le style, très classique et de bonne facture, est parfait pour ma garde-robe professionnelle. Quant à la matière utilisée, elle est d’excellente qualité d’après ce que j’ai pu en juger après lavage et repassage.

J’aime le côté preppy de ce Twin-Set facile à porter sur une jupe droite, sous une veste de tailleur ou sur un jean bien coupé. Pour les Lausannois, il existe une boutique Alberto Bini à la Rue de Bourg 9.

Alberto Bini / Rue du Lac 37 / 1800 Vevey / Suisse

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Achat de la semaine 5. Un pull en cachemire « Bouteille » violet Alberto Bini

2015 est une année rebelle. J’en ai marre des couleurs minimalistes des garde-robes capsule (blanc, gris et noir) et ai décidé de rajouter de la couleur dans ma penderie. J’ai donc acheté ce pull en cachemire violet Alberto Bini (le dernier de la pile), tout doux, tout confortable et chaud, qui se marie bien avec les pulls gris et la jupe en cuir noir que j’ai emportés avec moi pour notre week-end de Saint-Valentin à Lisbonne.

Alberto Bini / Rue du Lac 37 / 1800 Vevey / Suisse

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Achat de la semaine 6. Un épilateur Philips HP6565/00 Satin Intimate*

Faute de trouver dans le commerce des recharges de cire pour mon appareil épilatoire à cuves Babyliss moche et encombrant, je l’ai remplacé par ce génial petit épilateur électrique qui m’a fait gagner de la place (il est aussi grand qu’une brosse à dents), du temps (pas besoin d’attendre que la cire fonde à la température souhaitée) et de la sécurité (plus aucun risque de se brûler). Discret et pratique, je peux l’emporter sous la douche ainsi que dans mon vanity pour des retouches en vacances.

Je le déconseillerais cependant aux personnes douillettes et à la pilosité abondante, ce qui n’est heureusement pas mon cas. Il y a quand même certains avantages à être asiatique ;o)

Manor / Rue Pichard 3 / 1003 Lausanne / Suisse

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Achat de la semaine 7. Un billet d’avion pour un long week-end en amoureux à Lisbonne

Ah, Lisbonne ! Je ne compte plus le nombre de fois où j’y suis allée mais j’aime toujours autant ses monuments rappelant la grandeur passée, ses rues vétustes aux maisons recouvertes d’azulejos, ses restaurants exceptionnels, sa douceur de vivre teintée de mélancolie et son climat doux qui nous a permis de siroter des verres sur une terrasse en plein hiver !

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La Conserveira de Lisboa est devenu un passage obligé pour m’approvisionner en boîtes de sardines

Lui m’avait proposé de choisir entre Lisbonne, Londres, Vienne, Marrakech ou Pristina (gné ?) pour notre week-end de Saint-Valentin et c’est la capitale portugaise que j’ai retenue : pour la porcelaine Vista Alegre, pour les sardines à la Conserveira de Lisboa où j’ai été filmée et pour des dîners à tomber à Largo et au Mercado do Peixe.

EPIC SANA Lisboa Hotel / Avenida Engenheiro Duarte Pacheco 15 / 1070-100 Lisboa / Portugal

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Achat de la semaine 8. Un Tiffin indien à deux compartiments

Me débarrasser de mes bento japonais en plastique pour les remplacer par un bocal en verre Weck était une bonne idée puisque je ne les regrette pas une seule seconde. Je me suis aperçue cependant que le bocal seul n’allait pas suffire si je voulais déjeuner d’autre chose que de soupe ou de salade composée au bureau. Puis, mélanger de la ratatouille à une pomme cuite au four saupoudrée de cannelle, c’est peut-être un concept digne d’une épreuve de Top Chef, mais ça me tente moyen, comme ça, à froid. C’est pourquoi il ne m’a pas fallu longtemps pour adopter ce Tiffin en acier inoxydable chez… Tiff-In (bah oui, c’est logique), un de mes traiteurs Slow-Food préférés de Lausanne.

Outre son côté pratique, solide, durable et design, j’aime me sentir reliée par cette boîte en métal aux écoliers et aux travailleurs indiens qui transportent leur repas avec eux ou mieux qui se la font livrer sur leur lieu de travail.

Tiff-In / Avenue d’Ouchy 29 / 1006 Lausanne / Suisse

*Copyright (c) photos : Sony, Mono Pod, Adidas, Philips

Un achat par semaine 35 à 52

Etrange de commencer une série d’articles sur un blog et de le finir sur un autre mais ma décision de réduire mes achats à un seul article personnel par semaine, à l’exception des consommables (nourriture, produits de soins que je comptabilise par groupe, etc.), est désormais une « affaire qui roule » et je ne me vois plus dépenser autrement.

Grâce à cette façon de faire, j’ai appris à réfléchir à mes acquisitions en privilégiant la qualité plutôt que la quantité, à ne plus craquer sur des gadgets trop mignons (très très difficile à Séoul, surtout à la librairie Kyobo) et, à ma grande surprise, à faire des économies, ce qui n’était pas le but recherché.

La suppression du taux plancher décidé par la BNS qui a vu la parité CHF/EUR ne devrait pas m’impacter fortement, sauf baisse généralisée des salaires en Suisse ce qui n’est pas (encore) le cas, étant donné que je privilégie les petits commerces, que je ne fais pas de tourisme d’achat et que je commande uniquement des marques non distribuées en Suisse sur Internet et encore, en de rares occasions.

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Achat de la semaine 35. Un livre « Texture » de Go Hyun-Jung

Go Hyun-Jung est une actrice coréenne célèbre pour avoir incarné Lady Mishil dans le drama télévisuel « Princesse Deokman », une fresque historique  à l’époque du royaume de Shilla fondé en 57 avant J.-C., et pour avoir divorcé d’un vice-président de Shinsegae Group, petits-fils du fondateur de Samsung ce qui, au vu de la puissance des Chaebols (= trusts, tycoons, conglomérats d’entreprises) au Pays du Matin Calme est considéré comme un crime de lèse-majesté. Depuis l’annulation de son mariage en 2003, sa vie a elle-aussi viré au drama puisqu’elle n’a plus jamais revu ses enfants, ayant perdu de facto tout droit sur eux (ils sont durs ces Coréens).

« Texture » n’est pas une biographie sur les malheurs de la pauvre Go Hyun-Jung mais un livre sur ses secrets de beauté. Je n’ai pas fini de le lire mais on y apprend, entre autres, qu’elle se lave le visage deux fois par jour pendant 15 minutes (!) avec un savon qu’elle travaille longuement pour former une mousse de la taille d’un oeuf, qu’elle met 20 minutes (!) pour hydrater sa peau avec une crème corporelle, qu’elle se débarrasse de tous ses cosmétiques après deux mois d’utilisation pour des raisons d’hygiène et qu’elle n’utilise pas de blush.  Grâce à cet ouvrage, je comprends mieux pourquoi les Coréennes ont les rituels de beauté les plus complexes au monde et pourquoi elles consacrent 1h à 1h30 chaque jour, matin ET soir, à prendre soin de leur peau en utilisant pas moins de 14 à 16 produits… Quant à reproduire ces conseils chez moi, je ne pense pas que c’est réaliste – Lui trouve que je passe déjà trop de temps dans la salle de bain – mais j’aime bien l’idée de Go Hyun-Jung de « mettre du baume à lèvres le matin, du gloss l’après-midi et du rouge à lèvres le soir. »

The Kyobo Book Centre / 465, Gangnam-daero / Seocho-gu / Séoul / République de Corée

Achat de la semaine 36. Un bol en bois Mokgi coréen

Il est fini le temps où je ramenais n’importe quoi de mes voyages, comme mes fameuses robes hippies de Goa en Inde ! ;o) Je tiens à présent des listes en fonction des pays que je visite. Dans ma liste de Séoul, j’ai noté de ramener plusieurs types de vaisselle comme celle en bronze Yugi, utilisée par les nobles et la famille royale coréennes pendant la dynastie Chosun (1392-1897), en terre cuite Onggi, brute et fonctionnelle, en porcelaine Jaggi, pure et délicate et en bois Mokgi, somptueuse et naturelle. Ce grand bol, réalisé par un maître-artisan formé aux techniques ancestrales de fabrication des trésors nationaux en Corée, est un modèle unique incroyablement beau et intemporel. Taillé dans une seule pièce de bois et poli jusqu’à le rendre aussi lisse et léger qu’un bol en laque, il magnifie chaque plat que je prépare (œufs brouillés et truffe blanche sur la photo) en lui apportant chaleur et harmonie.

Boutique traditionnelle à Insa-dong / 130-4 Insa-dong / Jongno-gu / Séoul / République de Corée

Achat de la semaine 37. Invite.L Travel Partition Pouch Set*

Mon mot d’ordre, en Suisse comme à l’étranger, est de privilégier autant que possible les marques et les designers nationaux. A Kyobo, j’ai découvert ces jolies… euh… pochettes (?) signées Invite.L, très pratiques pour ranger mes affaires quand je prépare ma valise : les chaussures, la  trousse de toilette et les objets volumineux dans la grande pochette grise, les chemisiers, les jupes et les robes dans la pochette jaune, les T-shirts et les tops dans la pochette bleue et la lingerie dans la pochette rouge. Quant à la pochette transparente, elle sert à transporter les liquides jusqu’à 100 ml en bagage à main.

Une fois arrivée à destination, je sors les pochettes de la valise et les dépose telles quelles dans l’armoire. Il ne me reste plus qu’à y piocher ce dont j’ai besoin au fur et à mesure et le tour est joué !

Pour information, Lui et moi sommes vraiment minimalistes quand il s’agit de voyager. Pour 15 jours de vacances en Malaisie et en Thaïlande, nous n’avons pris qu’une seule valise pour les deux d’un poids total de 23 kg alors que nous avions droit à 40 kg chacun en classe business ! Et encore, nous aurions pu facilement alléger le poids de la valise de moitié…

The Kyobo Book Centre / 465, Gangnam-daero / Seocho-gu / Séoul / République de Corée

Achat de la semaine 38. Un Rikini Relleciga*

Dominique Loreau recommande de n’avoir qu’un seul maillot de bain mais elle n’aime pas la mer ni la plage comme moi. Le Rikini Relleciga est mon deuxième bikini, certes, mais il a l’avantage de se porter de 6 manières différentes. Tout se joue dans la manière de nouer le haut positionnable, que l’on peut ajuster en triangle, en bandeau, avec ou sans attaches croisées au cou, au dos, etc. J’aime beaucoup cette marque, bien coupée, peu répandue et très confortable, et je me laisserais bien tenter par un maillot une pièce à la découpe audacieuse et un autre en dentelle flashy.

Achat de la semaine 39. Underwater Smartphone Case DiCaPac

C’est au parc aquatique Seorak Waterpia dans la province de Gangwon que j’ai découvert cet étui étanche pour smartphone au cou de ma belle-sœur coréenne qui prenait des photos de sa petite en train de batifoler dans sa bouée.

  • Moi : Mais c’est génial, ça, tu peux faire des photos et envoyer des textos dans l’eau ?
  • Belle-sœur me dévisageant comme si j’étais née de la dernière pluie : Ne ! (= oui en coréen)
  • Moi : Il m’en faut un ! Où est-ce que je peux l’acheter ?
  • Belle-sœur : Yeogie (= ici en coréen)

J’ai choisi cet étui DiCaPac rose qui assure une étanchéité jusqu’à -10 mètres à la boutique du parc. Un achat spontané que j’aurais pu différer de quelques jours puisque le Frangin et la Puce ont trouvé plein d’autres modèles moins chers et plus performants (jusqu’à -20 mètres et plus), notamment à Kyobo à Séoul.

Seorak Waterpia / 24-1 Jangsa-dong / Sokcho-si / Gangwon-do / République de Corée

Achat de la semaine 40. KyBoot Pado White Women*

2014 a été pour moi l’année des chaussures orthopédiques moches. Après les MBT, j’ai complété ma collection des horreurs avec les KyBoots qui sont la version upgradée des MBT (ou MBT 2.0) puisqu’elles ont été conçues par le même inventeur, le Suisse Karl Müller. Ces sandales de la honte façon « Jesus Air Walk », que je n’ose tout de même pas porter avec des chaussettes car il me reste un minimum de dignité, sont simplement les meilleures chaussures que j’ai eues de toute ma vie ! A tel point que si l’on me demandait de choisir entre mes Louboutin ou mes KyBoots, je garderai mes KyBoots sans hésiter ! La sensation de marcher sur un coussin d’air est incomparable et les effets de cette innovation sur le corps sont, paraît-il, aussi bénéfiques que les MBT à savoir que la structure en nid d’abeilles des semelles ménage les articulations, entraîne les muscles des pieds, des jambes et du tronc, stimule les récepteurs des pieds, etc., etc. A regretter presque d’avoir connu les MBT avant.

Pharmacie Amavita Perraudettaz / Avenue de Lavaux 6 / 1009 Pully / Suisse

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 Achat de la semaine 41. Un jeu « Middle Earth: Shadow of Mordor » pour PS4*

Grâce à l’aide du Polonais, notre ami qui n’est pas polonais mais roumain, allez comprendre pourquoi, notre salle de séjour a été entièrement transformée : nouvel aménagement, nouveau canapé, nouveau mur gris anthracite tirant sur le noir, nouvelle orchidée offerte par la Polonaise qui n’est pas polonaise mais roumaine, nouvelle TV 4K 3D qui ne sert à rien puisqu’aucune chaîne de TV ne diffuse en 4K, nouvelle Playstation 4 pour moi afin que je cesse de râler sur l’inutilité de la TV 4K, nouveau jeu « Final Fantasy XIV – A Realm Reborn », JDR en ligne.

N’ayant pas renouvelé l’abonnement mensuel de « FF XIV », j’ai été chercher le jeu « Middle Earth: Shadow of Mordor » qui consiste à incarner Talion, un rôdeur grand, fort, beau, qui sent bon la sueur et le sable chaud coagulé de sang et qui est habité au sens propre et figuré par le fantôme d’un elfe expert en maniement du tir à l’arc. Son objectif est de trucider un maximum d’orques en Mordor, le fief inhospitalier de Sauron, le Seigneur des Ténèbres (« mon prrrrrrééécciiieeeuuux »), pour venger les meurtres de sa femme et son fils égorgés sous ses yeux. D’ailleurs, lui-même est mort mais ce n’est qu’un détail pour expliquer qu’il n’a vraiment rien à perdre !

  • Moi : Je ne comprends pas ce que je dois faire. Je dois assassiner des orques de toutes les manières possibles mais je ne veux pas tuer des gens, moi, même s’ils sont trop laids et trop méchants. Je me cache pour pour progresser afin d’éviter les combats mais le jeu n’avance pas du coup…
  • Mon Frangin : Bah oui, puisque le but est de farmer un max d’orques pour augmenter ton niveau !
  • Moi : Mais c’est super violent ! Je ne veux pas jouer à ça, moi, je veux un jeu tout mignon comme les Pikmins !
  • Mon Frangin : Bah, il fallait choisir la Wii U et pas une PS4 alors !
  • Moi : Ah okay, je crois que je vais reprendre « FF XIV »

Achats de la semaine 42 et 43. Des jeans Tiffosi Calças de Ganga Push-Up Skinny et Skinny Dream

J’aurais dû me contenter de n’acheter qu’une paire de jean au lieu de trois quand j’étais aux Açores mais il est vrai qu’il est difficile de trouver des jeans taille haute surtout quand ils sont bien coupés et font des fesses d’enfer comme ces Tiffosi qui sont, en plus, « made in Portugal. » J’ai suffisamment de jeans pour un moment même si je ne désespère pas de tomber un jour sur le jean boyfriend de mes rêves qui m’irait comme un gant.

Tiffosi / Centro Comercial Parque Atlântico / Rua da Juventude / 9500-211 Ponta Delgada / Portugal

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Achat de la semaine 44. Un billet d’avion pour Kuala Lumpur en Malaisie et Koh-Samui en Thaïlande avec un arrêt non prévu à Amsterdam aux Pays-Bas

Amsterdam devait être un transit mais comme nous avons raté l’avion pour la Malaisie, nous avons profité de cette escale inattendue pour admirer le centre-ville et ses canaux. Kuala Lumpur, c’était pour les Tour Petronas et Koh Samui, c’était le Paradis ! Je vous raconte tout ça prochainement.

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 Achat de la semaine 45. Eytys Suede Black*

Alors que toute la blogosphère se précipitait sur les Stan Smith remises au goût du  jour par Adidas, j’ai jeté mon dévolu sur les baskets suédoises Eytys au design simple et épuré, repérées par Colette, le concept store parisien de luxe qui a toujours une longueur d’avance sur les tendances. Même si Lui les trouve affreuses (ce ne sera pas la première paire, tiens ;o)), j’aime le côté unisexe des Eytys, le contraste entre le cuir noir sobre et la semelle blanche surdimensionnée ainsi que la languette violette au talon, reconnaissable entre toutes, qui souligne la cheville. A porter de préférence décalées avec une jupe crayon ou un tailleur strict.

Eytys AB / Luntmakargatan 15 / 111 37 Stockholm / Suède / E-shop

Achat de la semaine 46. Smythson Mayfair Diary 2015*

Vous connaissez mon amour pour les agendas Smythson. Après m’être fourvoyée avec le modèle « Cosmic Diary » l’année passée, trop grand pour mes besoins, je suis revenue avec soulagement au « Mayfair Diary » et je n’en changerai plus. En 2015, la couleur de l’agenda Mayfair est vert pomme avec des pages dorées sur tranche. Il débute le 24 novembre 2014 et se termine le 3 janvier 2015. Why not? Illogique mais tellement anglais.

Smythson / 40 New Bond Street / Londres / Grande-Bretagne / E-shop

Achat de la semaine 47. Un petit porte-monnaie de voyage

Je l’avais oublié celui-là ! Quand je suis à l’étranger, j’évite d’attirer l’attention sur moi en remplaçant mes accessoires ostentatoires par de petits objets passe-partout et sans prétention. J’ai eu pendant très longtemps un porte-monnaie de la taille d’une carte de crédit avec des fleurs, des anges auréolés et des portraits de Jésus où il était inscrit « Give your money to Jesus / He owes your money », mais ai constaté assez vite que ce type d’humour particulier pouvait heurter la sensibilité de certaines personnes, indépendamment de leur religion et ce, bien avant l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo. Je l’ai donc remplacé par ce porte-monnaie en cuir et tissu rose acheté il y a tout juste une année à Nanjing en Chine.

Wanda Plaza / 98 Jiangdong Middle Rd / Nanjing / Jiangsu / République Populaire de Chine

Achat de la semaine 48. Des produits de beauté

De gauche à droite : Gommage visage Petit Olivier sans grand intérêt (= je ne le rachèterai pas), Chubby Stick Clinique Baume à Lèvres Hydratant Teinté Woppin’ Watermelon offert par Marie lors d’une invitation à dîner chez nous, une boule de bain du Marché de Noël de Montreux, un beurre hydratant pour le corps Olive à l’huile d’olive et noix de coco rapporté de Grèce par Moumoune, un poudrier Bronzing Powder Bobbi Brown « Natural » (Lui me trouvait « trop blanche comme une poupée » en décembre) que j’utilise parcimonieusement sur le front, la mâchoire et le creux des pommettes, un poudrier Duo Mat Powder Foundation Make Up Forever (MUFE, merci Aemi ! ;o)) no 203, une eau de rose des Laboratoires Kart ainsi que le vernis OPI What’s Your Pointsettia? que je vous avais montré dans mon calendrier de l’Avent avec les produits marocains Natus Marrakech.

Cela semble toujours trop, même si je suis loin des 14 à 16 produits que les Coréennes utilisent au quotidien ;o), mais je rappelle que je ne stocke rien et que je ne fais que remplacer les soins que je finis.

Achat de la semaine 49. Une brosse à cheveux Mason Pearson Handy Bristle B3 195

Enfin elle est mienne, la brosse à cheveux anglaise mythique au design classique inchangé depuis 1860 ! J’ignore pourquoi j’ai tant tardé à l’acquérir car elle se révèle être exactement telle qu’on la décrit. C’est bien simple, après le shampooing et l’après-shampooing (obligatoire selon Danijela du Salon Red Room), je devais toujours appliquer un démêlant pour venir à bout des nœuds qui se formaient dans mes cheveux. A présent, je n’en ai plus besoin, la brosse glisse toute seule, sans effort, tout en activant la circulation sanguine du cuir chevelu. J’ai choisi un modèle en pure soie de sanglier adaptée aux cheveux longs mais il existe une large gamme de modèles de brosses Mason Pearson à sélectionner en fonction de son type de cheveux.

PerfectHair AG / Hertistrasse 27 / 8304 Wallisellen / Suisse / http://www.perfecthair.ch/

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Achat de la semaine 50. Un sautoir « Bonne humeur » Uzume

Je vous ai parlé de ce sautoir dans mon calendrier de l’Avent. Sa couleur corail évoque pour moi le soleil, la mer, les flots turquoises, la peau hâlée, l’odeur du sel et du monoï, les nu-pieds, les solaires et le chapeau en paille et je compte le porter cet été sur une robe ou un T-shirt blanc uni.

Be Uzume / 22 points de vente en Suisse Romande / http://www.uzumespirit.com

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Achat de la semaine 51. Une « boule » de Noël solidaire

En fait, je ne sais que faire de ma collection de boules de Noël. Elles sont trop disparates par leurs couleurs (noir, bleu, rouge, etc.) et par leur matière (bois, tissu, feutre, composite) pour former un ensemble intéressant. Je me laisse une année pour réfléchir à leur sort : à garder ou à donner.

The Red Room pour l’Association Fedevaco / Pôle Sud / Avenue Jean-Jacques Mercier 3 / 1003 Lausanne / Suisse

Achat de la semaine 52. Quatre romans historiques et un magazine pour les vacances

  • Magazine Glamour – Je lis de moins en moins la presse féminine. Trop de publicités et pas assez d’articles construits à mon avis.
  • Les murailles de feu de Steven Pressfield – La bataille des Thermopyles racontée telle qu’on s’y croirait, pas celle du film 300 ni d’un jeu vidéo, mais celle où les hoplites s’efforcent de protéger leurs frères d’arme au mépris de leur vie, celle qui pue l’odeur du sang, de l’urine, des intestins répandus et de la mort. On y apprend la dureté de l’apprentissage des jeunes Spartiates qui « baisent les arbres » pour se forger un corps solide et une volonté plus dure encore, le courage et la sagesse des femmes, le fonctionnement de la société lacédémonienne ainsi que les stratégies militaires à l’ombre des lourds boucliers ronds frappés de la lettre Lambda, le tout sous-tendu par une réflexion philosophique sur la peur « phobos » et son contraire.
  • La rose pourpre et le lys, tome 1 de Michel Faber – En cours de lecture. Une narration très originale façon caméra embarquée dans les rues de Londres à l’époque victorienne, une description des bas-fonds à la Dickens, des pages pouvant rappeler « Nana » de Zola ou « Le parfum » de Süskind avec un soin particulier apporté à la description des détails… Tout ceci devrait me plaire mais j’avoue que j’ai de la peine à m’attacher aux personnages principaux : Sugar, une grande gigue singulière, prostituée de son état, cultivée, ambitieuse et maigre à la peau de serpent qui part en lambeaux (miam) et William Rackham, un héritier mou, fade et limite blaireau. Je ne sais pas si leur aventure saura me transporter au point de les suivre jusqu’au tome 2.
  • L’empire barbare, tome 1 de Gary Jennings – Pas encore lu
  • Soleil barbare de Henri Gourdin – Pas encore lu

Librairie Payot / Place Pépinet 4 / 1003 Lausanne / Suisse

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