C’est fou comme un petit programme de rien du tout démarré sur un coup de tête peut changer bien des perspectives. Mon esprit a moins tendance à s’éparpiller depuis que je me suis fixé des microdéfis à relever tous les jours, que je prends comme un jeu.
UNE BOISSON
J’ai découvert le chocolat Balzac lors du brunch au Café Balzac à Morges avec la Polonaise. En fait, on trouve ce chocolat un peu partout à Lausanne : à la Brasserie de Montbenon, au Café Grancy, au Café Saint-Pierre, à l’Hôtel à la gare, au Café les Arches et au Citadin ainsi qu’à Nyon, à Genève et à Sion. Cette fois, j’ai choisi le chocolat Cusco à 65 % de cacao au Balzac Take Away du boulevard de Grancy mais il en reste une tonne à tester, enfin, façon de parler. Contrairement au Café éponyme de Morges, le service assuré à Lausanne par un gentil petit Monsieur était très bien et j’ai aimé le lieu, cosy et douillet, où l’on peut déjeuner pendant la pause de midi, même si je pense qu’une réservation est fortement recommandée au vu du peu de tables disponibles.
Un chocolat Cusco 65 % (CHF 7.20) servi dans un pot en porcelaine dans le joli café Balzac à Lausanne
Exercices au saut du lit : 15 squats, 24 fentes, 50 tours de corde à sauter, 24 levers de jambe.
Balzac Take Away, boulevard de Grancy 49, 1006 Lausanne
Pour éviter le stockage inutile, je termine un produit avant de le remplacer par un autre. J’apprécie cet eyeliner pour sa facilité d’application et son format qui prend peu de place dans la trousse de maquillage quand je pars en voyage. J’aime aussi les formules solides en pot à appliquer avec un pinceau et mes couleurs préférées sont le noir, le caviar ink chez Bobbi Brown et le bleu roi pour un effet sophistiqué.
Manor, rue Pichard 3, 1003 Lausanne
UN PLAT
Oeuf de poule poché et champignons
Je ne peux pas appeler cette assiette une recette car elle est trop basique, même si c’est moi qui l’ai préparée. Je crains cependant d’avoir développé une obsession pour les œufs pochés que je souhaite de forme parfaite, soit lisses et ovoïdes sans les barbillons de blanc d’œuf qui se déploient comme des tentacules chaque fois que je les plonge dans la casserole. Je connais la technique : casser l’œuf dans un ramequin, porter l’eau à ébullition avec du vinaigre, réduire le feu, créer un tourbillon avec une cuillère, verser délicatement l’œuf dans l’eau frémissante et le retirer après 2 minutes à l’aide d’une écumoire avant de le déposer sur du papier de ménage. Pour l’instant, je suis satisfaite de la texture de l’œuf coulant à cœur mais pas de son esthétique. J’y arriverais à force d’entraînement, comme j’ai réussi à ouvrir mes premières huîtres il y a quelques années.
Exercice : 10’000 pas. Le but est d’arriver à remarcher au moins 10’000 pas par jour comme je le faisais avant mais j’y vais mollo pour tenir la distance.
UN OBJET EN MOINS
Fumio Sasaki, photo (c) Internet
J’ai réfléchi à cet objet du jeudi et me suis dit que présenter mon achat de la semaine dans mon programme Happy Me était redondant. J’ai aussi pensé au Japonais Fumio Sasaki qui s’est débarrassé de toutes ses affaires pour vivre avec le minimum. Bien que sa manière de vivre me travaille beaucoup (me lancerais-je un jour ? Dans un coin de ma tête, il y a toujours cette envie de tout brûler et de repartir de zéro), je préfère la méthode plus raisonnable qui consiste à me défaire d’un objet par semaine. C’est malin, Koyangi, tu achètes d’un côté pour retirer une chose de l’autre. Pas cohérent tout ça ! Sauf que j’ai l’impression qu’au fur et à mesure de mes délestages progressifs, il ne me reste plus grand-chose à jeter ou à donner… Je verrais bien.
UN RESTAURANT
Avec les amis, nous nous sommes littéralement gavés de crabes royal (royaux ?), de homards, de crevettes géantes, de langoustines, de couteaux, de palourdes, de moules et de coquillages de toutes sortes préparés par Oscar, Chef de cuisine dans la vraie vie et qui donne un coup de main de temps en temps à sa maman, propriétaire du Centre espagnol asturiano à Renens. Cette soirée était exceptionnelle, d’abord parce que je n’ai jamais vu de plateaux de fruits de mer aussi énormes et ensuite parce que « la petite pauvre et grosse fille qui pue sous les bras en moi » (c) mon Frangin, s’émerveille toujours d’avoir la chance de vivre ces moments hors du commun où tout semble facile et à portée de main sans que j’en sois responsable ou ne le mérite plus qu’un autre. J’en profite et remercie ma bonne étoile, c’est certain.
Une orgie de fruits de mer (CHF 80.-). Merci Oscar d’avoir passé la journée à les préparer !
Exercices au saut du lit : 24 fentes, 50 mountain climbers, 15 sumo squats, 24 relevés des genoux.
UN DESSERT
Il faut croire que ma vie consiste à manger. J’ai été invitée à un somptueux brunch au Beau-Rivage Palace de Lausanne dont je vous parlerai prochainement car il mérite un article à lui tout seul.
Un Paris Brest et une coupe de fruits rouges qui ont conclu de belle manière mon brunch au Beau-Rivage Palace
Beau-Rivage Palace, chemin de Beau-Rivage 21, 1006 Lausanne
UN MOMENT
C’est la magie de la construction. Au départ, il y a des plans dessinés avec des cotes et un trou béant dans la terre et à l’arrivée, il y a une maison équippée en eau, électricité et tout le confort moderne, que j’aimerais toute ma vie et qui sent formidablement bon le pin de Rovaniemi, le village du Père Noël en Finlande. J’étais seule dans la nuit glaciale pour admirer le chalet et j’ai ressenti sa présence au plus profond de mes tripes. Il règne dans ce chalet une atmosphère sécurisante de chaleur, de calme et de sérénité que je ne pouvais pas imaginer sur le papier. Le chalet vit et respire, il a sa propre âme, c’est indéniable. Et il est « MAGNIFIQUE » ! ;o)
Un jour dans une interview, un journaliste de KBS, Korean Broadcasting System, m’a demandé où se trouvaient mes racines et j’ai été incapable de lui répondre. Maintenant, je sais.
LMD Services Sàrl, place de la Gare 1, 1964 Conthey
Quelque chose me dit que je ne réussirai jamais à être tout à fait dans les temps pour fêter Noël comme le veut la tradition : je n’ai toujours pas écrit ni envoyé mes cartes de voeux (je le ferai sans doute depuis Koh Samui en Thaïlande), ni revêtu de tenue spéciale pour le dîner de Noël organisé chez nous avec ma famille (il y a plus élégant qu’un T-shirt trop grand de Lui, c’est sûr, mais rien de plus « rassurant » non plus) mais, en contrepartie, j’ai profité de chaque instant passé avec les miens, sans même songer à prendre des photos de la soirée.
Une surprise de Noël qui aurait pu figurer dans mon calendrier de l’Avent virtuel : Des calissons d’Aix envoyés par ma lectrice Caroline. Merci beaucoup !
Le repas s’est déroulé comme prévSuru avec des flûtes de champagne rose agrémenté de framboises fraîches – hors saison, mais tellement joli ! Au diable les préceptes pour une fois -, du champagne doré pour accompagner les entrées de fruits de mer (langoustes, huîtres ouvertes par mes soins, tourteau, crevettes, saumon fumé) et de foie gras de canard servi sur du pain aux figues, une fondue bourguignonne, une rafraîchissante salade de fruits de Lui que tout le monde adore et une belle bûche aux noisettes achetée au Palais Gourmand qui m’a laissée sur ma faim, si on peut dire ;o), car ce que je voulais, c’était une bûche au moka bien lourde et bien calorique comme on peut en trouver dans les supermarchés mais en plus raffinée. La prochaine fois, je n’oublierais pas d’en réserver une à l’avance.
Mes cadeaux du calendrier de l’Avent au bureau : des tickets à gratter (non gagnants), des biscuits de Noël à la cannelle, un paquet de mouchoirs avec des petits cochons (dois-je y voir un message ?), du chocolat à l’ancienne Villars, deux fleurs de thé, des post-it et des mini stabilos
Aujourd’hui, j’entame ma deuxième semaine de vacances sur les quatre que l’on m’a octroyées (deux semaines offertes, merci Président, et deux semaines que j’ai prises pour m’envoler vers des contrées ensoleillées dès vendredi), je me remets doucement de mes 48h clouée au lit (je tombe toujours malade pendant les fêtes, la décompression sans doute), je tapote sur mon clavier en regardant les flocons de neige virevolter devant la fenêtre et tente de me concentrer sur mon article en caressant le poil soyeux d’Izzi qui va et vient devant l’écran comme tous les chats.
Pour rester encore un peu dans l’esprit de Noël, j’aimerais revenir sur mon calendrier de l’Avent virtuel que j’ai continué après le 7 décembre et qui s’est révélé plein de bonnes surprises !
8 décembre. Mon premier cadeau de Noël. Un bracelet Hanna Wallmark « Mossa One »
J’ai été très gâtée à Noël mais n’ai décidé de ne montrer qu’une partie de mes cadeaux, ceux que j’ai reçus pendant la période de l’Avent, la Puce m’ayant donné une incroyable leçon de sagesse il y a quelques jours en me disant qu’il « ne faut pas exagérer car au bout d’un moment, c’est trop ! » Ce magnifique bracelet, fabriqué à la main et signé par la créatrice suédoise Hanna Wallmark, est composé de cuir de caribou et de fils d’étain argenté délicatement tressés, évoquant l’artisanat et les motifs lapons destinés à protéger le foyer et la famille. Ma copine Madame a su dénicher le bijou parfait qui me donne envie de compléter la collection de ces précieux « samis » à la fois chics, originaux et éco-responsables.
9 décembre. Un plateau d’huîtres fines de Belon, de spéciales de Zélande et un verre de vin Charmont
Déguster des huîtres au marché de Noël de Lausanne est devenu un rituel pour Lui et pour moi. J’aime le froid piquant de l’hiver, le goût iodé de ces divins mollusques que l’on gobe avidement avec quelques gouttes de jus de citron du bout des doigts, le soir venu au milieu des illuminations de Noël. Cependant, depuis que j’ai appris à ouvrir les huîtres sans effort la veille de Noël, ce qui représente un petit exploit pour moi, j’ai bien peur que cette tradition, que j’attendais avec impatience chaque année, disparaisse… Le charme n’est pas le même quand les choses sont à portée de main et j’entends déjà Lui me demander quel est l’intérêt de s’emmitoufler pour sortir manger des huîtres en se frayant une place au milieu de la foule quand on peut les déguster tranquillement au chaud à la maison.
10 décembre. Un sucre gommant au miel et huile essentielle orange du Maroc et une huile précieuse multi-usages à la fleur de Tiaré Natus Marrakech
C’est chez Rebecca à l’Institut de beauté Bien-Être à Clarens que j’ai découvert la marque de cosmétiques bio Natus Marrakech qui a tout juste (huile de qualité, conservateurs naturels, absence de produits chimiques et de substances animales, etc.) et qui surtout sent excessivement bon. Rebecca m’a fait sentir différents parfums dont la vanille et le caramel avant que je succombe à la fragrance de jasmin de la fleur de Tiaré qui m’évoque toujours une odeur de plage et de vacances. Ces deux produits, contenus dans de superbes flacons aux motifs orientaux, tiennent toute leur promesse et m’accompagneront pendant mon voyage en Asie du Sud-Est. Pour l’anecdote, l’huile précieuse offerte par ma copine Madame qui m’a comblée de cadeaux, a remplacé in extremis l’huile aux noix de cajou Completely Nuts quelle avait choisi dans un premier temps jusqu’à ce que Rebecca se rappelle que j’y étais allergique !
Je travaille pour une compagnie qui non seulement ne connaît pas la crise mais qui sait également récompenser ses employés. Sur le thème de « Back to School », nous nous sommes déguisés en petits écoliers, y compris le Président, pour la soirée de Noël qui s’est déroulée à la prestigieuse école hôtelière de Lausanne créée en 1893. Sous la direction de deux chefs Meilleurs Ouvriers de France reconnaissables au col tricolore de leur veste blanche immaculée, nous nous sommes régalés de mets impeccablement dressés proposés aux buffets d’inspiration asiatique (sushis, sashimis, spécialités chinoises…), italienne (prosciutto et autres charcuteries, risotto aux champignons…) et française (mention spéciale au dos de canard Rossini recouvert de foie gras et de copeaux de truffe blanche finement râpée) avant de nous ruer sur la multitude de desserts, le tout arrosé de champagne, de vins blancs et rouges ainsi que de jus d’orange et d’eau minérale pour ceux qui conduisaient.
Quant aux déguisements, tout le monde ou presque a joué le jeu et c’était amusant de constater les différentes « écoles » représentées, certains arborant l’uniforme des sorciers de Poudlard alors que d’autres étaient plus classiques (je portais un pullover marine sur un chemisier blanc, une cravate rouge rayée empruntée à Lui, une mini jupe Alberta Ferretti en laine grise et des chaussettes montantes Burlington assorties) ou carrément élèves caillera en jean, sweatshirt et casquette vissée sur le côté.
Ecole hôtelière de Lausanne / Route de Cojonnex 18 / 1000 Lausanne / Suisse
12 décembre. Un chocolat et un jus de fruits Takinoa
Parce que je sais aussi me réjouir de choses simples, j’ai été chercher un chocolat chaud maison « spécial Noël » au lait de riz et d’amande bio à la cannelle, noix de muscade, cardamome et clous de girofle avec un jus d’orange-framboise pressé à la minute chez Takinoa au centre-ville de Lausanne.
Takinoa / Rue du Grand-Pont / 1003 Lausanne / Suisse
Le Mohawk revisité par Danijela, The Red Room
13 décembre. Une coiffure chez Danijela, The Red Room
Je crois que je n’ai plus besoin de vous présenter Danijela ni son salon de coiffure The Red Room ! A l’occasion d’une soirée avec mes amis de l’ECAL (haute école d’art et de design de Lausanne où j’ai étudié bien que mes activités professionnelles actuelles n’ont plus rien à voir, quoique…), j’ai pris rendez-vous pour une coiffure de fête, histoire de mettre un peu de peps dans mon quotidien et parce que je suis « un vrai caméléon » selon Danijela. Alors qu’au travail, je ne peux guère m’autoriser de fantaisie (sauf pendant les soirées de Noël ;o)), j’apprécie de jouer parfois avec mon apparence sans forcément avoir d’occasion particulière (non, Mimi, ce n’était pas un essai pour mon hypothétique mariage ;o)). En me voyant rentrer aussi superbement coiffée, Lui s’est plaint que je ne me fasse pas plus belle quand on sort ensemble ou avec ses amis et je me suis promis de faire un effort en ce sens, surtout que Danijela regorge d’idées et que j’ai la texture de cheveux idéale pour expérimenter plein de styles différents !
The Red Room / Rue de Bourg 29 / 1003 Lausanne / Suisse
14 décembre. Une « boule » de Noël solidaire
L’un de mes rituels de l’Avent que j’ai commencé en 2006 est d’acheter une seule boule de Noël pour décorer mon sapin, du moins sur le papier, car ça fait 4 ans que je n’ai pas monté de sapin et cette année non plus. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. J’avais probablement envie de faire les choses comme je le sentais et pas par « obligation ». Preuve en est que cela ne sert à rien de « se mettre la rate autour du coup » (c) Samuelle pour Noël et que l’on peut vivre les festivités sans pression.
Alors qu’en 2013, j’ai malencontreusement explosé à Hong-Kong la boule de Noël en verre que j’avais achetée au marché de Noël à Helsinki (je sais, il faut suivre ;o)), j’ai opté pour la sécurité en 2014 en choisissant un cœur de Noël en peluche confectionné par Danijela, qui décidément sait tout faire, en vente à son salon de coiffure et au marché de Noël solidaire organisé par l’association Fedevaco en partenariat avec le centre socioculturel Pôle Sud qui a permis de récolter la somme de CHF 35’000.- en 2013 pour le bonheur des défavorisés d’ici et d’ailleurs (comme quoi, je ne suis pas la seule bobo bourge à Lausanne ce qui est positif ;o)).
Danijela avait également créé de ravissantes fées chaussées de moon-boots mais elles sont toutes parties comme j’aurais dû le prévoir. Dommage.
Marché de Noël solidaire / Pôle Sud / Avenue Jean-Jacques Mercier 3 / 1003 Lausanne / Suisse
Mon sautoir est fait en bambou de mer, une alternative durable au corail en voie de disparition
15 décembre. Un sautoir « Bonne Humeur », Uzume Spirit
Je n’avais pas prévu d’acheter un collier, qui constitue mon achat de la semaine no 50, mais au hasard des surprises de mon calendrier de l’Avent virtuel, je me suis laissée tenter par une vente privée à l’Institut Bien-Être à Clarens avec ma copine Madame. J’ai regardé tout d’abord la sélection de bijoux de cette marque suisse fondée par deux femmes talentueuses, Nathalie Vas et Paola Limonta, présente ce jour-là, sans arriver à me décider (un bracelet-ruban de femmes exceptionnelles aux prénoms gravée d’Ella (Maillart), de Marie (Curie), d’Oriana (Fallaci) ? un sautoir Audrey (Hepburn) ?), ai discuté un moment avec Paola qui m’a expliqué la philosophie de Be Uzume (promouvoir la personnalité et l’engagement des femmes célèbres, célébrer la liberté et la gaîté sous l’égide de la déesse japonaise Uzume, produire de beaux bijoux en matière noble : argent et pierre fine comme l’onyx, la pierre de lune ou la labradorite) puis suis retournée examiner les créations de plus près avant de m’arrêter devant le sautoir « Bonne Humeur » d’un beau rouge corail que j’ai passé à mon cou pour ne plus le quitter.
La fondue à la tomate se mange généralement avec des petites pommes de terre sur lesquelles on verse le fromage onctueux avec une louche
16 décembre. Une fondue à la tomate au Vieil Ouchy
En 2012, j’avais émis un avis critique sur le Restaurant du Vieil Ouchy à Lausanne qui pratiquait des prix prohibitifs pour des simples plats de röstis accompagnés de salades à la sauce industrielle. Ne cherchez plus l’article, je l’ai effacé étant donné qu’il n’avait plus de raison d’être, le Vieil Ouchy ayant changé fort heureusement de propriétaires. Dans un tout nouveau décor, j’ai dégusté la meilleure fondue à la tomate de Lausanne qui, en plus, fait la part belle aux produits locaux de qualité. Le fromage vient de Châtel-Saint-Denis dans le canton de Fribourg et les pommes de terre de Moudon dans le canton de Vaud. Le service quant à lui est aimable, sympathique et très convivial et je me réjouis de fréquenter cet établissement été (très belle terrasse) comme hiver, la fondue se dégustant toute l’année, du moins en Suisse ! ;o)
Restaurant du Vieil Ouchy / Place du Vieux-Port 3 / 1006 Lausanne / Suisse
17 décembre. Un massage à l’Institut Bien-Être à Clarens
Rebecca doit avoir les oreilles qui sifflent à force d’être mentionnée dans mon article ;o) A croire que j’ai passé tout le mois de décembre chez elle ! J’y suis allée en fait deux fois : la première fois pour les bijoux Uzume et la deuxième fois pour un massage exquis offert par ma copine Madame pour Noël 2013 (elle est trop cool, ma copine Madame, hein ? Hé bien, vous savez quoi, je la garde pour moi, na !) dont elle a le secret. Dans une pièce magique propice à la détente et décorée avec beaucoup de goût, je me suis laissée transporter après quelques instants de bavardage dans cet état à mi-chemin entre l’éveil et le sommeil, apaisée par les mains expertes de Rebecca, la musique relaxante et le doux parfum des bougies. Un rêve hors du temps, d’autant plus jouissif quand il fait sombre et froid !
18 décembre. Un chocolat noisette à C’CHocolat à Montreux
J’ai la chance d’être d’origine asiatique et de digérer parfaitement les produits laitiers. A moi, la fondue, la raclette, le beurre, la crème (double) et le lait qui font mes délices ! J’ai découvert avec beaucoup de plaisir la chocolaterie C’CHocolat à Montreux qui propose une large carte de boissons chocolatées dans un joli cadre clair et contemporain. Une bonne adresse pour tous ceux qui, comme moi, cherchent une alternative au goût formaté et souvent trop sucré des poudres de cacao en vente dans les supermarchés.
Nous avons accompagné ce déjeuner de Noël avec du champagne rosé Ruinart et du vin rosé Oeil-de-Perdrix de Neuchâtel. Après, c’était dur de retourner travailler…
19 décembre. Un déjeuner de Noël au restaurant Miyako au Beau-Rivage Palace
Dans un prochain article, je vous présenterai plus en détail le fabuleux menu Shabu-Shabu du restaurant japonais Miyako du Beau-Rivage Palace qui reste mon Palace préféré au monde de par la splendeur de ses décors, la qualité de ses restaurants (Anne-Sophie Pic !), la courtoisie et la grande gentillesse du concierge ainsi que du personnel évoluant dans une atmosphère amicale moins « m’as-tu-vu » que le Lausanne Palace au centre-ville et où il fait bon venir et revenir.
Beau-Rivage Palace / Place du Port 17-19 / 1006 Lausanne / Suisse
20 décembre. Un bon d’achat Manor
Un cadeau d’un montant considérable (une demi-fourmi pour les Suisses) chez Manor, un grand magasin où je ne manque pas de m’approvisionner en produits frais après le marché du samedi matin : les jus de fruits pressés, les noix de Saint-Jacques, les petites cailles farcies ou les crevettes géantes sont à tomber. Je vais conserver ce bon jusqu’à ce que je sache plus précisément comment l’utiliser n’ayant pas d’envie particulière pour le moment (oui, je suis pourrie-gâtée).
Grand Magasin Manor / Rue Pichard 3 / 1002 Lausanne / Suisse
La présentation alléchante du chalet des nougats au Marché de Noël à Montreux
21 décembre. Des virées aux Marchés de Noël
Je suis allée deux fois aux Marchés de Noël de Montreux (malheureusement sans Gwendy, malade) et de Lausanne et même si je n’y ai quasi rien dépensé (une sucette au carambar pour le calendrier de l’Avent du bureau, deux moules à biscuit en silicone pour la Puce et une boule de bain pour les vacances), c’est toujours un régal pour les yeux de voir les chalets achalandés en gourmandises (nougats, têtes au choco, confitures, macarons, fromages, lard et saucisses) en vêtements et en créations de toutes sortes.
Tanigami, une super boutique pour tous les fans amoureux de mangas et de peluches kawaï à Lausanne !
22 décembre. Une journée Tata Noël avec la Puce
A la maison, c’était le « Petit Jésus » et non le Père Noël qui nous apportait les cadeaux dans la nuit du 24 décembre donc, je n’ai jamais vraiment cru au bonhomme barbu tout vêtu de rouge qui fait ho ho ho. La personne qui se rapprochait toutefois le plus du Père Noël dans mon imagination était mon oncle Gérard qui nous emmenait, mon Frangin et moi, faire les magasins où il nous achetait tout ce que nous désirions avant de nous inviter au restaurant, ce qui lui valait de temps en temps quelques reproches de maman qui lui expliquait qu’un « parfum Yves Saint-Laurent n’était pas un cadeau adapté pour une fillette de 10 ans » et qu’il aurait dû refuser que mon Frangin choisisse une coupe de glaces « tête à tête » chez Mövenpick (6 boules de glace avec une salade de fruits, des bricelets et de la Chantilly) en dessert pour lui tout seul, qui l’avait rendu malade. Cette année et parce que j’étais enfin en Suisse, j’ai décidé de restaurer ces joyeux souvenirs en consacrant une journée entière à la Puce pour la gâter. Après un steak tartare roboratif (la Puce adore la viande crue depuis toujours et n’apprécie pas trop les desserts. C’est de famille, je crois, certainement notre côté « barbare des steppes » (c) Samuelle ;o)) aux Trois Tonneaux, nous avons parcouru les boutiques de la ville où la Puce a choisi un manteau d’hiver, un sac à main pratique pour transporter son iPad, trois bandes dessinées dont deux Picsou, une carte iTunes, un feutre noir (?) et une planche d’autocollants. Je comptais compléter mes cadeaux avec quelques boules pour le bain Lush mais ma nièce a refusé net en remarquant qu’elle « avait déjà reçu beaucoup de choses et qu’il ne fallait pas abuser. » J’ai été touchée par ses propos que je n’attendais pas de la part d’une pré-adolescente et par son souci constant de ne pas me faire perdre du temps quand elle n’arrivait pas à se décider dans tel ou tel magasin alors que j’étais juste heureuse de partager un moment avec elle. A Noêl, je lui ai réservé deux autres surprises qui lui ont fait pousser des cris de joie : une montre et un bracelet Gogolush qu’elle m’avait montrés à Séoul en août dernier sur Instagram. Je suis tellement fière d’être la Tata d’une petite aussi admirable !
Il ne nous reste plus que la moitié de la truffe blanche dont le kilo vaut plusieurs paires de Louboutin ! Si cela en vaut la peine ? Oui, sans hésiter !
23 décembre. Un cadeau luxueux
La truffe blanche est probablement le cadeau le plus laid et le plus extraordinaire à recevoir à Noël quand on est friand, comme moi, de cet aliment le plus cher au monde, qui s’accorde majestueusement bien avec le risotto, le veau, les œufs brouillés, le carpaccio, etc. Pour moi, la meilleure façon de la consommer est de la débiter crue en très fines lamelles sur à peu près tout ce qu’on veut ;o) Après un risotto d’anthologie où nous n’avons pas lésiné sur la quantité de truffe, nous avons conservé cette Impératrice des champignons dans plusieurs emballages hermétiques afin qu’elle ne contamine pas le réfrigérateur de son arôme puissant. J’ai bien peur que nous soyons obligés de lui faire un sort avant de partir en vacances mais pas de souci, je la vois très bien finir en beauté sur un succulent morceau de bœuf grillé, le 31 décembre par exemple.
Vue depuis notre home sweet home. La neige n’était pas au rendez-vous la nuit du 24 décembre mais est tombée peu après
24 décembre. C’est Noël !
Je vous l’expliquais plus haut, mon Noël a été simple et chaleureux en famille. Une table dressée, une couronne de l’Avent illuminée, du champagne, rien ne manquait, hormis le sapin et la crèche (oh, la honte). En listant tout ce que cette période de l’Avent m’a apporté de mémorables, je me rends compte une fois de plus que je suis très chanceuse et privilégiée mais ce que je retiens avant tout, c’est d’avoir profité de chaque événement, petit ou grand, en pleine conscience, un état d’esprit qui n’a rien à voir avec le porte-monnaie malgré les apparences.
J’espère que votre Noël a été aussi beau que le mien, racontez-moi un peu !