Happy Me à Singapour

Au départ, j’avais prévu de passer mes vacances entre Noël et Nouvel-An au chalet mais, sur un coup de tête, je suis partie en week-end à Turin puis ai enchaîné 7 jours plus tard à Singapour.

Je n’ai parfois pas du tout envie de voyager comme par exemple en automne 2018 où j’ai effectué 12 (!) atterrissages et décollages à Genève, Amsterdam, Göteborg, Londres, Los Angeles, Frankfurt et Genève mais cette fois, j’étais heureuse de passer les fêtes de fin d’année sous d’autres cieux.

Pour cela, Singapour était une destination parfaite car, à part être une plateforme financière forte comme la Suisse, tout sépare cette ville-état de la Confédération Helvétique : le climat (31 degrés contre 3 degrés), la population (c’est fou comme l’être humain ressemble à une fourmi dans les mégalopoles asiatiques), l’architecture (la baie de Singapour est magique), la nourriture (j’avoue que le fromage m’a manqué), la végétation, bref, tout.

C’est la deuxième fois que je partais à Singapour qui est l’une de mes villes asiatiques préférées avec Hong-Kong et bien sûr Séoul, ma ville natale.

DES BOISSONS

On ne peut pas aller à Singapour sans siroter un Singapore Sling au Long Bar du Raffles Hôtel en rénovation, berceau de ce cocktail mythique créé en 1915 par le barman Ngiam Tong Boon et composé de Gin, Bénédictine, Cointreau, Cherry Heering, Angustura Bitters, Grenadine, jus d’ananas et citron vert ! J’aime l’ambiance coloniale du Long Bar avec son comptoir en teck, ses chaises en rotin, ses éventails au plafond et ses sacs en jute remplis de cacahuètes dont on jette nonchalamment les écorces par terre qui font scrouitch scrouitch quand on leur marche dessus.

Singapore Sling (c) photo : Internet.

Le Long Bar est malheureusement victime de son succès et des guides touristiques. Contrairement à la dernière fois, il a fallu faire la queue ce qui a tendance à me rebuter. J’ai aussi trouvé dommage qu’un minimum de tenue ne soit pas exigée à l’entrée : Sans être Mme Geneviève de Fontenay, je pense qu’une tenue de plage (shorts et débardeur, tongs en plastique et sac de randonnée) n’est pas adaptée à l’atmosphère élégante d’un palace. Cela tue la magie du moment. Un peu comme si je débarquais à une fête villageoise, ambiance saucissse, fondue et raclette, en robe de cocktail et escarpins de 12 cm.

N.B. : le Long Bar pratique des prix 5 étoiles, il faut compter S$ 32 / CHF 23,20 pour un Singapore Sling shaké à la main !

Long Bar, Raffles Hotel, 1 Beach Rd, Singapore 189673

Pendant mon voyage, j’ai aussi testé le Brown Sugar Boba Milk with Cheese Brûlée qui est une vraie bombe sucrée et calorique composée de lait entier crémeux, de perles de tapioca, de sucre brun caramélisé et de cheese foam, la dernière lubie en date à Singapour, Hong-Kong et Taïwan, qui est une espèce de crème chantilly à base de fromage salé, genre brie. Ne faites pas la grimace, on mange bien du caramel au beurre salé ! ;o) Personnellement, j’ai beaucoup aimé ! Le sucre brun m’a rappelé une saveur d’enfance en Corée que j’avais oubliée.

R&B Tea, The Shoppes at Marina Bay Sands, 10 Bayfront Ave, Singapore 018956

Congee au poulet et à l’oeuf de 100 ans. J’ai appris à apprécier l’oeuf de 100 ans à Nanjing en Chine. Le blanc coagulé est vert-noir translucide mais le goût reste globalement celui d’un oeuf

Autres boissons fraîches que je recommande : le jus de sucre de canne et l’eau de châtaigne (chestnut water) disponibles dans tous les Hawker Centres et la bière locale Tiger que je croyais thaïlandaise à tort.

N.B. : il est interdit de consommer de la nourriture ou des boissons dans les transports publics à Singapour sous peine d’une amende de S$500 à S$1000. Ça dissuade.

UN PRODUIT DE BEAUTÉ

Il y a de quoi faire pourtant comme shopping à Singapour

Je n’ai rien acheté à Singapour. Je suis allée chez Robinsons sur la célèbre avenue de luxe Orchard Road dans l’espoir d’y trouver mon agenda 2019 Smythson mais ils n’avaient que de la petite maroquinerie. Je n’ai pas acheté de produits de beauté non plus car j’avais tout ce qu’il me fallait comme cette huile pour le visage aux pépins de raisin que ma collègue J. confectionne en allant chercher elle-même les ingrédients nécessaires à la macération dans les vignes du Lavaux après les vendanges.

DES PLATS

Je n’ai pas cuisiné à Singapour. Je pense d’ailleurs que personne ne cuisine à Singapour tant les plats succulents et bon marché (entre S$3 et S$5 le plat) des Hawker Centres ou Food Courts sont imbattables et ne valent pas la peine de salir des casseroles.

On ne peut pas aller à Singapour sans dîner dans un Hawker Centre. Un Hawker Centre est un espace immense, genre entrepôt, bordé de petites échoppes proposant de la cuisine locale des trois communautés singapouriennes, c’est-à-dire malaise, chinoise et indienne, avec plein de tables et de chaises en son centre où l’on s’installe pour manger dans une ambiance populaire et sans chichis (là, on peut sortir les shorts et les tongs en plastique).

Qu’on ne s’y trompe pas, bon marché ne veut pas dire mauvaise qualité, bien au contraire ! Par exemple, le restaurant Hong Peng La Mian Xiao Long Bao (à vos souhaits) à Hong Lim Complex est mentionné dans le guide Michelin 2017 et 2018 !

Je n’ai jamais trop su le nom des plats que j’ai goûtés dans les Hawker Centres mais il est possible que j’ai pris du Fried Kway Teow, Hokkien Mee ou Bak Kuk Teh ou rien de tout cela sur les photos car je choisissais au pif selon l’envie du moment.

Hawkers Centres testés et approuvés à Singapour : Hong Lim Complex, Maxwell Road Hawker Centre, Tiong Baru Market Hawker Centre

UN OBJET EN MOINS

J’avais droit à 45 kg de bagage en Business Class avec Singapore Airlines et je suis partie avec seulement 9 kg de bagage, poids de ma valise Rimowa inclus. Au retour, elle en faisait 10 kg avec les bonbons Malang Cow (= vache molle en coréen) et les gâteaux Choco Pie que j’ai donnés à mon Frangin et qui sont donc mes objets en moins puisque je ne les ai plus ;o)

Je n’ai jamais été très sucreries ni bonbons. Je préfère le chocolat et les gâteaux :o)

Avec l’expérience, je sais de quoi j’ai besoin en voyage et n’emporte que le nécessaire avec moi.

N.B. : il faut prévoir une tenue par jour à Singapour en raison de la chaleur et de l’humidité tropicale, si possible en coton ou en fibres respirantes pour éviter les mauvaises odeurs de transpiration.

DES RESTAURANTS

Les Asiatiques adorent manger et Singapour ne fait pas exception à la règle ! En plus des Hawker Centres, j’ai profité de mes virées dans les différents quartiers de la ville pour commander ce qu’il y avait de plus typique.

Le temple hindou Sri Veeramakaliamman

À Little India, joli quartier plein de couleurs et d’odeurs, c’était pappadum (un délice, on dirait des chips !), curry végétarien, curry de poulet, fried chicken, garlic naan (je suis folle des galettes indiennes à l’ail) et lassi à la mangue. Les Hindous ne boivent pas d’alcool.

À Marina Bay, c’était international comme le quartier des affaires : j’ai eu un vrai dîner de Noël avec fruits de mer à gogo, dinde, jambon aux épices, du fromage dont un vacherin fribourgeois (!) et de la bûche de Noël au buffet du restaurant de l’hôtel Pan Pacific où j’ai séjourné. J’ai également déjeuné de ramen japonais, d’une salade européenne avec œuf poché et bacon et d’un chaï latte (bon, pas tout en même temps ni le même jour).

Bibbimyeon

À Chinatown, c’était chinois à Hong Lim Complex mais aussi coréen à Superstar K dans une rue qui aurait pu passer pour Little Korea à Singapour s’il y avait eu des magasins en plus. J’ai retrouvé avec plaisir le barbecue signature de mon pays d’origine servi avec le bibbimyeon 비빔면, une version pimentée du bulnaengmyeon, soupe froide de nouilles de sarrasin, que l’on déguste après avoir terminé la viande. Je raffole de cette soupe de nouilles !

DES DESSERTS

Je ne peux pas dire que les Asiatiques soient des champions en matière de desserts car ils n’ont pas l’habitude de finir les repas par une touche sucrée. Les rares gâteaux que j’ai goûtés à Singapour étaient plus beaux que bons comme les biscuits déposés sur ma table de nuit dans la chambre d’hôtel où le Rainbow Cake de DJ Bakery fait de génoises colorées et de crème au beurre plutôt bof. Mention spéciale toutefois pour le plus joli tiramisu de ma vie au Pan Pacific Hotel avec sa petite tête de chien trop mignonne au chocolat qui dépassait du verre !

Je voulais aller à 2am:dessert bar de Janice Wong mais l’adresse que j’avais à Chinatown était fermée. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois.

DJ Bakery, 1 Esplanade Dr, Singapore 038981

DES MOMENTS

Gardens by the Bay

Il y en a eu tellement, par quoi commencer ? Pas de zoo, ni de jardin botanique ni de téléphérique cette fois mais une balade de nuit aux Gardens by the Bay avec ses mythiques arbres métalliques qui font penser à Avatar pour un spectacle sons et lumières, une virée en bateau sur la rivière Singapour (tout s’appelle Singapour à Singapour : la rivière, la ville, le pays, facile, pas de risque de se tromper ! ;o)), l’île de Sentosa et Universal Studios (j’aime l’attraction Transformers) qui est nettement plus petit que celui à Orlando en Floride, la visite du Red Dot Design Museum qui m’a laissée sur ma faim et les concerts gratuits le soir dans la baie de Singapour !

Le temple hindou Sri Mariamman
Buddha Tooth Relic Temple, soit le temple de la relique de la dent de Bouddha

Ce que j’apprécie le plus à Singapour, c’est la sécurité et la propreté obtenues, certes, à grands renforts d’amendes salées voire de prison et de coups de bâton (hum) mais on pourrait s’en inspirer chez nous pour ne rien jeter par terre et respecter le domaine et les infrastructures publics. Ne me dites pas que c’est impossible, si 5’888’926 habitants y arrivent à Singapour, pourquoi pas nous ?

La célèbre Orchard Road, l’avenue du luxe à Singapour
Universal Studios sur l’île de Sentosa
Red Dot Design Museum
ArtScience Museum

Happy Me à Turin

Bonne et heureuse année 2019 !

Après le bilan de l’année passée, certains consacreront leur première journée de l’année à prendre de bonnes résolutions ou à soigner leur foie malmené pendant les fêtes ou d’autres, comme moi, se diront qu’aujourd’hui est la continuité de hier et qu’il n’y a pas de raison de prendre des mesures radicales.

Mon souhait pour 2019 est de continuer à me concentrer sur l’instant présent, de pratiquer la gratitude et de cultiver ma joie au quotidien.

Pour y arriver, mon programme Happy Me se révèle être un excellent moyen. Comme je l’écrivais, je peux le faire partout : à Turin mais aussi à Singapour d’où je rédige cet article.

UNE BOISSON

Hasard de mes déplacements oblige, je ne connais Turin qu’en hiver et par temps froid. De la capitale piémontaise, je me rappelais avec nostalgie du chocolat chaud noir et très épais que je dégustais à la cuillère, comme une crème dessert, et ai retrouvé avec plaisir ma boisson favorite à la Pasticceria Tamborini, un établissement ravissant et élégant où il fait bon se poser pour boire un café, un thé ou un chocolat avec une assiette de crème chantilly, voire une bière pour un aperitivo composé de petites bouchées salées pour ouvrir l’appétit.

Lors de ce week-end, j’ai également découvert le Bicerin servi dans un verre et préparé avec un expresso, du chocolat chaud, de la liqueur de gianduiotto et de la crème dans un bar dont j’ai oublié le nom.

Pasticceria Tamborini, Via Giuseppe Garibaldi 31, 10122 Torino, Italie

UN PRODUIT DE BEAUTÉ

Je remplace mes produits de soin ou de beauté que lorsqu’ils sont terminés. En évitant de les stocker, je gagne de la place et je ne me soucie plus de leur date de péremption. Je ne ramène pas non plus de « souvenirs » de mes voyages : porte-clés, bibelots, magnets, etc., et préfère acheter des objets d’usage quotidien de marques locales qui me rappellent leur pays d’origine tout en m’étant utiles. Cette poudre compacte 100 translucent des cosmétiques italiens Wycon permet d’unifier le teint et de donner un aspect soyeux à la peau. Comme elle est transparente, elle convient aussi à toutes les carnations. Pratique et bon marché.

Wycon, Via Giuseppe Garibaldi 20, 10122 Torino, Italie

UNE RECETTE

Ce n’est pas à Turin mais à la maison que j’ai cuisiné du papet vaudois et une saucisse aux choux IGP, un plat du terroir très roots, avec le Thermomix, un des achats les plus intelligents de ma vie que je vous présenterai plus en détail dans un prochain article sur mon blog. Avant, il ne me serait jamais venu à l’idée de me préparer un repas complet chaud pour moi toute seule et je me serais contentée de grignoter un paquet de chips devant la TV, mais ça, c’était avant.

J’ai épluché avec plaisir quelques pommes de terre, découpé les poireaux avant de les mettre avec la saucisse aux choux dans mon Mimix, tourné 3 boutons puis suis partie regarder le meilleur repas de Noël sur M6. 35 minutes plus tard, un « ding » retentissait dans la cuisine pour me signaler que mon papet vaudois était prêt ! C’est magique !

UN OBJET EN MOINS

Dans ma trousse de toilette à Turin, j’ai découvert une vingtaine d’élastiques noirs à cheveux que j’avais achetés chez NK, Notdiska Kompaniet, à Göteborg en Suède, pressée de me défaire de l’élastique de bureau que j’utilisais par défaut et qui m’arrachait les cheveux. Le minimalisme me dirait de ne garder qu’un élastique et de me débarrasser des autres et Béa Johnson, plus radicale, me conseillerait de tous les jeter pour ramasser ceux qui sont tombés dans la rue mais : 1. Je n’ai pas trouvé d’élastique par terre pendant ma semaine à Göteborg ; 2. C’est ridicule de ne garder qu’un seul élastique sachant que j’en aurais toujours besoin pour attacher mes cheveux longs. Le jour où j’aurais les cheveux courts, je n’en aurais plus, promis !

En attendant, je n’ai pas besoin de voyager avec autant d’élastiques dans ma trousse de toilette et vais les ranger, pardon, les installer dans le petit cocon douillet qui leur est dédié, comme préconisé par Marie Kondo ;o)

UN RESTAURANT

J’aime les animaux et je les mange aussi. Je ne ressens pas de culpabilité parce que je sais que je serais capable de les tuer si je n’avais pas le choix et si ma survie était en jeu. C’est facile d’élaborer des théories antispécistes dans nos sociétés d’abondance où personne ne meurt de faim. Si certains ont survécu en mangeant des vers de terre ou des morceaux de cadavre (cf. vol 571 dans la Cordillière des Andes), j’en ferais probablement de même dans des conditions extrêmes… ou pas et je me laisserais mourir, je n’en sais rien. Je ne suis pas meilleure ni au-dessus des autres.

Cette entrée en matière n’est pas très joyeuse mais la suite non plus, âmes sensibles s’abstenir. Les amis m’ont amenée dans l’antre du diable à Turin avec son décor d’Halloween toute l’année (pentacle au sol, portraits macabres, joyeux squelettes pendus avec leur bonnet de Noël pour les fêtes ou couchés dans leur cercueil à chaque table, oh, trop mimi, on dirait des vrais) pour déguster une excellente viande d’Angus d’Argentine et de Black Angus des USA avec de délicieuses pommes de terre au four richement couvertes de gorgonzola.

Je me suis concentrée sur mon assiette pour oublier l’ambiance morbide de ce steakhouse de l’horreur mais les serveuses souriantes et sympathiques ont vite égayé l’atmosphère en apportant une touche décalée bienvenue. Je n’ai toutefois pas osé me rendre aux toilettes où un spectre se manifeste, paraît-il, dans le miroir au-dessus du lavabo. Courageuse mais pas téméraire ;o)

Un autre restaurant testé pendant cette escapade italienne a été le Tre Galli, dont la cuisine pourtant fraîche avec de très bons produits locaux aurait pu mériter le détour si elle n’avait pas été aussi fade. Quant au service, il était brouillon voire carrément désagréable, surtout par une serveuse à qui je conseillerais de changer de métier : ça ne se fait pas de jeter les menus sur la table et de renverser du vin sur un convive, même si l’on peut excuser la maladresse. Je ne m’appesantirai pas non plus sur l’assiette de fromages insipides qui était à elle seule une insulte à toute la culture gastronomique du pays riche en mozzarella, parmigiano, pecorino, mascarpone, gorgonzola, provolone, taleggio pour ne citer que les plus connus !

La casa del demone, Via San Domenico 3 / B, 10122 Torino, Italie

UN DESSERT

Pas de dessert italien mais un sublime gâteau italien de Noël, le Pandoro au cœur moelleux dépourvu de toute garniture et saupoudré de sucre glace que je préfère au Panettone classique. Mes collègues aussi puisqu’ils ont délaissé le Panettone industriel que nous avions reçu pour se jeter sur mon Pandoro de Turin jusqu’à la dernière part, même sèche !

Pasticceria Tamborini, Via Giuseppe Garibaldi 31. 10122 Torino, Italie

UN MOMENT

Okay, ma vie semble être faite d’hôtels 5 étoiles, de voyages en Business Class et d’amusements. J’ai une chance folle d’expérimenter tout cela, j’en suis consciente mais ce serait mal me connaître de penser que tout ceci ME définit et que je ne peux pas vivre autrement. Bien sûr, je chercherais toujours à rendre les choses un peu plus esthétiques qu’elles ne le sont mais j’éprouve autant de plaisir à discuter de l’élevage de porcs avec un agriculteur de Cugy que de me déguiser pour une soirée sur le thème des années folles au Beau-Rivage Palace de Lausanne où j’ai été invitée à une réception éblouissante.

J’ai aussi été très gâtée à Noël. Parmi mes cadeaux se trouvaient cette montre Omega Seamaster Planet Ocean blanche comme la neige en édition limitée mais aussi un rendez-vous avec ma tante où je n’ai rien reçu de matériel mais pendant lequel j’ai eu le plaisir de partager un repas et une discussion avec elle.

Happy Me

Je vous souhaite à tous un très joyeux Noël ! Même si vous n’aimez pas cette fête comme M. Scrooge, l’idée est de célébrer la Nativité pour les plus religieux d’entre vous et de passer un instant privilégié avec vos proches.

Le 24 décembre, Maman nous servait du champagne, des flûtes, du foie gras sur toast, des pistaches et des apéricubes à l’apéritif, puis on passait à table où on avalait sans rien dire son cocktail de crevettes au pamplemousse rose et à la banane (argh) en faisant semblant qu’on aimait ça avant la charbonnade, les dizaines de salade qu’elle avait passé toute la journée à préparer, son riz détrempé et ses sauces à l’ail, au curry et aux herbes. En dessert, elle nous apportait sa fameuse salade de fruits mi-fraîche mi-conserve et une bûche au moka pour papa qui adorait ça.

Maman était une piètre cuisinière mais je donnerais n’importe quoi aujourd’hui pour fêter Noël avec papa et maman ! ❤

Cette année, j’ai tout raté dans mes préparatifs de Noël : pas de calendrier de l’Avent, pas de virée au marché de Noël de Montreux qui attire une foule trop nombreuse pour être agréable, pas de plateau d’huîtres avec un verre de vin blanc au marché de Lausanne et pas de sapin car je me suis décidée au dernier moment à partir un week-end à Turin puis à Singapour pendant les fêtes.

UNE BOISSON

La saison se prête au chocolat chaud alors autant en profiter ! Je me suis arrêtée cette fois à C’chocolat à Montreux pour mon sempiternel combo chocolat maison et orange pressée dans un joli cadre minimaliste.

C’chocolat, Grand Rue 64, 1820 Montreux

UN PRODUIT DE BEAUTÉ

J’ai peut-être tout raté à Noël mais pas ma manucure. Jessica a choisi cette fois un marron chatoyant et une pluie d’étoiles et de paillettes sur un fond bordeaux. J’ai pris la photo un peu tard et on voit malheureusement la repousse mais au moins, on remarque que ce sont bien mes ongles et pas des ongles artificiels.

Ongle attitude, avenue Villamont 17, 1005 Lausanne

UNE RECETTE

Avec mes collègues, nous sommes partis visiter l’Alimentarium, le musée de l’alimentation de Nestlé à Vevey et avons préparé de A à Z des raviolis aux petits légumes et une tarte tatin sous la houlette de Chef Philippe.

J’ai bien aimé le cours (j’ai utilisé un laminoir et fais de la pâte feuilletée pour la première fois de ma vie) mais j’ai trouvé que la recette pour la pâte à raviolis était trop basique et manquait de saveur (un œuf, de la farine et c’est tout) et regretté que la fin du cours soit trop vite expédiée parce que nous avions pris du retard. J’aurais aussi voulu entendre Chef Philippe nous parler plus longtemps de la dynamique du groupe, du leadership des uns et des autres et de la personnalité qui transparaît dans le dressage des assiettes, ce qui m’a le plus intéressée.

Alimentarium, Quai Perdonnet 25, 1800 Vevey

UN OBJET

Je suis sûre que j’ai des objets dont je dois me débarrasser à la maison mais ces temps, je suis plus dans une dynamique d’en acheter pour meubler le chalet que de m’en défaire. Aujourd’hui, j’aimerais mettre en avant ces petits objets utiles du quotidien, qui nous rendent service en toute discrétion et modestie comme le mini sac bleu Ikea vendu à CHF 0.65 (CHF 0.75 ?) pièce. Je l’utilise comme lunch bag (sac à déjeuner ?) pour transporter mes boissons et mes repas au bureau.

IKEA, Pré-Neuf, 1170 Aubonne

UN RESTAURANT

Je suis une sans cœur. J’ai vu Bambi dans mon enfance mais n’ai pas été traumatisée plus que ça par la mort de sa maman puisque je me régale d’un plat de chasse chaque automne. À vrai dire, je trouve tout aussi horrible de tuer un cerf ou un sanglier qu’une vache ou un cochon pour s’en repaître mais comme je ne suis pas végétarienne, j’assume.

Le restaurant populaire « Chez Popu » est réputé pour servir de la chasse sauvage et pas d’élevage et la selle de chevreuil rôtie au four entière était l’une des meilleures que j’ai mangées. Précédée d’une crème de courge butternut et d’une salade mixte, elle a été richement agrémentée en deux services de spätzlis maison, de chou rouge et choux de Bruxelles, de marrons pochés dans de la raisinée, une sorte de vin cuit de pomme ou de poire, d’une mini pomme pochée et d’une poire à botzi, poire à cuire du Canton de Fribourg, confites au sirop. Une vraie bonne adresse !

Restaurant Populaire, route du Jorat 67, 1000 Lausanne 26

UN DESSERT

La tradition veut qu’en Suisse, on reçoive un bonhomme de Saint-Nicolas le 6 décembre ou des coups du Père Fouettard si l’on n’a pas été sage pendant l’année. Maman nous offrait toujours un de ces petits bonhommes briochés recouverts de perles de sucre et décoré d’une pipe en terre cuite surdimensionnée. Aujourd’hui, c’est le bureau qui se charge de commander chaque année un bonhomme aux pépites de chocolat pour les braves et gentils collaborateurs que nous sommes.

UN MOMENT

Nous n’avons pas attendu l’Avent pour organiser des apéros au travail. En réalité, tout est prétexte pour nous réunir autour d’un verre et de quelques snacks à grignoter, sans doute pour évacuer le stress et la pression que l’on ressent tout au long de l’année. J’ai toujours eu la chance d’avoir des collègues extraordinaires de tous les horizons : Suisse, Allemagne, France, Irlande, USA, Portugal, Espagne et Géorgie.

Happy Me

Je me rends compte que le titre de cette série d’articles est franchement niais mais on fera avec. Chaque fois que je le lis, j’ai la chanson « Happy » de Pharrell Williams qui me trotte dans la tête et qui lasse à force de l’avoir trop entendue :

Because I’m happy, clap along if you feel like a room without a roof, because I’m happy, clap along if you feel like happiness is the truth…

Début novembre, j’étais en train de me morfondre et de désespérer de ne pas trouver un projet aussi enthousiasmant que la reconstruction du chalet de grand-papa mais ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Je me suis réveillée un matin avec une idée passionnante que je veux mener à bien, à tel point que je me suis inscrite à une formation au mois de mars l’année prochaine.

Je veux faire partie de la brigade du Chef Philippe Etchebest dans la prochaine édition de Top Chef ! :o)

En fait, c’est une démarche personnelle que je porte en moi depuis des années, dont j’étais vaguement consciente et que j’ai toujours repoussée parce que je ne me sentais pas prête. J’en avais discuté avec maman quelques semaines avant sa mort et elle m’avait encouragée à la faire. « Oui, peut-être un jour, quand je serais à la retraite », lui avais-je répondu sans grande conviction et sans savoir que cela allait devenir une évidence pour moi deux ans plus tard.

J’ai encore une autre envie pour « quand je serais à la retraite » : promener les chiens à la SPA et adopter celui ou celle avec qui j’aurais le plus de feeling pour le/la sortir de là. Mon mode de vie ne me permet pas d’avoir un chien : je ne veux pas le laisser seul toute la journée dans un appartement. Mon Frangin m’a raconté qu’un de ses collègues qui promenait un husky avait exprimé à la SPA son désir de le recueillir chez lui mais ces derniers l’ont confié à quelqu’un d’autre. C’est pourri.

En attendant, j’ai besoin de mener la vie la plus équilibrée et la plus joyeuse possible et mon programme Happy Me m’aide beaucoup à me concentrer sur l’instant présent.

UNE BOISSON

Pumpkin Spice Latte (CHF 8.50 + 1.50 de pourboire) chez Ca passe crème

La mode est aux coffee shops à Lausanne. De nombreux établissements ont ouvert leur porte pour offrir des espaces où l’on se sent bien et où l’on prend le temps de savourer des cafés, des thés et des latte avec des collations à consommer sur le pouce. Je constate qu’en ville, il y a une réelle volonté de consommer bio, local et éthique, une tendance certes très bobo mais qu’il est bon de soutenir. Cette année, j’ai délaissé le Pumpkin Spice Latte de Starbucks pour le remplacer par celui de Nawaï Li, une création en édition limitée pour Ca passe crème qui se démarque de la concurrence par son accueil des plus souriants et des plus sympathiques.

Ca passe crème ! Boulevard de Grancy 45, 1006 Lausanne

UN PRODUIT DE BEAUTE

Gommage pour les visage à la feuille d’arbre à thé (c) photo : Aesop

Je crois que j’ai payé plus de CHF 30.- pour ce gommage Aesop à base de feuilles d’arbre à thé moulues, de coquilles de noix broyées et d’argile. Je ne me souviens plus du prix exact car cela fait plus d’une année que je l’ai. A l’époque, je cherchais un produit exfoliant pour le visage sans micro-billes en plastique qui finissent dans les océans (8 milliards de micro-billes dans les cosmétiques rejetés chaque jour !) et j’ai trouvé mon bonheur chez Aesop, une de mes marques de beauté préférées. Une fois par semaine, je mélange un peu de poudre de gommage à mon gel nettoyant pour le visage, je masse délicatement et rince le résidu à l’eau tiède et me voilà toute propre avec une peau toute lisse !

Globus, rue du Pont 5, 1003 Lausanne

UNE RECETTE

Momo, le Thermomix de mon amie Samichou, qu’elle a décoré avec de jolis tickers fleurs d’hibiscus et papillons

Pas une recette, mais 7 recettes ! Occupée à dresser la liste des ustensiles de cuisine à acheter pour le chalet et souhaitant un minimum d’appareils électroménagers, je me suis rappelé qu’il existait le Thermomix, un robot capable de cuire, mixer, mélanger, fouetter, remuer, cuire à la vapeur, peser, émincer, moudre, émulsionner, pétrir, etc. J’ai donc contacté mon amie Samichou, représentante Thermomix entre bien d’autres choses, qui m’a invitée tester la bête chez elle. En m’amusant et sans aucun effort, j’ai réalisé grâce à ses instructions un menu complet comprenant apéritif, entrée, plat principal et dessert (focaccia et Mojito, salade de légumes, quinoa, légumes à la vapeur, filet de saumon et sa sauce chaude au basilic, sorbet framboise) que nous avons dégusté avec son mari et ses enfants, soit 5 personnes.

Livrée à moi-même dans une cuisine, il m’aurait fallu une journée entière pour cuisiner tout ça. Et encore, j’aurais paniqué devant l’ampleur de la tâche ! Réaliser une focaccia, moi ? Mais oui, bien sûr, à la retraite ! ;o) J’ai été conquise dès mon premier essai avec le sorbet aux framboises et je savais que j’allais acheter le Thermomix quand nous avons enchainé avec le Mojito.

Thermomix, coordonnées de mon amie Samichou disponibles par e-mail : koyangi.blog@gmail.com 

UN OBJET EN MOINS


2 cartes Cats & Dogs, 2 cartes de fidélité Artea Bubble Tea et Kony Bubble Tea et un bon pour un café Nespresso à l’emporter. « Allez, jette-moi ça ! Pense au temps qu’il te faudra pour obtenir une boisson gratuite (mais, il ne me reste plus qu’un tampon pour un Bubble Tea gratuit chez Kony ?) ! Est-ce que cela en vaut la peine ? », dixit la Polonaise qui a raison

« Mais c’est quoi toutes ces cartes ? », s’est exclamée la Polonaise en me voyant sortir une pile de cartes de mon porte-monnaie.

En principe, je n’ai sur moi que ma carte bancaire UBS, une carte de crédit Visa, une carte d’identité, mon permis de conduire, ma carte d’assurance et mon Pass Pathé pour le cinéma, ce qui fait quand même 6 cartes (la Polonaise me conseille de laisser ma carte d’identité à la maison, mon permis de conduire suffit en Suisse pour prouver mon identité) mais cette fois-ci j’avais en plus :

  • Une carte bancaire Maestro BCV. J’ai deux comptes bancaires : UBS pour mon salaire et mon compte courant et BCV pour les grosses dépenses comme le chalet.
  • Une carte Pfister meubles : c’est vrai que je n’ai pas besoin de l’avoir 24/24 avec moi mais comme je n’ai pas encore choisi tous les meubles pour le chalet, elle peut m’être utile.
  • 5 cartes de fidélité (cf. photo) que oui, je peux jeter.

UN RESTAURANT

Un brunch au Café Saint-Pierre

Je grand petit-déjeune (le mot français pour bruncher) beaucoup ces derniers temps mais c’est un peu l’offre que proposent les restaurants le week-end à midi. Après le café Balzac à Morges dont le service nous avait déplu, la Polonaise et moi, nous nous sommes attablées au café Saint-Pierre à Lausanne, en essayant tant bien que mal de caser Roky, qui est un amour de boxer, à nos pieds, tant le restaurant est archi-bondé le dimanche.

Vivi Kola n’est pas le seul Cola suisse, il y a également le Sinalco Cola en vente uniquement pour les professionnels de la restauration. Dommage !

Tandis que la Polonaise commandait un cheeseburger de la boucherie Nardi à Cully (une super boucherie où j’achète de temps en temps de la bonne viande), un mimosa (cocktail à base de jus d’orange et de mousseux) et un pain perdu aux fruits rouges en dessert sur ma recommandation, j’optais pour l’assiette « Tu plais à ma mère » avec le pain perdu susmentionné, une salade de fruits frais, deux œufs au plat, une petite salade mêlée, un chocolat Balzac (je vous ai dit qu’on le trouvait partout), une orange pressée et un Vivi Kola Zéro, le premier Cola suisse d’Eglisau depuis 1938.

Le café Saint-Pierre est une très bonne adresse où aller bruncher, allez-y, même s’il y a trop de monde !

Café Saint-Pierre, place Benjamin-Constant 1, 1003 Lausanne

UN DESSERT

Pavlova aux fruits rouges maison. Miaaaaammm !!!

Le chef pâtissier qui a créé ce dessert tout en meringue croustimolle © mon Frangin, (= croustillante à l’extérieur, moelleuse à l’intérieur) nappée de crème et de fruits, devait être fou amoureux de la ballerine russe Anna Pavlova pour sortir une pareille merveille ! L’histoire ne nous dit pas ce qu’il est advenu de leur romance supposée (Anna Pavlova prit 30 kg, dut renoncer à sa carrière de danseuse étoile et mourut, seule et désargentée, d’un excès de cholestérol), mais je dis oui à l’amour, surtout quand il est aussi gourmand !

UN MOMENT

Aïka dans les jambes de son papa humain

J’ai une nouvelle petite cousine qui s’appelle Aïka. Elle a deux mois, un poil bouclé, des oreilles douces comme du velours, des petites dents de lait pointues et une truffe humide spécialisée à chercher des… truffes ! C’est la nouvelle chienne Lagotto Romagnolo de tante Williamine qui, pour l’heure, lui apprend à obéir et à être propre. Elle est trop chou, super vive et mordille tout ce qui est à sa portée (Aïka, pas tante Williamine qui est trop chou aussi, enfin, on se comprend ;o)) !

Après cette présentation officielle, nous avons été avec mes cousines faire le tour des caves à la Cinquième Glorieuse au salon Epicuria à Martigny où j’ai terminé allongée sur le brancard des samaritains, prise d’un énième malaise vagal (quand je suis fatiguée ou stressée, qu’il fait trop chaud ou qu’il y a trop de monde, mon corps se met en mode off et je perds conscience. C’est embêtant car je ne sais jamais quand cela m’arrive et où je vais tomber mais ce n’est pas grave pour ma santé. Idem pour les personnes qui s’évanouissent à la vue du sang).

J’ai toutefois eu le temps de goûter aux vins des caves Ardévaz de la famille Boven (famille au sens propre et figuré) et du Vidomne (il faut absolument que je commande du Bâton rouge) de Saint-Pierres-de-Clages ainsi qu’un surmaturé de la cave Marie-Thérèse Chappaz de Fully, dont j’admire l’engagement et les efforts pour cultiver sa vigne en permaculture avec un cheval.

Salon Epicuria, CERM, rue du Levant 91, 1920 Martigny

Happy Me

C’est fou comme un petit programme de rien du tout démarré sur un coup de tête peut changer bien des perspectives. Mon esprit a moins tendance à s’éparpiller depuis que je me suis fixé des microdéfis à relever tous les jours, que je prends comme un jeu.

UNE BOISSON 

J’ai découvert le chocolat Balzac lors du brunch au Café Balzac à Morges avec la Polonaise. En fait, on trouve ce chocolat un peu partout à Lausanne : à la Brasserie de Montbenon, au Café Grancy, au Café Saint-Pierre, à l’Hôtel à la gare, au Café les Arches et au Citadin ainsi qu’à Nyon, à Genève et à Sion. Cette fois, j’ai choisi le chocolat Cusco à 65 % de cacao au Balzac Take Away du boulevard de Grancy mais il en reste une tonne à tester, enfin, façon de parler. Contrairement au Café éponyme de Morges, le service assuré à Lausanne par un gentil petit Monsieur était très bien et j’ai aimé le lieu, cosy et douillet, où l’on peut déjeuner pendant la pause de midi, même si je pense qu’une réservation est fortement recommandée au vu du peu de tables disponibles.


Un chocolat Cusco 65 % (CHF 7.20) servi dans un pot en porcelaine dans le joli café Balzac à Lausanne

Exercices au saut du lit : 15 squats, 24 fentes, 50 tours de corde à sauter, 24 levers de jambe.

Balzac Take Away, boulevard de Grancy 49, 1006 Lausanne

UN PRODUIT DE BEAUTE 

Un eyeliner Benefit They’re Real! Push-up liner (c) photo : Benefit

Pour éviter le stockage inutile, je termine un produit avant de le remplacer par un autre. J’apprécie cet eyeliner pour sa facilité d’application et son format qui prend peu de place dans la trousse de maquillage quand je pars en voyage. J’aime aussi les formules solides en pot à appliquer avec un pinceau et mes couleurs préférées sont le noir, le caviar ink chez Bobbi Brown et le bleu roi pour un effet sophistiqué. 

Manor, rue Pichard 3, 1003 Lausanne

UN PLAT

Oeuf de poule poché et champignons

Je ne peux pas appeler cette assiette une recette car elle est trop basique, même si c’est moi qui l’ai préparée. Je crains cependant d’avoir développé une obsession pour les œufs pochés que je souhaite de forme parfaite, soit lisses et ovoïdes sans les barbillons de blanc d’œuf qui se déploient comme des tentacules chaque fois que je les plonge dans la casserole. Je connais la technique : casser l’œuf dans un ramequin, porter l’eau à ébullition avec du vinaigre, réduire le feu, créer un tourbillon avec une cuillère, verser délicatement l’œuf dans l’eau frémissante et le retirer après 2 minutes à l’aide d’une écumoire avant de le déposer sur du papier de ménage. Pour l’instant, je suis satisfaite de la texture de l’œuf coulant à cœur mais pas de son esthétique. J’y arriverais à force d’entraînement, comme j’ai réussi à ouvrir mes premières huîtres il y a quelques années.

Exercice : 10’000 pas. Le but est d’arriver à remarcher au moins 10’000 pas par jour comme je le faisais avant mais j’y vais mollo pour tenir la distance.

UN OBJET EN MOINS

Fumio Sasaki, photo (c) Internet

J’ai réfléchi à cet objet du jeudi et me suis dit que présenter mon achat de la semaine dans mon programme Happy Me était redondant. J’ai aussi pensé au Japonais Fumio Sasaki qui s’est débarrassé de toutes ses affaires pour vivre avec le minimum. Bien que sa manière de vivre me travaille beaucoup (me lancerais-je un jour ? Dans un coin de ma tête, il y a toujours cette envie de tout brûler et de repartir de zéro), je préfère la méthode plus raisonnable qui consiste à me défaire d’un objet par semaine. C’est malin, Koyangi, tu achètes d’un côté pour retirer une chose de l’autre. Pas cohérent tout ça ! Sauf que j’ai l’impression qu’au fur et à mesure de mes délestages progressifs, il ne me reste plus grand-chose à jeter ou à donner… Je verrais bien. 

UN RESTAURANT

Avec les amis, nous nous sommes littéralement gavés de crabes royal (royaux ?), de homards, de crevettes géantes, de langoustines, de couteaux, de palourdes, de moules et de coquillages de toutes sortes préparés par Oscar, Chef de cuisine dans la vraie vie et qui donne un coup de main de temps en temps à sa maman, propriétaire du Centre espagnol asturiano à Renens. Cette soirée était exceptionnelle, d’abord parce que je n’ai jamais vu de plateaux de fruits de mer aussi énormes et ensuite parce que « la petite pauvre et grosse fille qui pue sous les bras en moi » (c) mon Frangin, s’émerveille toujours d’avoir la chance de vivre ces moments hors du commun où tout semble facile et à portée de main sans que j’en sois responsable ou ne le mérite plus qu’un autre. J’en profite et remercie ma bonne étoile, c’est certain.


Une orgie de fruits de mer (CHF 80.-). Merci Oscar d’avoir passé la journée à les préparer !

Exercices au saut du lit : 24 fentes, 50 mountain climbers, 15 sumo squats, 24 relevés des genoux.

UN DESSERT

Il faut croire que ma vie consiste à manger. J’ai été invitée à un somptueux brunch au Beau-Rivage Palace de Lausanne dont je vous parlerai prochainement car il mérite un article à lui tout seul.


Un Paris Brest et une coupe de fruits rouges qui ont conclu de belle manière mon brunch au Beau-Rivage Palace

Beau-Rivage Palace, chemin de Beau-Rivage 21, 1006 Lausanne

UN MOMENT

C’est la magie de la construction. Au départ, il y a des plans dessinés avec des cotes et un trou béant dans la terre et à l’arrivée, il y a une maison équippée en eau, électricité et tout le confort moderne, que j’aimerais toute ma vie et qui sent formidablement bon le pin de Rovaniemi, le village du Père Noël en Finlande. J’étais seule dans la nuit glaciale pour admirer le chalet et j’ai ressenti sa présence au plus profond de mes tripes. Il règne dans ce chalet une atmosphère sécurisante de chaleur, de calme et de sérénité que je ne pouvais pas imaginer sur le papier. Le chalet vit et respire, il a sa propre âme, c’est indéniable. Et il est « MAGNIFIQUE » ! ;o)

Un jour dans une interview, un journaliste de KBS, Korean Broadcasting System, m’a demandé où se trouvaient mes racines et j’ai été incapable de lui répondre. Maintenant, je sais.

LMD Services Sàrl, place de la Gare 1, 1964 Conthey