Préparer des Latte en hiver

Cela fait longtemps que je vous avais promis cet article et il est encore temps d’en parler car, en février, les Latte sont toujours d’actualité pour nous réchauffer pendant les froides journées d’hiver !

Tout a commencé par mon programme Happy Me que je poursuis toute seule dans mon coin. J’ai décidé que le lundi c’était ravioli, je m’offrais une boisson, que ce soit un jus vert vitaminé, un verre de Moscato d’Asti, un Bubble Tea, une Caïpiroska ou un White Chocolate Mocha chez Starbucks.

L’idée était bonne mais la mise en pratique pas toujours évidente pour moi. D’abord parce que j’ai eu beaucoup de travail depuis septembre dernier, ensuite, parce que quand je sors du bureau à 20h, les salons de thé sont fermés et il ne reste plus que quelques bars ouverts où j’ai rarement envie de traîner, sauf pendant le mois de janvier qui était exceptionnel pour ses nombreuses foirées ;o)

J’avais également envie de boire autre chose que les Chaï ou Matcha Latte que l’on trouve un peu partout à Lausanne et qui manquaient terriblement d’originalité par rapport aux Latte à n’importe quoi (wasabi, patate douce, gingembre, etc.) servis dans les coffee shops de Séoul, où travaillent les Latte Artists les plus talentueux du monde comme, par exemple, Lee Kang Bin dont les cafés sont des œuvres d’art !

Okay, je me suis fourrée toute seule dans le pétrin… Va rattraper ton article et tes Latte pourris après ces photos de Latte de la mort qui tue !

Comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, je me suis amusée à préparer mes propres Latte, dont je vous livre les recettes ci-dessous.

CARAMELISED PECAN LATTE.

Il s’agit d’un latte froid que j’ai fait avec un reste de parfait aux noix de pécan que j’avais servi en dessert lors d’un dîner entre amis. Du coup, vous avez deux recettes à la place d’une ! :o)

Pour le parfait, j’ai chemisé un moule à cake rectangulaire (on peut aussi l’huiler), puis j’ai caramélisé un sachet de noix de pécan en les mettant dans une casserole avec 50g de sucre et 3 cuillères à soupe d’eau et en les remuant de temps avec une cuillère en bois pendant 15 minutes environ sur feu doux. J’ai ensuite étalé les noix sur une feuille de cuisson pour les laisser refroidir puis je les ai mixées au Thermomix (un mixeur conviendra certainement) pour les réduire en petits morceaux.

Après, ça devient compliqué pour moi d’expliquer exactement ce que j’ai fait car j’ai suivi la recette du Thermomix, à savoir que j’ai fouetté 100g de sucre avec 3 œufs frais jusqu’à ce que la masse devienne mousseuse, puis j’ai mis les noix concassées dedans avec la crème chantilly que j’ai réalisée également avec le Thermomix (très facile, il faut mettre le bol dans le congélateur un moment avant d’y verser la crème, froide, elle-aussi, sinon on fait du beurre :o)).

J’ai réparti le mélange œufs, sucre, noix et crème chantilly dans le moule et attendu que cela prenne 7h dans le congélateur avant de le servir aux invités puis de le manger une autre fois toute seule devant Crime Investigation sur Canal+ (contrairement à Bridget Jones, je peux regarder autre chose que des séries mélodramatiques en dévorant de la glace dans mon pyjama en pilou. PS : Je n’ai pas de pyjama en pilou).

Une fois les invités partis ou Crime Investigation terminé, s’il vous reste du parfait, gardez-le pour une autre occasion ou pour Mariés au premier regard sur M6 (rigolo comme la TV brode un pseudo blabla scientifique autour de ce qui s’appelle un mariage arrangé dans les autres cultures) ou alors, vous pouvez le mixer comme moi avec du lait froid pour obtenir un Caramelised Pecan Latte trop délicieux !

Il faudra que j’essaie une version chaude du Caramelised Pecan Latte, peut-être en supprimant les œufs : noix caramélisées + chantilly + lait me paraît être une bonne combinaison.

PUMPKIN SPICE LATTE.

Aaaaah, le Pumpkin Spice Latte ! C’est bientôt la boisson automnale par excellence. J’ai d’abord commencé à faire de la crème chantilly, puis j’ai mixé 100g de courge déjà cuite et coupée en cubes avec 6,5 dl de lait chaud, 50g de sucre, 1 morceau de gingembre frais et pelé, 1 peu de cannelle en poudre et 1 clou de girofle moulu. J’ai ensuite versé la préparation dans des verres (on peut également ajouter une tasse d’espresso si le coeur nous en dit) avant de la recouvrir avec de la crème chantilly et un peu de cannelle en poudre !

Pour gagner du temps, on peut acheter une bombe de crème chantilly mais c’est tellement facile avec le Thermomix que je préfère la faire moi-même avec de la crème entière.

PURPLE ROYAL LATTE.

J’ai découvert cette recette sur le site de Café Royal : https://www.cafe-royal.com/fr-fr/c/chou-rouge-latte-recette. Il faut rendre à César ce qui appartient à César. L’idée de mélanger du sirop de chou rouge à du latte macchiato ressemble à une épreuve de Top Chef mais le goût très léger du chou n’est pas désagréable et permet d’utiliser un produit de saison d’une autre manière qu’en garniture d’un plat de chasse.

J’ai fait deux essais pour obtenir les différentes strates de couleurs. Ce qui a fait la différence, c’est le mousseur de lait qui est indispensable à la réalisation de ce Latte. La mousse étant plus légère que le café et le lait, elle va automatiquement se retrouver au sommet de la tasse ou du mug. C’est logique !

Je vais continuer dans mes essais de Latte cet hiver avec le Golden Latte, à la mode en ce moment et le Beetroot Latte avec sa jolie couleur rose. J’aimerais également apprendre à décorer mes tasses de thé ou de café comme un barista, juste pour le plaisir des yeux.

C’est la rentrée !

Octobre ne m’aura jamais rappelé autant la rentrée scolaire ! Je reviens du Japon où je suis restée un mois – de quoi me dépayser complètement, quel choc de comprendre à nouveau toutes les discussions des gens dans la rue ! – la température est fraîche, la petite Izzi retrouve son poil et sa collerette d’hiver, et les flaques sur la chaussée annoncent que les jours gris sont de retour.

J’étais partie de Suisse en laissant mon bureau net de tous dossiers à part une pile, l’ai retrouvé sous une masse de colis renfermant, entre autres, un livre en coréen et un foulard en soie thaïlandais que je vais utiliser comme furoshiki, la technique japonaise de pliage de tissu pour en faire des emballages, et de documents que je me suis empressée d’ouvrir et de trier.

C’est la rentrée parce que j’ai également une nouvelle Big Boss dont le leadership m’est inconnu pour l’heure mais je suis aussi curieuse et enthousiaste de découvrir ses décisions et ses orientations stratégiques que je l’étais en classe devant le programme de ma nouvelle maîtresse, dont je ne savais pas si elle serait sévère ou permissive, si elle se laisserait déborder ou si elle appliquerait une discipline de fer et surtout, si j’allais l’aimer ou pas ;o)

Certes, je n’ai préparé :

  • ni mon cartable : il faut décidément que je cesse de me balader partout avec le mini sac bleu Ikea, bien pratique mais pas très professionnel ;
  • ni mon agenda car mon année commence en janvier et non en septembre-octobre ;
  • ni mes cahiers : au travail, on est dans la politique du tout digital et zéro papier ;
  • ni mon plumier : j’ai une trousse Serendipity by Design Lab qui contient un stylo-plume S. T. Dupont, un stylo Cross avec mon prénom gravé offert par une Dame, un stylo rouge pour les corrections – un reste de l’école sans doute ;o) – un porte-mine que je n’utilise jamais – à virer ? – un effaceur d’encre Super Pirat, une clé USB rose de 8 GB, une épinglette en or et 50 centimes qui n’ont rien à faire là ainsi qu’un chiffon à carreaux Atypik pour nettoyer les surfaces des écrans de mon iPhone et de mon laptop.

car j’ai déjà tout ce qu’il me faut.

J’aurais cependant besoin de :

  • Refaire mon stock de collants ;
  • Acheter une paire de chaussures ou des bottines fermées pour tous les jours ;
  • Renouveler mes vieux pullovers usés.

Quant à mon programme automnal personnel, j’ai prévu de :

  • Inviter mes cousins et connaissances du Village à visiter le chalet ;
  • Organiser la brisolée avec tante Williamine et famille au chalet ;
  • Accueillir mes anciens camarades de l’ECAL (Ecole Cantonale d’Art de Lausanne) au chalet ;
  • Terminer la déco du chalet : je sèche sur le corridor et je dois finir ma chambre ainsi que commander des meubles pour le balcon, etc. ;
  • Cuisiner des plats et des desserts de saison. Le Thermomix a révolutionné ma vie !
  • Bloguer ! Hé oui, je ne sais pas si c’est un vœu pieux mais on verra ;
  • Pratiquer la patience, une qualité que je n’ai pas et qui me demande de gros efforts ;
  • Marcher et courir (mais pourquoi je veux toujours courir quand il fait froid et qu’il pleut ?) ;
  • M’occuper les mains pour mieux m’occuper l’esprit. Je me rends compte de plus en plus qu’il est extrêmement satisfaisant d’apprendre à créer de ses mains de A à Z, même si le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances. Cela m’aide à me concentrer sur le moment présent et à évacuer ma tendance à vouloir tout tout de suite.
Le moment le plus épanouissant pour moi au Japon, c’était le séjour à l’hôtel XYZ à Shirahama où j’ai passé mes journées et mes nuits à rêvasser dans la baignoire d’eau chaude des sources thermales sur le balcon en contemplant la mer et les étoiles et à rattraper mes heures de sommeil en retard, vêtue d’un simple yukata, léger kimono que je ne sais touours pas nouer.

Happy Me

Je vous souhaite à tous un très joyeux Noël ! Même si vous n’aimez pas cette fête comme M. Scrooge, l’idée est de célébrer la Nativité pour les plus religieux d’entre vous et de passer un instant privilégié avec vos proches.

Le 24 décembre, Maman nous servait du champagne, des flûtes, du foie gras sur toast, des pistaches et des apéricubes à l’apéritif, puis on passait à table où on avalait sans rien dire son cocktail de crevettes au pamplemousse rose et à la banane (argh) en faisant semblant qu’on aimait ça avant la charbonnade, les dizaines de salade qu’elle avait passé toute la journée à préparer, son riz détrempé et ses sauces à l’ail, au curry et aux herbes. En dessert, elle nous apportait sa fameuse salade de fruits mi-fraîche mi-conserve et une bûche au moka pour papa qui adorait ça.

Maman était une piètre cuisinière mais je donnerais n’importe quoi aujourd’hui pour fêter Noël avec papa et maman ! ❤

Cette année, j’ai tout raté dans mes préparatifs de Noël : pas de calendrier de l’Avent, pas de virée au marché de Noël de Montreux qui attire une foule trop nombreuse pour être agréable, pas de plateau d’huîtres avec un verre de vin blanc au marché de Lausanne et pas de sapin car je me suis décidée au dernier moment à partir un week-end à Turin puis à Singapour pendant les fêtes.

UNE BOISSON

La saison se prête au chocolat chaud alors autant en profiter ! Je me suis arrêtée cette fois à C’chocolat à Montreux pour mon sempiternel combo chocolat maison et orange pressée dans un joli cadre minimaliste.

C’chocolat, Grand Rue 64, 1820 Montreux

UN PRODUIT DE BEAUTÉ

J’ai peut-être tout raté à Noël mais pas ma manucure. Jessica a choisi cette fois un marron chatoyant et une pluie d’étoiles et de paillettes sur un fond bordeaux. J’ai pris la photo un peu tard et on voit malheureusement la repousse mais au moins, on remarque que ce sont bien mes ongles et pas des ongles artificiels.

Ongle attitude, avenue Villamont 17, 1005 Lausanne

UNE RECETTE

Avec mes collègues, nous sommes partis visiter l’Alimentarium, le musée de l’alimentation de Nestlé à Vevey et avons préparé de A à Z des raviolis aux petits légumes et une tarte tatin sous la houlette de Chef Philippe.

J’ai bien aimé le cours (j’ai utilisé un laminoir et fais de la pâte feuilletée pour la première fois de ma vie) mais j’ai trouvé que la recette pour la pâte à raviolis était trop basique et manquait de saveur (un œuf, de la farine et c’est tout) et regretté que la fin du cours soit trop vite expédiée parce que nous avions pris du retard. J’aurais aussi voulu entendre Chef Philippe nous parler plus longtemps de la dynamique du groupe, du leadership des uns et des autres et de la personnalité qui transparaît dans le dressage des assiettes, ce qui m’a le plus intéressée.

Alimentarium, Quai Perdonnet 25, 1800 Vevey

UN OBJET

Je suis sûre que j’ai des objets dont je dois me débarrasser à la maison mais ces temps, je suis plus dans une dynamique d’en acheter pour meubler le chalet que de m’en défaire. Aujourd’hui, j’aimerais mettre en avant ces petits objets utiles du quotidien, qui nous rendent service en toute discrétion et modestie comme le mini sac bleu Ikea vendu à CHF 0.65 (CHF 0.75 ?) pièce. Je l’utilise comme lunch bag (sac à déjeuner ?) pour transporter mes boissons et mes repas au bureau.

IKEA, Pré-Neuf, 1170 Aubonne

UN RESTAURANT

Je suis une sans cœur. J’ai vu Bambi dans mon enfance mais n’ai pas été traumatisée plus que ça par la mort de sa maman puisque je me régale d’un plat de chasse chaque automne. À vrai dire, je trouve tout aussi horrible de tuer un cerf ou un sanglier qu’une vache ou un cochon pour s’en repaître mais comme je ne suis pas végétarienne, j’assume.

Le restaurant populaire « Chez Popu » est réputé pour servir de la chasse sauvage et pas d’élevage et la selle de chevreuil rôtie au four entière était l’une des meilleures que j’ai mangées. Précédée d’une crème de courge butternut et d’une salade mixte, elle a été richement agrémentée en deux services de spätzlis maison, de chou rouge et choux de Bruxelles, de marrons pochés dans de la raisinée, une sorte de vin cuit de pomme ou de poire, d’une mini pomme pochée et d’une poire à botzi, poire à cuire du Canton de Fribourg, confites au sirop. Une vraie bonne adresse !

Restaurant Populaire, route du Jorat 67, 1000 Lausanne 26

UN DESSERT

La tradition veut qu’en Suisse, on reçoive un bonhomme de Saint-Nicolas le 6 décembre ou des coups du Père Fouettard si l’on n’a pas été sage pendant l’année. Maman nous offrait toujours un de ces petits bonhommes briochés recouverts de perles de sucre et décoré d’une pipe en terre cuite surdimensionnée. Aujourd’hui, c’est le bureau qui se charge de commander chaque année un bonhomme aux pépites de chocolat pour les braves et gentils collaborateurs que nous sommes.

UN MOMENT

Nous n’avons pas attendu l’Avent pour organiser des apéros au travail. En réalité, tout est prétexte pour nous réunir autour d’un verre et de quelques snacks à grignoter, sans doute pour évacuer le stress et la pression que l’on ressent tout au long de l’année. J’ai toujours eu la chance d’avoir des collègues extraordinaires de tous les horizons : Suisse, Allemagne, France, Irlande, USA, Portugal, Espagne et Géorgie.

Se réunir pour la brisolée

L’automne en Suisse est une saison marquée par des festivités très sympathiques qui méritent d’être connues et qui explique peut-être pourquoi Halloween a de la peine à s’implanter chez nous. Dans les cantons de Fribourg et du Jura, réputés pour la Bénichon pour l’un et la Saint-Martin pour l’autre, on ripaille dans la joie et la bonne humeur lors de repas gargantuesques composés en grande partie de salaisons et de cochonnaille, tandis qu’en Valais, mon canton d’origine, on se réunit en famille pour une brisolée un tantinet plus « civilisée » puisqu’il n’est pas question d’engloutir une dizaine de plats de viande à la suite, mais de partager des châtaignes grillées au feu de bois avec des fromages d’alpage, des fruits de saison et du pain de seigle, en buvant du moût et du vin nouveau de la région.

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La brisolée tire son nom du brisoloir qui est l’instrument qui sert à rôtir les châtaignes. On en trouve sous deux formes : une poêle percée de trous ou un cylindre que l’on fait tourner sur le feu avec une manivelle comme chez tante Williamine © Lobo.

Cette année, le mois d’octobre ayant été particulièrement doux et clément, nous nous sommes réunis avec ma famille, Lui, Lobo et Céline, dans le jardin de la grande maison de tante Williamine pour une brisolée en version royale, c’est-à-dire accompagnée de délicieuse charcuterie du cru (saucisse de cerf, poire de bœuf séché, jambon et lard blanc), joliment dressée sur des planches en bois de la Potagère, un petit commerce spécialisé en produits locaux et du terroir situé à Saint-Pierre-de-Clages près de Chamoson, où je ne manquerai pas de m’approvisionner quand le chalet 2.0 sera terminé.

J’aime plus que tout ces occasions de faire la fête et de se retrouver en petit comité autour d’un repas campagnard composé de produits d’excellente qualité, de verres remplis de petite arvine ou de syrah à la belle robe pourpre et d’un bon dessert, dans une atmosphère simple et chaleureuse animée de discussions enjouées et d’éclats de rire au fur et à mesure que les heures passent (et que l’alcool fasse son effet ;o)).

Pour clôturer cette belle journée, ma cousine nous a emmenés à la boutique Morand à Martigny qui propose tout un assortiment d’eaux de vie, de liqueurs et de sirops à tomber. Je suis ressortie du magasin avec deux grandes bouteilles de sirop à la violette et à la pomme du Valais et une bombe de mousse de Williamine, un procédé révolutionnaire qui permet de monter la célèbre eau-de-vie de poire comme une Chantilly pour aromatiser le café ou un dessert. Je ne suis pas la seule à apprécier les bonnes choses, c’est de famille !

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La viande séchée, le fromage d’alpage et le pain de seigle sont les mamelles du Valais.

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La bouteille d’Amarone, apportée par Lui, n’a rien à faire sur cette belle tablée 100 % made in Valais. Elle n’a d’ailleurs pas été ouverte.

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Le Paris Brest de Lucien Moutarlier n’est pas non plus valaisan mais je tenais à offrir le meilleur des entremets lausannois à tante Williamine qui raffole de ce gâteau.

Se réjouir du retour de l’automne

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Un dîner réconfortant : Souris d’agneau confite et la meilleure polenta de Suisse voire du monde au restaurant d’alpage La Cergniaulaz à Orgevaux

Et si on disait que pour fêter la rentrée et le retour de l’automne, je posterais un article par semaine sur mon blog ? Allez, chiche !

L’automne est toujours une saison professionnellement chargée pour moi, ponctuée d’assemblées générales et de réunions internationales majeures. Je préfère toutefois avoir la tête dans le guidon que bayer aux corneilles en attendant que le temps passe.

J’ai heureusement une vie en dehors de mon travail et si je m’ennuie, j’ai de quoi  bien occuper mes journées ;o) D’ailleurs, ce serait le moment que je me mette à illustrer les 90 points de ma liste qui constituent des sujets d’articles tout trouvés.

L’automne sera plutôt hygge sur mon blog avec des plats de saison et des boissons chaudes, les vêtements achetés en janvier à Lisbonne qui ont rejoint ma garde-robe, une reconstruction de chalet à la montagne situé à l’orée de la plus belle forêt de mélèzes d’Europe sans oublier la suite de mes aventures japonaises.

Pour l’heure, je vais fêter le 1er jour de l’automne au Tawan-Thaï à Cossonay, un restaurant thaïlandais que je vais découvrir ce soir avec ma copine Madame qui vient me chercher à la sortie du bureau. Je porte une robe d’été à dentelle et à pois que j’ai réchauffée avec des collants noirs opaques, un sweater gris Maison Standards et une veste matelassée noire Trussardi et comme accessoires, j’ai des Dicker Boots Isabel Marant beiges et mon nouveau sac de rentrée Gucci vert en cuir et soie brodée de fleurs.

Il me reste à laver mon gros verre à eau et mon mug que j’ai rempli d’Ovomaltine, une boisson suisse typique à base d’extrait de malt d’orge (écrit comme ça, ça ne donne pas très envie ;o)), à ranger mes affaires, à mettre un peu de baume à lèvres Akyado à la fraise et je serais prête pour le week-end ! Au programme, j’ai prévu de dormir (je vais me coucher entre minuit et 2 heures du matin en semaine, c’est mal), de profiter d’être en ville pour acheter des collants et boire un chocolat viennois chez Lucien Moutarlier, d’aller peut-être au cinéma voir The Beguiled, Mother !, Petit Paysan, American Assassin, Barry Seal ou Bigfoot Junior ;o), préparer une tarte aux pruneaux, choisir entre le Costa Rica où l’Afrique du Sud pour les vacances de cet hiver, et, si j’en ai le courage, ranger la partie épicerie de la cuisine et rentrer les fils de mon écharpe tricotée l’hiver passé (ouh, la paresseuse).

Bonne et heureuse fin de semaine à tous !