Happy Me

Je me rends compte que le titre de cette série d’articles est franchement niais mais on fera avec. Chaque fois que je le lis, j’ai la chanson « Happy » de Pharrell Williams qui me trotte dans la tête et qui lasse à force de l’avoir trop entendue :

Because I’m happy, clap along if you feel like a room without a roof, because I’m happy, clap along if you feel like happiness is the truth…

Début novembre, j’étais en train de me morfondre et de désespérer de ne pas trouver un projet aussi enthousiasmant que la reconstruction du chalet de grand-papa mais ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Je me suis réveillée un matin avec une idée passionnante que je veux mener à bien, à tel point que je me suis inscrite à une formation au mois de mars l’année prochaine.

Je veux faire partie de la brigade du Chef Philippe Etchebest dans la prochaine édition de Top Chef ! :o)

En fait, c’est une démarche personnelle que je porte en moi depuis des années, dont j’étais vaguement consciente et que j’ai toujours repoussée parce que je ne me sentais pas prête. J’en avais discuté avec maman quelques semaines avant sa mort et elle m’avait encouragée à la faire. « Oui, peut-être un jour, quand je serais à la retraite », lui avais-je répondu sans grande conviction et sans savoir que cela allait devenir une évidence pour moi deux ans plus tard.

J’ai encore une autre envie pour « quand je serais à la retraite » : promener les chiens à la SPA et adopter celui ou celle avec qui j’aurais le plus de feeling pour le/la sortir de là. Mon mode de vie ne me permet pas d’avoir un chien : je ne veux pas le laisser seul toute la journée dans un appartement. Mon Frangin m’a raconté qu’un de ses collègues qui promenait un husky avait exprimé à la SPA son désir de le recueillir chez lui mais ces derniers l’ont confié à quelqu’un d’autre. C’est pourri.

En attendant, j’ai besoin de mener la vie la plus équilibrée et la plus joyeuse possible et mon programme Happy Me m’aide beaucoup à me concentrer sur l’instant présent.

UNE BOISSON

Pumpkin Spice Latte (CHF 8.50 + 1.50 de pourboire) chez Ca passe crème

La mode est aux coffee shops à Lausanne. De nombreux établissements ont ouvert leur porte pour offrir des espaces où l’on se sent bien et où l’on prend le temps de savourer des cafés, des thés et des latte avec des collations à consommer sur le pouce. Je constate qu’en ville, il y a une réelle volonté de consommer bio, local et éthique, une tendance certes très bobo mais qu’il est bon de soutenir. Cette année, j’ai délaissé le Pumpkin Spice Latte de Starbucks pour le remplacer par celui de Nawaï Li, une création en édition limitée pour Ca passe crème qui se démarque de la concurrence par son accueil des plus souriants et des plus sympathiques.

Ca passe crème ! Boulevard de Grancy 45, 1006 Lausanne

UN PRODUIT DE BEAUTE

Gommage pour les visage à la feuille d’arbre à thé (c) photo : Aesop

Je crois que j’ai payé plus de CHF 30.- pour ce gommage Aesop à base de feuilles d’arbre à thé moulues, de coquilles de noix broyées et d’argile. Je ne me souviens plus du prix exact car cela fait plus d’une année que je l’ai. A l’époque, je cherchais un produit exfoliant pour le visage sans micro-billes en plastique qui finissent dans les océans (8 milliards de micro-billes dans les cosmétiques rejetés chaque jour !) et j’ai trouvé mon bonheur chez Aesop, une de mes marques de beauté préférées. Une fois par semaine, je mélange un peu de poudre de gommage à mon gel nettoyant pour le visage, je masse délicatement et rince le résidu à l’eau tiède et me voilà toute propre avec une peau toute lisse !

Globus, rue du Pont 5, 1003 Lausanne

UNE RECETTE

Momo, le Thermomix de mon amie Samichou, qu’elle a décoré avec de jolis tickers fleurs d’hibiscus et papillons

Pas une recette, mais 7 recettes ! Occupée à dresser la liste des ustensiles de cuisine à acheter pour le chalet et souhaitant un minimum d’appareils électroménagers, je me suis rappelé qu’il existait le Thermomix, un robot capable de cuire, mixer, mélanger, fouetter, remuer, cuire à la vapeur, peser, émincer, moudre, émulsionner, pétrir, etc. J’ai donc contacté mon amie Samichou, représentante Thermomix entre bien d’autres choses, qui m’a invitée tester la bête chez elle. En m’amusant et sans aucun effort, j’ai réalisé grâce à ses instructions un menu complet comprenant apéritif, entrée, plat principal et dessert (focaccia et Mojito, salade de légumes, quinoa, légumes à la vapeur, filet de saumon et sa sauce chaude au basilic, sorbet framboise) que nous avons dégusté avec son mari et ses enfants, soit 5 personnes.

Livrée à moi-même dans une cuisine, il m’aurait fallu une journée entière pour cuisiner tout ça. Et encore, j’aurais paniqué devant l’ampleur de la tâche ! Réaliser une focaccia, moi ? Mais oui, bien sûr, à la retraite ! ;o) J’ai été conquise dès mon premier essai avec le sorbet aux framboises et je savais que j’allais acheter le Thermomix quand nous avons enchainé avec le Mojito.

Thermomix, coordonnées de mon amie Samichou disponibles par e-mail : koyangi.blog@gmail.com 

UN OBJET EN MOINS


2 cartes Cats & Dogs, 2 cartes de fidélité Artea Bubble Tea et Kony Bubble Tea et un bon pour un café Nespresso à l’emporter. « Allez, jette-moi ça ! Pense au temps qu’il te faudra pour obtenir une boisson gratuite (mais, il ne me reste plus qu’un tampon pour un Bubble Tea gratuit chez Kony ?) ! Est-ce que cela en vaut la peine ? », dixit la Polonaise qui a raison

« Mais c’est quoi toutes ces cartes ? », s’est exclamée la Polonaise en me voyant sortir une pile de cartes de mon porte-monnaie.

En principe, je n’ai sur moi que ma carte bancaire UBS, une carte de crédit Visa, une carte d’identité, mon permis de conduire, ma carte d’assurance et mon Pass Pathé pour le cinéma, ce qui fait quand même 6 cartes (la Polonaise me conseille de laisser ma carte d’identité à la maison, mon permis de conduire suffit en Suisse pour prouver mon identité) mais cette fois-ci j’avais en plus :

  • Une carte bancaire Maestro BCV. J’ai deux comptes bancaires : UBS pour mon salaire et mon compte courant et BCV pour les grosses dépenses comme le chalet.
  • Une carte Pfister meubles : c’est vrai que je n’ai pas besoin de l’avoir 24/24 avec moi mais comme je n’ai pas encore choisi tous les meubles pour le chalet, elle peut m’être utile.
  • 5 cartes de fidélité (cf. photo) que oui, je peux jeter.

UN RESTAURANT

Un brunch au Café Saint-Pierre

Je grand petit-déjeune (le mot français pour bruncher) beaucoup ces derniers temps mais c’est un peu l’offre que proposent les restaurants le week-end à midi. Après le café Balzac à Morges dont le service nous avait déplu, la Polonaise et moi, nous nous sommes attablées au café Saint-Pierre à Lausanne, en essayant tant bien que mal de caser Roky, qui est un amour de boxer, à nos pieds, tant le restaurant est archi-bondé le dimanche.

Vivi Kola n’est pas le seul Cola suisse, il y a également le Sinalco Cola en vente uniquement pour les professionnels de la restauration. Dommage !

Tandis que la Polonaise commandait un cheeseburger de la boucherie Nardi à Cully (une super boucherie où j’achète de temps en temps de la bonne viande), un mimosa (cocktail à base de jus d’orange et de mousseux) et un pain perdu aux fruits rouges en dessert sur ma recommandation, j’optais pour l’assiette « Tu plais à ma mère » avec le pain perdu susmentionné, une salade de fruits frais, deux œufs au plat, une petite salade mêlée, un chocolat Balzac (je vous ai dit qu’on le trouvait partout), une orange pressée et un Vivi Kola Zéro, le premier Cola suisse d’Eglisau depuis 1938.

Le café Saint-Pierre est une très bonne adresse où aller bruncher, allez-y, même s’il y a trop de monde !

Café Saint-Pierre, place Benjamin-Constant 1, 1003 Lausanne

UN DESSERT

Pavlova aux fruits rouges maison. Miaaaaammm !!!

Le chef pâtissier qui a créé ce dessert tout en meringue croustimolle © mon Frangin, (= croustillante à l’extérieur, moelleuse à l’intérieur) nappée de crème et de fruits, devait être fou amoureux de la ballerine russe Anna Pavlova pour sortir une pareille merveille ! L’histoire ne nous dit pas ce qu’il est advenu de leur romance supposée (Anna Pavlova prit 30 kg, dut renoncer à sa carrière de danseuse étoile et mourut, seule et désargentée, d’un excès de cholestérol), mais je dis oui à l’amour, surtout quand il est aussi gourmand !

UN MOMENT

Aïka dans les jambes de son papa humain

J’ai une nouvelle petite cousine qui s’appelle Aïka. Elle a deux mois, un poil bouclé, des oreilles douces comme du velours, des petites dents de lait pointues et une truffe humide spécialisée à chercher des… truffes ! C’est la nouvelle chienne Lagotto Romagnolo de tante Williamine qui, pour l’heure, lui apprend à obéir et à être propre. Elle est trop chou, super vive et mordille tout ce qui est à sa portée (Aïka, pas tante Williamine qui est trop chou aussi, enfin, on se comprend ;o)) !

Après cette présentation officielle, nous avons été avec mes cousines faire le tour des caves à la Cinquième Glorieuse au salon Epicuria à Martigny où j’ai terminé allongée sur le brancard des samaritains, prise d’un énième malaise vagal (quand je suis fatiguée ou stressée, qu’il fait trop chaud ou qu’il y a trop de monde, mon corps se met en mode off et je perds conscience. C’est embêtant car je ne sais jamais quand cela m’arrive et où je vais tomber mais ce n’est pas grave pour ma santé. Idem pour les personnes qui s’évanouissent à la vue du sang).

J’ai toutefois eu le temps de goûter aux vins des caves Ardévaz de la famille Boven (famille au sens propre et figuré) et du Vidomne (il faut absolument que je commande du Bâton rouge) de Saint-Pierres-de-Clages ainsi qu’un surmaturé de la cave Marie-Thérèse Chappaz de Fully, dont j’admire l’engagement et les efforts pour cultiver sa vigne en permaculture avec un cheval.

Salon Epicuria, CERM, rue du Levant 91, 1920 Martigny

Happy Me

C’est fou comme un petit programme de rien du tout démarré sur un coup de tête peut changer bien des perspectives. Mon esprit a moins tendance à s’éparpiller depuis que je me suis fixé des microdéfis à relever tous les jours, que je prends comme un jeu.

UNE BOISSON 

J’ai découvert le chocolat Balzac lors du brunch au Café Balzac à Morges avec la Polonaise. En fait, on trouve ce chocolat un peu partout à Lausanne : à la Brasserie de Montbenon, au Café Grancy, au Café Saint-Pierre, à l’Hôtel à la gare, au Café les Arches et au Citadin ainsi qu’à Nyon, à Genève et à Sion. Cette fois, j’ai choisi le chocolat Cusco à 65 % de cacao au Balzac Take Away du boulevard de Grancy mais il en reste une tonne à tester, enfin, façon de parler. Contrairement au Café éponyme de Morges, le service assuré à Lausanne par un gentil petit Monsieur était très bien et j’ai aimé le lieu, cosy et douillet, où l’on peut déjeuner pendant la pause de midi, même si je pense qu’une réservation est fortement recommandée au vu du peu de tables disponibles.


Un chocolat Cusco 65 % (CHF 7.20) servi dans un pot en porcelaine dans le joli café Balzac à Lausanne

Exercices au saut du lit : 15 squats, 24 fentes, 50 tours de corde à sauter, 24 levers de jambe.

Balzac Take Away, boulevard de Grancy 49, 1006 Lausanne

UN PRODUIT DE BEAUTE 

Un eyeliner Benefit They’re Real! Push-up liner (c) photo : Benefit

Pour éviter le stockage inutile, je termine un produit avant de le remplacer par un autre. J’apprécie cet eyeliner pour sa facilité d’application et son format qui prend peu de place dans la trousse de maquillage quand je pars en voyage. J’aime aussi les formules solides en pot à appliquer avec un pinceau et mes couleurs préférées sont le noir, le caviar ink chez Bobbi Brown et le bleu roi pour un effet sophistiqué. 

Manor, rue Pichard 3, 1003 Lausanne

UN PLAT

Oeuf de poule poché et champignons

Je ne peux pas appeler cette assiette une recette car elle est trop basique, même si c’est moi qui l’ai préparée. Je crains cependant d’avoir développé une obsession pour les œufs pochés que je souhaite de forme parfaite, soit lisses et ovoïdes sans les barbillons de blanc d’œuf qui se déploient comme des tentacules chaque fois que je les plonge dans la casserole. Je connais la technique : casser l’œuf dans un ramequin, porter l’eau à ébullition avec du vinaigre, réduire le feu, créer un tourbillon avec une cuillère, verser délicatement l’œuf dans l’eau frémissante et le retirer après 2 minutes à l’aide d’une écumoire avant de le déposer sur du papier de ménage. Pour l’instant, je suis satisfaite de la texture de l’œuf coulant à cœur mais pas de son esthétique. J’y arriverais à force d’entraînement, comme j’ai réussi à ouvrir mes premières huîtres il y a quelques années.

Exercice : 10’000 pas. Le but est d’arriver à remarcher au moins 10’000 pas par jour comme je le faisais avant mais j’y vais mollo pour tenir la distance.

UN OBJET EN MOINS

Fumio Sasaki, photo (c) Internet

J’ai réfléchi à cet objet du jeudi et me suis dit que présenter mon achat de la semaine dans mon programme Happy Me était redondant. J’ai aussi pensé au Japonais Fumio Sasaki qui s’est débarrassé de toutes ses affaires pour vivre avec le minimum. Bien que sa manière de vivre me travaille beaucoup (me lancerais-je un jour ? Dans un coin de ma tête, il y a toujours cette envie de tout brûler et de repartir de zéro), je préfère la méthode plus raisonnable qui consiste à me défaire d’un objet par semaine. C’est malin, Koyangi, tu achètes d’un côté pour retirer une chose de l’autre. Pas cohérent tout ça ! Sauf que j’ai l’impression qu’au fur et à mesure de mes délestages progressifs, il ne me reste plus grand-chose à jeter ou à donner… Je verrais bien. 

UN RESTAURANT

Avec les amis, nous nous sommes littéralement gavés de crabes royal (royaux ?), de homards, de crevettes géantes, de langoustines, de couteaux, de palourdes, de moules et de coquillages de toutes sortes préparés par Oscar, Chef de cuisine dans la vraie vie et qui donne un coup de main de temps en temps à sa maman, propriétaire du Centre espagnol asturiano à Renens. Cette soirée était exceptionnelle, d’abord parce que je n’ai jamais vu de plateaux de fruits de mer aussi énormes et ensuite parce que « la petite pauvre et grosse fille qui pue sous les bras en moi » (c) mon Frangin, s’émerveille toujours d’avoir la chance de vivre ces moments hors du commun où tout semble facile et à portée de main sans que j’en sois responsable ou ne le mérite plus qu’un autre. J’en profite et remercie ma bonne étoile, c’est certain.


Une orgie de fruits de mer (CHF 80.-). Merci Oscar d’avoir passé la journée à les préparer !

Exercices au saut du lit : 24 fentes, 50 mountain climbers, 15 sumo squats, 24 relevés des genoux.

UN DESSERT

Il faut croire que ma vie consiste à manger. J’ai été invitée à un somptueux brunch au Beau-Rivage Palace de Lausanne dont je vous parlerai prochainement car il mérite un article à lui tout seul.


Un Paris Brest et une coupe de fruits rouges qui ont conclu de belle manière mon brunch au Beau-Rivage Palace

Beau-Rivage Palace, chemin de Beau-Rivage 21, 1006 Lausanne

UN MOMENT

C’est la magie de la construction. Au départ, il y a des plans dessinés avec des cotes et un trou béant dans la terre et à l’arrivée, il y a une maison équippée en eau, électricité et tout le confort moderne, que j’aimerais toute ma vie et qui sent formidablement bon le pin de Rovaniemi, le village du Père Noël en Finlande. J’étais seule dans la nuit glaciale pour admirer le chalet et j’ai ressenti sa présence au plus profond de mes tripes. Il règne dans ce chalet une atmosphère sécurisante de chaleur, de calme et de sérénité que je ne pouvais pas imaginer sur le papier. Le chalet vit et respire, il a sa propre âme, c’est indéniable. Et il est « MAGNIFIQUE » ! ;o)

Un jour dans une interview, un journaliste de KBS, Korean Broadcasting System, m’a demandé où se trouvaient mes racines et j’ai été incapable de lui répondre. Maintenant, je sais.

LMD Services Sàrl, place de la Gare 1, 1964 Conthey

Commencer le programme Happy Me

J’aimerais remercier Anne et Vérone pour leurs commentaires très constructifs en réponse à mon article Cultiver l’ennui. Il manquait à mon programme Happy Me deux dimensions : une qui ne dépend pas de l’argent ni des biens matériels (famille, confiance, motivation, persévérance) et une autre qui privilégie l’action (quelque chose à faire, quelque chose à apprendre : une chanson le lundi, une recette le mardi, etc.) plutôt que des shots de bonheur instantané, l’un n’empêchant pas l’autre.

J’ai réfléchi à la question de la famille, de la confiance, de la motivation et de la persévérance et j’ai eu de la peine à trouver comment je pourrais les matérialiser sous forme d’actions (et sans argent, si possible :o)). Pour la famille, je prends régulièrement des nouvelles de ma tante, la petite sœur de maman qui vit seule, et l’invite à déjeuner au restaurant toutes les semaines (on a dit sans argent…), j’ai renoué contact avec mes cousins en Valais et je devrais en faire de même du côté de la famille de mon papa – dont ma marraine – mais même du vivant de mes parents, nos liens étaient plutôt distendus.

Quant à mes amis et surtout mes amies, ils sont dans mon cœur et nous nous voyons régulièrement pour les bons comme pour les mauvais moments. S’il y a une chose que je sais faire, c’est m’entourer de belles personnes. Je crois qu’il y a peu de non-dits avec moi, j’aime la franchise et la clarté dans mes relations et j’évite comme la peste les personnalités ambigues et/ou toxiques.

Je ne sais pas comment matérialiser la confiance, la motivation et la persévérance mais je sais que bien souvent, je me sers de la joie comme d’un baromètre intérieur : est-ce que j’éprouve de la joie dans ce que je fais, dans ce que je vis, avec les personnes avec qui je suis ? Si oui, continue ton chemin, petit scarabée, si non, il faudrait peut-être changer ton fusil d’épaule et envisager les choses d’une manière différente.

Bien sûr, je ne suis pas tout le temps dans la joie ni dans l’extase © Sainte Thérèse d’Avila, mais je peux décider de mon humeur et de mon état d’esprit qui dépendent moins des gens et des circonstances extérieures que de moi.

Je veux aussi cesser de m’excuser et de culpabiliser par rapport à la chance inouïe que j’ai de vivre une belle vie.

En pratique, voici mon programme Happy Me avec quelques changements :

  • Lundi : une boisson, une activité physique (marche, course à pied, étirements, etc.), un rangement dans la penderie/chambre.
  • Mardi : un soin de beauté (cela peut très bien être un masque ou une crème hydratante que j’applique à la maison, le but étant de porter attention à mon petit corps), un rangement dans le débarras.
  • Mercredi : une recette (merci Vérone !), une activité physique, un rangement dans la salle de séjour.
  • Jeudi : un objet, un rangement dans la salle de bain.
  • Vendredi : un restaurant, une activité physique, un rangement dans la cuisine.
  • Samedi : une sucrerie, une activité créative.
  • Dimanche : un moment.

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Une boisson – Bubble Tea « Marcel » chez Artea à Lausanne : thé noir, sirop d’orgeat, caramel, perles de tapioca et lait (CHF 6.50).

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Un soin de beauté – Une couleur, une coupe et un brushing au salon The Red Room à Lausanne (CHF 180.-). Je suis une cliente fidèle. Dès que j’ai trouvé une bonne adresse, je n’en change plus.

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Un plat – La paella d’Oscar, un ami et un ancien chef du Château d’Ouchy à Lausanne, pour 12 personnes. Une autre soirée est prévue avec Oscar qui nous cuisinera des fruits de mer : homard, langoustes, crabes, crevettes, etc. C’est très utile d’avoir des amis cuisiniers dans son carnet d’adresses :o)

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Un objet – PyeongChang 2018 Sneakers (c) photo : Internet.

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Un restaurant – Un brunch au Balzac de Morges avec ma Polonaise. Nous avons aimé le chocolat chaud Le Balzac, le jus frais de carotte et d’orange, le yaourt, le fromage et les mini gâteaux mais beaucoup moins l’assiette de crevettes à la mangue et passion fade et quelconque que nous n’avons pas terminée ainsi que le service lent et peu aimable. Pour CHF 55.- par personne (+ un pourboire de CHF 5.- que j’ai laissé contre l’avis de la Polonaise), on pouvait s’attendre à mieux !

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Une douceur – Le Paris Brest à la noisette de Lucien Moutarlier.

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Un moment – Passer le dimanche à la maison et jouer avec Izzi qui s’amuse comme un vrai chat de salon : couchée sur le canapé et adepte du moindre effort. Elle adore tendre des embuscades sous les coussins et se lasse très vite de ses jouets.

Grand petit-déjeuner chez Angelina à Paris

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226, rue Tivoli
Musée du Luxembourg

*****

La regrettée Princesse Audrey, dont je suivais assidûment le blog avant qu’elle le ferme, avait pour habitude d’organiser des goûters chez Ladurée lorsqu’elle montait à Paris. Il faudra que je me décide à y aller un jour, même si je peux acheter les gâteaux et macarons, confectionnés dans le Canton de Fribourg avant d’être distribués dans le monde entier, dans la boutique à Lausanne ou dans le corner Ladurée à Globus chaque fois que j’en ai envie.

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Angelina à Tivoli. Le faste somptueux à la française comme se l’imaginent les touristes

Le salon de thé Angelina est devenu un arrêt obligatoire chaque fois que je vais à Paris, que je sois seule ou accompagnée. Bien que trop touristique, la maison mère à Tivoli mérite le détour par son cadre Belle-Epoque très « Pompadour », adjectif que j’utilise à tort et à travers pour décrire un endroit, un style ou un objet élégant et raffiné, rococo et très vieille France.

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Je ne résiste jamais aux deux classiques de la maison, à savoir le chocolat chaud crémeux et onctueux avec son pot de crème Chantilly servi à part et le célèbre Mont Blanc à base de crème de marrons que nous appelons « vermicelles » en Suisse, ce qui fait tout de suite moins chic.

Lors de mon dernier week-end à Paris, j’ai dérogé un peu à la tradition en allant bruncher, ou grand petit-déjeuner pour parler français, au café situé dans le Musée du Luxembourg, plus lumineux mais moins Pompadour qu’à Tivoli, dommage. Tant pis pour l’environnement minimaliste, concentrons-nous plutôt sur le menu aussi riche, complet que délicieux !

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  • Une sélection de viennoiseries à choix : croissant, pain au chocolat ou chausson aux pommes
  • Des petits pains bio Moisan accompagnés de beurre doux ou salé, de confitures et miel Angelina
  • Thé, café ou chocolat chaud (chocolat pour moi, bien sûr)
  • Un jus de fruits frais pressés : citron, orange ou grapefruit
  • Un plat chaud à choix : œufs Benedict et bacon dressés sur toasts. J’ai laissé les toasts de côté, cela faisait beaucoup de féculents et je ne suis pas une grande consommatrice de pain
  • Un dessert à choix : une salade de fruits au lieu de la brioche perdue pour apporter une touche de fraîcheur et contribuer à mon apport journaliser de 5 fruits et légumes ;o)

Il y a sans doute plein de bonnes adresses où bruncher à Paris, mais la proposition d’Angelina mérite le détour ! Prendre son temps pour déguster un repas décadent au calme et dans un joli environnement, c’est ce que j’appelle la belle vie.