Happy Me à Turin

Bonne et heureuse année 2019 !

Après le bilan de l’année passée, certains consacreront leur première journée de l’année à prendre de bonnes résolutions ou à soigner leur foie malmené pendant les fêtes ou d’autres, comme moi, se diront qu’aujourd’hui est la continuité de hier et qu’il n’y a pas de raison de prendre des mesures radicales.

Mon souhait pour 2019 est de continuer à me concentrer sur l’instant présent, de pratiquer la gratitude et de cultiver ma joie au quotidien.

Pour y arriver, mon programme Happy Me se révèle être un excellent moyen. Comme je l’écrivais, je peux le faire partout : à Turin mais aussi à Singapour d’où je rédige cet article.

UNE BOISSON

Hasard de mes déplacements oblige, je ne connais Turin qu’en hiver et par temps froid. De la capitale piémontaise, je me rappelais avec nostalgie du chocolat chaud noir et très épais que je dégustais à la cuillère, comme une crème dessert, et ai retrouvé avec plaisir ma boisson favorite à la Pasticceria Tamborini, un établissement ravissant et élégant où il fait bon se poser pour boire un café, un thé ou un chocolat avec une assiette de crème chantilly, voire une bière pour un aperitivo composé de petites bouchées salées pour ouvrir l’appétit.

Lors de ce week-end, j’ai également découvert le Bicerin servi dans un verre et préparé avec un expresso, du chocolat chaud, de la liqueur de gianduiotto et de la crème dans un bar dont j’ai oublié le nom.

Pasticceria Tamborini, Via Giuseppe Garibaldi 31, 10122 Torino, Italie

UN PRODUIT DE BEAUTÉ

Je remplace mes produits de soin ou de beauté que lorsqu’ils sont terminés. En évitant de les stocker, je gagne de la place et je ne me soucie plus de leur date de péremption. Je ne ramène pas non plus de « souvenirs » de mes voyages : porte-clés, bibelots, magnets, etc., et préfère acheter des objets d’usage quotidien de marques locales qui me rappellent leur pays d’origine tout en m’étant utiles. Cette poudre compacte 100 translucent des cosmétiques italiens Wycon permet d’unifier le teint et de donner un aspect soyeux à la peau. Comme elle est transparente, elle convient aussi à toutes les carnations. Pratique et bon marché.

Wycon, Via Giuseppe Garibaldi 20, 10122 Torino, Italie

UNE RECETTE

Ce n’est pas à Turin mais à la maison que j’ai cuisiné du papet vaudois et une saucisse aux choux IGP, un plat du terroir très roots, avec le Thermomix, un des achats les plus intelligents de ma vie que je vous présenterai plus en détail dans un prochain article sur mon blog. Avant, il ne me serait jamais venu à l’idée de me préparer un repas complet chaud pour moi toute seule et je me serais contentée de grignoter un paquet de chips devant la TV, mais ça, c’était avant.

J’ai épluché avec plaisir quelques pommes de terre, découpé les poireaux avant de les mettre avec la saucisse aux choux dans mon Mimix, tourné 3 boutons puis suis partie regarder le meilleur repas de Noël sur M6. 35 minutes plus tard, un « ding » retentissait dans la cuisine pour me signaler que mon papet vaudois était prêt ! C’est magique !

UN OBJET EN MOINS

Dans ma trousse de toilette à Turin, j’ai découvert une vingtaine d’élastiques noirs à cheveux que j’avais achetés chez NK, Notdiska Kompaniet, à Göteborg en Suède, pressée de me défaire de l’élastique de bureau que j’utilisais par défaut et qui m’arrachait les cheveux. Le minimalisme me dirait de ne garder qu’un élastique et de me débarrasser des autres et Béa Johnson, plus radicale, me conseillerait de tous les jeter pour ramasser ceux qui sont tombés dans la rue mais : 1. Je n’ai pas trouvé d’élastique par terre pendant ma semaine à Göteborg ; 2. C’est ridicule de ne garder qu’un seul élastique sachant que j’en aurais toujours besoin pour attacher mes cheveux longs. Le jour où j’aurais les cheveux courts, je n’en aurais plus, promis !

En attendant, je n’ai pas besoin de voyager avec autant d’élastiques dans ma trousse de toilette et vais les ranger, pardon, les installer dans le petit cocon douillet qui leur est dédié, comme préconisé par Marie Kondo ;o)

UN RESTAURANT

J’aime les animaux et je les mange aussi. Je ne ressens pas de culpabilité parce que je sais que je serais capable de les tuer si je n’avais pas le choix et si ma survie était en jeu. C’est facile d’élaborer des théories antispécistes dans nos sociétés d’abondance où personne ne meurt de faim. Si certains ont survécu en mangeant des vers de terre ou des morceaux de cadavre (cf. vol 571 dans la Cordillière des Andes), j’en ferais probablement de même dans des conditions extrêmes… ou pas et je me laisserais mourir, je n’en sais rien. Je ne suis pas meilleure ni au-dessus des autres.

Cette entrée en matière n’est pas très joyeuse mais la suite non plus, âmes sensibles s’abstenir. Les amis m’ont amenée dans l’antre du diable à Turin avec son décor d’Halloween toute l’année (pentacle au sol, portraits macabres, joyeux squelettes pendus avec leur bonnet de Noël pour les fêtes ou couchés dans leur cercueil à chaque table, oh, trop mimi, on dirait des vrais) pour déguster une excellente viande d’Angus d’Argentine et de Black Angus des USA avec de délicieuses pommes de terre au four richement couvertes de gorgonzola.

Je me suis concentrée sur mon assiette pour oublier l’ambiance morbide de ce steakhouse de l’horreur mais les serveuses souriantes et sympathiques ont vite égayé l’atmosphère en apportant une touche décalée bienvenue. Je n’ai toutefois pas osé me rendre aux toilettes où un spectre se manifeste, paraît-il, dans le miroir au-dessus du lavabo. Courageuse mais pas téméraire ;o)

Un autre restaurant testé pendant cette escapade italienne a été le Tre Galli, dont la cuisine pourtant fraîche avec de très bons produits locaux aurait pu mériter le détour si elle n’avait pas été aussi fade. Quant au service, il était brouillon voire carrément désagréable, surtout par une serveuse à qui je conseillerais de changer de métier : ça ne se fait pas de jeter les menus sur la table et de renverser du vin sur un convive, même si l’on peut excuser la maladresse. Je ne m’appesantirai pas non plus sur l’assiette de fromages insipides qui était à elle seule une insulte à toute la culture gastronomique du pays riche en mozzarella, parmigiano, pecorino, mascarpone, gorgonzola, provolone, taleggio pour ne citer que les plus connus !

La casa del demone, Via San Domenico 3 / B, 10122 Torino, Italie

UN DESSERT

Pas de dessert italien mais un sublime gâteau italien de Noël, le Pandoro au cœur moelleux dépourvu de toute garniture et saupoudré de sucre glace que je préfère au Panettone classique. Mes collègues aussi puisqu’ils ont délaissé le Panettone industriel que nous avions reçu pour se jeter sur mon Pandoro de Turin jusqu’à la dernière part, même sèche !

Pasticceria Tamborini, Via Giuseppe Garibaldi 31. 10122 Torino, Italie

UN MOMENT

Okay, ma vie semble être faite d’hôtels 5 étoiles, de voyages en Business Class et d’amusements. J’ai une chance folle d’expérimenter tout cela, j’en suis consciente mais ce serait mal me connaître de penser que tout ceci ME définit et que je ne peux pas vivre autrement. Bien sûr, je chercherais toujours à rendre les choses un peu plus esthétiques qu’elles ne le sont mais j’éprouve autant de plaisir à discuter de l’élevage de porcs avec un agriculteur de Cugy que de me déguiser pour une soirée sur le thème des années folles au Beau-Rivage Palace de Lausanne où j’ai été invitée à une réception éblouissante.

J’ai aussi été très gâtée à Noël. Parmi mes cadeaux se trouvaient cette montre Omega Seamaster Planet Ocean blanche comme la neige en édition limitée mais aussi un rendez-vous avec ma tante où je n’ai rien reçu de matériel mais pendant lequel j’ai eu le plaisir de partager un repas et une discussion avec elle.

Happy Me

Je vous souhaite à tous un très joyeux Noël ! Même si vous n’aimez pas cette fête comme M. Scrooge, l’idée est de célébrer la Nativité pour les plus religieux d’entre vous et de passer un instant privilégié avec vos proches.

Le 24 décembre, Maman nous servait du champagne, des flûtes, du foie gras sur toast, des pistaches et des apéricubes à l’apéritif, puis on passait à table où on avalait sans rien dire son cocktail de crevettes au pamplemousse rose et à la banane (argh) en faisant semblant qu’on aimait ça avant la charbonnade, les dizaines de salade qu’elle avait passé toute la journée à préparer, son riz détrempé et ses sauces à l’ail, au curry et aux herbes. En dessert, elle nous apportait sa fameuse salade de fruits mi-fraîche mi-conserve et une bûche au moka pour papa qui adorait ça.

Maman était une piètre cuisinière mais je donnerais n’importe quoi aujourd’hui pour fêter Noël avec papa et maman ! ❤

Cette année, j’ai tout raté dans mes préparatifs de Noël : pas de calendrier de l’Avent, pas de virée au marché de Noël de Montreux qui attire une foule trop nombreuse pour être agréable, pas de plateau d’huîtres avec un verre de vin blanc au marché de Lausanne et pas de sapin car je me suis décidée au dernier moment à partir un week-end à Turin puis à Singapour pendant les fêtes.

UNE BOISSON

La saison se prête au chocolat chaud alors autant en profiter ! Je me suis arrêtée cette fois à C’chocolat à Montreux pour mon sempiternel combo chocolat maison et orange pressée dans un joli cadre minimaliste.

C’chocolat, Grand Rue 64, 1820 Montreux

UN PRODUIT DE BEAUTÉ

J’ai peut-être tout raté à Noël mais pas ma manucure. Jessica a choisi cette fois un marron chatoyant et une pluie d’étoiles et de paillettes sur un fond bordeaux. J’ai pris la photo un peu tard et on voit malheureusement la repousse mais au moins, on remarque que ce sont bien mes ongles et pas des ongles artificiels.

Ongle attitude, avenue Villamont 17, 1005 Lausanne

UNE RECETTE

Avec mes collègues, nous sommes partis visiter l’Alimentarium, le musée de l’alimentation de Nestlé à Vevey et avons préparé de A à Z des raviolis aux petits légumes et une tarte tatin sous la houlette de Chef Philippe.

J’ai bien aimé le cours (j’ai utilisé un laminoir et fais de la pâte feuilletée pour la première fois de ma vie) mais j’ai trouvé que la recette pour la pâte à raviolis était trop basique et manquait de saveur (un œuf, de la farine et c’est tout) et regretté que la fin du cours soit trop vite expédiée parce que nous avions pris du retard. J’aurais aussi voulu entendre Chef Philippe nous parler plus longtemps de la dynamique du groupe, du leadership des uns et des autres et de la personnalité qui transparaît dans le dressage des assiettes, ce qui m’a le plus intéressée.

Alimentarium, Quai Perdonnet 25, 1800 Vevey

UN OBJET

Je suis sûre que j’ai des objets dont je dois me débarrasser à la maison mais ces temps, je suis plus dans une dynamique d’en acheter pour meubler le chalet que de m’en défaire. Aujourd’hui, j’aimerais mettre en avant ces petits objets utiles du quotidien, qui nous rendent service en toute discrétion et modestie comme le mini sac bleu Ikea vendu à CHF 0.65 (CHF 0.75 ?) pièce. Je l’utilise comme lunch bag (sac à déjeuner ?) pour transporter mes boissons et mes repas au bureau.

IKEA, Pré-Neuf, 1170 Aubonne

UN RESTAURANT

Je suis une sans cœur. J’ai vu Bambi dans mon enfance mais n’ai pas été traumatisée plus que ça par la mort de sa maman puisque je me régale d’un plat de chasse chaque automne. À vrai dire, je trouve tout aussi horrible de tuer un cerf ou un sanglier qu’une vache ou un cochon pour s’en repaître mais comme je ne suis pas végétarienne, j’assume.

Le restaurant populaire « Chez Popu » est réputé pour servir de la chasse sauvage et pas d’élevage et la selle de chevreuil rôtie au four entière était l’une des meilleures que j’ai mangées. Précédée d’une crème de courge butternut et d’une salade mixte, elle a été richement agrémentée en deux services de spätzlis maison, de chou rouge et choux de Bruxelles, de marrons pochés dans de la raisinée, une sorte de vin cuit de pomme ou de poire, d’une mini pomme pochée et d’une poire à botzi, poire à cuire du Canton de Fribourg, confites au sirop. Une vraie bonne adresse !

Restaurant Populaire, route du Jorat 67, 1000 Lausanne 26

UN DESSERT

La tradition veut qu’en Suisse, on reçoive un bonhomme de Saint-Nicolas le 6 décembre ou des coups du Père Fouettard si l’on n’a pas été sage pendant l’année. Maman nous offrait toujours un de ces petits bonhommes briochés recouverts de perles de sucre et décoré d’une pipe en terre cuite surdimensionnée. Aujourd’hui, c’est le bureau qui se charge de commander chaque année un bonhomme aux pépites de chocolat pour les braves et gentils collaborateurs que nous sommes.

UN MOMENT

Nous n’avons pas attendu l’Avent pour organiser des apéros au travail. En réalité, tout est prétexte pour nous réunir autour d’un verre et de quelques snacks à grignoter, sans doute pour évacuer le stress et la pression que l’on ressent tout au long de l’année. J’ai toujours eu la chance d’avoir des collègues extraordinaires de tous les horizons : Suisse, Allemagne, France, Irlande, USA, Portugal, Espagne et Géorgie.

Un achat par semaine 13 à 14 à Lyon

Il est des week-ends qui nous marquent plus que d’autres et celui que j’ai passé à Lyon au printemps dernier en fait partie. Tout a commencé par une invitation de ma chère Mme Coco ex-Miss Fricadelle qui me proposait de faire connaissance de son fils qu’elle portait, bien à l’abri dans son ventre de femme enceinte, la dernière fois que nous nous étions vues. Le programme était alléchant : visite guidée de la ville, déjeuner dans un restaurant étoilé, soirée et nuit au domicile douillet et lumineux de M. et Mme Coco avant que Lui me rejoigne pour poursuivre le week-end.

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(c) photo Le Royal Lyon
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(c) photo Le Royal Lyon

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Achat de la semaine 13. Un week-end à Lyon

Le lendemain de mon arrivée à Lyon, ne souhaitant pas abuser de l’hospitalité de M. et Mme Coco, j’ai posé mon bagage ou plutôt mon sac Goyard (je voyage toujours léger) à l’hôtel Le Royal Lyon, un boutique hôtel dirigé par l’Institut Paul Bocuse, idéalement situé sur la place Bellecour au centre de la ville.

J’ai aimé les murs de la chambre tapissés de toile de Jouy, l’amabilité de l’accueil et du service, le petit-déjeuner parfait dont je reparlerai bientôt et le service voiturier très pratique.

Hôtel Le Royal Lyon / 20 Place Bellecour / 69002 Lyon / France

untitledAchat de la semaine 14. Plateau feuillage (c) photo Mini Labo

Lalalère ayant malheureusement fermé ses portes, Mme Coco m’a recommandé une boutique tout aussi mignonne répondant au nom charmant de L’instant poétique.

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J’ai gravi à pied les pentes de la Croix-Rousse pour me retrouver dans un lieu girly à souhait rempli de choses qui ne servent à rien a priori si ce n’est à faire joli et à rendre la vie plus douce ce qui est déjà beaucoup : des cartables et des trousses de toutes les couleurs, des veilleuses en forme de poire, de pomme, de nuage, des colliers hibou origami, des doudous et des guitares en tissu, des chaussettes et du linge de lit, des mugs et des fanions, des stickers pour décorer les murs, etc.

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Après moultes hésitations, j’ai choisi un plateau en bois de bouleau de la marque française Mini Labo décoré de fines branches en fleurs en forme de pompons qui répond à mon envie de privilégier les marques locales quand je visite un pays et les matières naturelles si possible. Je l’utilise au bureau pour rendre mes snacks et mes boissons plus appétissants comme ce bagel mexicano de Bagel on the way à Lausanne.

L’instant poétique / 129 Boulevard de la Croix-Rousse / 69004 Lyon / France

Si vous le voulez bien, cette rentrée bloguesque sera consacrée à Lyon avec trois articles consacrés aux activités à Lyon, aux restaurants de Lyon et la recette de poulet au lait de sauge de Mme Coco !

Non, mon blog n’est pas mort !

Interpellée par Soubeyre qui me lit apparemment et qui m’a écrit un commentaire pour me dire que « bien qu’elle comprenait ma douleur, il serait bien de dire au-revoir et de fermer mon blog », je tiens à préciser que malgré les apparences, je n’ai jamais eu l’intention de cesser de bloguer.

Je tiens à m’excuser auprès de Soubeyre et de mes lecteurs pour n’avoir rien publié depuis le 30 juin mais d’une part, j’ignorais que mes articles intéressaient encore du monde (si, si, merci beaucoup de me suivre) et d’autre part, j’ai vécu un été chargé entre la liquidation du logement de mes parents, le travail en amont pour finaliser des projets maous costauds au Brésil, les réaliser sur place pendant 3 semaines de labeur intense 7 jours sur 7, suivis de deux semaines de vacances dont l’une sur place et l’autre occupée à me soigner et à guérir d’une grippe (Zika ?).

Il est vrai cependant que j’aurais pu informer mes lecteurs de mon absence et ne manquerais pas de vous avertir la prochaine fois. Si jamais, je vous annonce d’ores et déjà que je serais très occupée de mi-octobre à mi-novembre 2016, période où j’ai deux échéances professionnelles majeures dont l’une qui me verra me déplacer à Nanjing en Chine.

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J’ai envie de gaîté, de couleurs et de féminité, histoire d’illuminer les sempiternelles tenues blanches, noires et grises des garde-robes minimalistes (c) photo : Internet.

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Dans ma wishlist d’un achat par semaine, ce qui me fait le plus craquer en ce moment est le sac à épaule Gucci brodé comme le bleu ci-dessus ou le Gucci Dionysus GG Suprême avec sa boucle en forme de tête de tigre structurée. Lui m’a dit de l’acheter depuis le temps que je lui en parle mais je me tâte encore. J’ai suffisamment de sacs et j’ai des vêtements à acquérir en priorité comme des mocassins pour cet automne et des gants et un manteau pour cet hiver. L’un n’empêche pas l’autre, bien entendu, mais je m’étonne moi-même d’être si raisonnable ! Alors, craquera, craquera pas ? (c) photo : Internet.

En attendant, c’est aussi la rentrée sur mon blog avec les rubriques habituelles :

  • Un achat par semaine. J’ai été très sage et n’ai aucun problème à suivre ma ligne de conduite (facile quand on n’a pas le temps de faire les magasins :o)). Afin de poster plus souvent, je vais rédiger des articles plus courts avec un seul achat à chaque fois et pas plusieurs groupés qui me demandent plus de travail
  • Les comptes rendus de restaurants, de voyages, etc. Là, je n’ai quasi plus d’espoir de rattraper mon retard car je bouge sans arrêt. Depuis janvier, j’ai été à Punta Cana, Tunis, Lisbonne, Lyon, Madère, Göteborg, Vérone et Rio de Janeiro…
  • Les grands et petits plaisirs de la vie. Il serait peut-être temps que j’exécute mes listes « Eat, Pray, Love », n’est-ce pas ? Si jamais, vous en trouverez quelques-uns sur mon compte Instagram sous le hashtag #koyangiopulence
  • Les réflexions sur mon mode de vie. Développement personnel, cogitations et tribulations intérieures, tests et expériences en tout genre, gestion et organisation, découvertes, etc.

En ce moment, je prends les choses comme elles viennent sans me poser de questions. Il est évident que la mort simultanée de papa et maman a changé ma vision de la vie. Je suis devenue sans doute plus individualiste et ne cherche plus à correspondre à ce que l’on attend de moi. Je me moque aussi de savoir si je suis populaire, si j’ai du succès, si je suis ringarde, si j’ai de belles chaussures, si je suis cohérente avec moi-même (surtout pas !), si c’est plus tendance de boire du Mojito ou de la Caïpirinha, s’il faut plier mes T-shirts en carré et mes chaussettes en boule, bref, tout ça me passe par-dessus la tête.

J’ai en revanche plein de belles réalisations à mener à bien ! Un chalet tout neuf à la montagne à construire pour remplacer le vieux chalet de grand-papa Louis, deux anniversaires en retard à fêter, celui de la Puce et de ma copine Madame, un tableau à faire encadrer, une plante verte à rempoter, des recettes de cuisine à préparer (allez, je peux cuisiner au moins une fois par semaine, chiche ?), un tricot à terminer, un homme à aimer et deux petits corps à chouchouter (le mien et celui d’Izzi :o)).

Jiva Hill Resort

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Le mois de mai, je suis partie sur l’île de Madère où j’ai rencontré la chicissime Stéphanie de Paris qui se reconnaîtra, j’ai repris l’avion pour m’envoler à Göteborg et suis rentrée pour apprendre que Lui me réservait une surprise… et quelle surprise !

A vrai dire, j’étais dans une période où je n’avais envie de rien sauf de me pelotonner dans mon duvet et de me gaver de noix libanaises devant Game of Thrones, saison 6 et Vikings, saison 4. Je voulais juste disparaître du monde et me vider la tête, ne plus réfléchir et m’abrutir seule dans mon coin, fatiguée par cette impression constante de zapper ma vie depuis que maman n’est plus là.

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Lui a parfaitement anticipé mes besoins en m’invitant à me ressourcer au Jiva Hill Resort, un hôtel de luxe relais et châteaux situé à Crozet en France à 10 minutes à peine de l’aéroport de Genève. Il avait hésité à choisir une destination plus lointaine mais a estimé à juste titre que j’avais déjà assez pris l’avion ! :o)

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Comment décrire le plaisir que j’ai eu, d’abord olfactif à la réception de l’hôtel, de découvrir la chambre immense dotée d’un double balcon d’angle et d’une salle de bain somptueuse, le joli bouquet printanier que Lui avait pris soin de commander avant notre arrivée, les petites douceurs composées de macarons, de pâtes de fruits et de caramels au beurre salé (miam) et la vue imprenable sur les collines jurassiennes et la chaîne du Mont Blanc au loin ?

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Nous sommes restés silencieux à contempler cet environnement paisible au soleil en écoutant le crépitement des criquets et les stridulations des sauterelles.

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Puis, nous avons enfilé des chaussons et une robe de chambre et sommes descendus au Spa pour un massage relaxant qui m’a amenée dans cet état de semi-conscience entre la veille et le sommeil.

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Un apéritif au bar plus tard – un Martini Spritz pour Lui et un cocktail Have a Break pour moi – et nous voilà attablés au restaurant Shamwari où nous avons dégusté le menu « Cinq Sens » du Chef Vincent Betton avec une mise-en-bouche, une entrée, deux plats et un dessert.

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Le plaisir n’est pas que gustatif mais aussi visuel. J’ai beaucoup aimé la cloche à beurre posée sur une ardoise rustique. Quant au pain, j’ai choisi de la baguette française et j’ai tout dit, tant la baguette en France est supérieure à la baguette helvétique (si vous avez une bonne adresse en Suisse, je suis preneuse, merci beaucoup !).

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Une variation autour de l’artichaut en barigoule et en purée croustillante.

L’œuf de poulet « parfait », asperges vertes et son Cappuccino, morilles au Noilly Prat

L’association des asperges et des morilles est toujours une excellente idée et l’oeuf parfait est une spécialité apparemment tendance car on le trouve depuis quelque temps sur la carte de nombreux restaurants gastronomiques.

Sinon, je suis une blogueuse à la noix, j’ai oublié de photographier ce plat !

IMG_5932Pavé de turbot cuit au beurre d’algues, embeurrée de pak choi, couteaux à l’ail, jus brun citronné

L’embeurrée de pak choi était délicieuse comme le couteau à l’ail. Inutile de préciser que le turbot était parfaitement nacré à cœur.

IMG_5933Pigeon Miéral rôti sur son coffre, cuisses braisées en ballotine, mousseline de céleri fumé et noisettes, jus perlé

Nous avons commandé le pigeon saignant comme il se doit, même si au final je l’aurais préféré moins bleu. J’ai adoré les cuisses en ballotine ainsi que le craquant des noisettes qui apportaient un goût et une texture supplémentaires au plat mais ai laissé de côté le cromesquis d’abats après l’avoir goûté. Il était irréprochable mais les abats et moi, nous ne sommes pas vraiment copains.

IMG_6058.jpgPré-dessert

Une mousse au chocolat onctueuse apportée dans un mignon bocal en verre.

IMG_5900Grand cru Caraïbes

Je n’ai jamais été friande des desserts tout chocolat, surtout après un tel repas, mais le visuel était à tomber, la glace légère et le gâteau aérien.

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Il n’y a pas que la cuisine très soignée du restaurant du Jiva Hill Resort qui m’a séduite. J’ai adoré le design intérieur avec le mariage franchement réussi du bois brut et du mobilier contemporain ainsi que la sobriété élégante et classique de notre chambre. Je compte d’ailleurs m’inspirer de tous ces éléments pour la rénovation du chalet !

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Le buffet du petit-déjeuner, quant à lui, présentait un choix limité de produits français de très bonne qualité : beurre Bordier, yoghurts de la Savoie, confitures Alain Milliat et des œufs brouillés maintenus au chaud dans d’adorables petites cocottes Staub ! Seul ombre au tableau, le jus d’orange qui ressemblait plus à du Granini qu’à du jus fraîchement pressé mais dans l’ensemble nous nous sommes régalés !

Jiva Hill Resort / Route d’Harée / 01170 Crozet / France