Déjeuner à la Fromathèque

La Fromathèque
Route du Grand-Saint-Bernard 28
1921 Martigny-Combe

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La malbouffe, ce n’est pas le genre de la famille ! D’abord, parce que nous aimons manger, ensuite parce que nous aimons découvrir de nouvelles adresses gourmandes mettant en valeur les produits frais et du terroir.

Un soir que nous quittions le chantier du chalet, mon Frangin m’a proposé de nous arrêter à la Fromathèque à Martigny, le temple des meilleurs produits artisanaux du canton du Valais, réputé pour son pain de seigle aux noix, sa viande séchée et son lard sec, ses abricots et ses asperges, ses fromages de montagne, ses eaux de vie (Williamine et Abricotine Morand) et ses vins rouges et blancs : Cornalin, Fendant, Humagne, Syrah, Salvagnin entre mille autres délicatesses !

Le bar était plein ce samedi mais nous avons réussi à trouver une table sans trop de difficulté. Contrairement à la carte des vins, la carte des mets est petite mais les propositions sont parfaites ! Nous avons commandé trois planchettes qui nous ont été apportées sur un plateau unique : fromage (brebis bio et alpage Au-de-Morge) et viande séchée, tartare de viande séchée que les Français appellent viande des Grisons sans que je sache pourquoi, et Pâtéro en croûte, soit du pâté de chasse. Tout était excellent et j’ai adoré les petits pots contenant le vinaigre d’abricot pour relever le tartare ainsi que le confit d’oignon rouge pour accompagner le pâté. Quant aux pains, le pain de seigle du Valais est mon préféré depuis toujours, surtout quand il est découpé comme ici en très fines tranches.

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Les petits pots de condiments sont tellement mignons qu’on aurait presque envie de repartir avec ! Tout est dans le détail.
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Le meilleur du terroir valaisan présenté sur un plateau en ardoise dans un cadre contemporain. J’adhère totalement !
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Limonades Opalin gingembre et framboise fabriquées à Orsières, VS.

J’ai trouvé cette adresse tellement sympa que je n’ai pas résisté longtemps à y retourner avec mes copines Andreia, Maryline et Gwendy pour déguster les mêmes planchettes complétées cette fois-ci avec du chèvre chaud sur toast et de la bière de Vollèges (Morentze et Tourbillon). Quant au dessert, il n’y en a malheureusement pas à la Fromathèque à part de la glace disponible au magasin (non, Andreia, la meringue et la crème double ne sont pas valaisannes mais fribourgeoises ;o)) mais qu’à cela ne tienne, la serveuse fort aimable nous a apporté une soucoupe avec un peu de chocolat, un geste qui a été très apprécié !

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Comment repartir de la Fromathèque les mains vides ? C’est une mission impossible ! La dernière fois, je suis rentrée avec un morceau de fromage de brebis lauréat du prix du meilleur fromage suisse dans sa catégorie en 2016 fabriqué sur place, une saucisse à l’ail et un pot de confiture pomme-poire dans mon sac Gucci.

Inutile de vous dire que la Fromathèque est devenu un passage obligé pour moi chaque fois que je « monte » au chalet et que notre cellier en construction sera rempli de toutes ces merveilles du terroir valaisan ! Nos invités vont être contents, je vous dis ;o)

Se réunir pour la brisolée

L’automne en Suisse est une saison marquée par des festivités très sympathiques qui méritent d’être connues et qui explique peut-être pourquoi Halloween a de la peine à s’implanter chez nous. Dans les cantons de Fribourg et du Jura, réputés pour la Bénichon pour l’un et la Saint-Martin pour l’autre, on ripaille dans la joie et la bonne humeur lors de repas gargantuesques composés en grande partie de salaisons et de cochonnaille, tandis qu’en Valais, mon canton d’origine, on se réunit en famille pour une brisolée un tantinet plus « civilisée » puisqu’il n’est pas question d’engloutir une dizaine de plats de viande à la suite, mais de partager des châtaignes grillées au feu de bois avec des fromages d’alpage, des fruits de saison et du pain de seigle, en buvant du moût et du vin nouveau de la région.

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La brisolée tire son nom du brisoloir qui est l’instrument qui sert à rôtir les châtaignes. On en trouve sous deux formes : une poêle percée de trous ou un cylindre que l’on fait tourner sur le feu avec une manivelle comme chez tante Williamine © Lobo.

Cette année, le mois d’octobre ayant été particulièrement doux et clément, nous nous sommes réunis avec ma famille, Lui, Lobo et Céline, dans le jardin de la grande maison de tante Williamine pour une brisolée en version royale, c’est-à-dire accompagnée de délicieuse charcuterie du cru (saucisse de cerf, poire de bœuf séché, jambon et lard blanc), joliment dressée sur des planches en bois de la Potagère, un petit commerce spécialisé en produits locaux et du terroir situé à Saint-Pierre-de-Clages près de Chamoson, où je ne manquerai pas de m’approvisionner quand le chalet 2.0 sera terminé.

J’aime plus que tout ces occasions de faire la fête et de se retrouver en petit comité autour d’un repas campagnard composé de produits d’excellente qualité, de verres remplis de petite arvine ou de syrah à la belle robe pourpre et d’un bon dessert, dans une atmosphère simple et chaleureuse animée de discussions enjouées et d’éclats de rire au fur et à mesure que les heures passent (et que l’alcool fasse son effet ;o)).

Pour clôturer cette belle journée, ma cousine nous a emmenés à la boutique Morand à Martigny qui propose tout un assortiment d’eaux de vie, de liqueurs et de sirops à tomber. Je suis ressortie du magasin avec deux grandes bouteilles de sirop à la violette et à la pomme du Valais et une bombe de mousse de Williamine, un procédé révolutionnaire qui permet de monter la célèbre eau-de-vie de poire comme une Chantilly pour aromatiser le café ou un dessert. Je ne suis pas la seule à apprécier les bonnes choses, c’est de famille !

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La viande séchée, le fromage d’alpage et le pain de seigle sont les mamelles du Valais.
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La bouteille d’Amarone, apportée par Lui, n’a rien à faire sur cette belle tablée 100 % made in Valais. Elle n’a d’ailleurs pas été ouverte.
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Le Paris Brest de Lucien Moutarlier n’est pas non plus valaisan mais je tenais à offrir le meilleur des entremets lausannois à tante Williamine qui raffole de ce gâteau.

Trouver un bon boucher

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Désolée, amis vegans pour la brutalité de cette photo de cadavre. Cet article ne vous est clairement pas destiné. Je vous remercie de passer votre chemin si cela vous choque, il y a tellement mieux à lire ailleurs sur le net !

Par les temps qui courent, il est politiquement incorrect de manger de la viande, rouge de surcroît déclarée cangérogène par l’OMS, mais en tant que bovino-porco-végétarienne*, j’aime vivre dangereusement et j’assume.

Je n’ai pas lu le livre « Faut-il manger les animaux ? » de Jonathan Safran Foer ni ne regarde les vidéos atroces d’animaux massacrés dans les élevages et les boucheries de la honte. Je ne souhaite pas non plus susciter ici un débat sur les bienfaits du végétarisme/végétalisme et je refuse de tomber dans une sensiblerie urbaine qui consiste à dénoncer la souffrance animale tout en se baladant avec un sac en cuir dans des bottines en daim et une doudoune remplie de plumes et son capuchon doublé de poils de coyote (n.b. : je n’ai rien contre le cuir, les plumes ni la fourrure). Puis, quoiqu’en disent les véganes, si on a des canines, ce n’est certainement pas pour se nourrir exclusivement de tofu et de graines germées.

Je mange de la viande et apprécie tout autant de manger végétarien un jour sur deux. Non pas par culpabilité mais parce que j’en ai envie et que cela me fait plaisir. Le vrai problème avec la viande, ne serait-il pas plutôt l’industrialisation à outrance qui pousse des technocrates à considérer les animaux comme de la marchandise rentable et non comme des créatures vivantes ? Toutes les fermes ne sont pas comparables et je pense qu’il est bon de soutenir les petits paysans et l’agriculture de proximité. Il y a un monde entre acheter une viande anémiée dans une barquette sous vide dont on ne connaît pas la provenance ou acquérir deux superbes entrecôtes de Simmental, race bovine de l’Oberland bernois à la chair subtilement persillée et fondante, que j’ai trouvées à la boucherie Nardi à Pully !

La boucherie Nardi, originaire de Cully, est une maison réputée qui fournit les meilleurs restaurants de la région lausannoise. Forte de six employés, elle s’est fait un nom avec la qualité de sa viande rassie sur l’os, sa charcuterie et les pâtés de Jacky Gorgerat que je goûterai une autre fois.

Il existe des joies simples dans la vie comme de ressortir de chez un excellent boucher avec un petit paquet de viande joliment emballé dans du papier et la perspective de s’offrir un délicieux dîner de bœuf grillé.

Chez Nardi | Grand-Rue 9 | 1009 Pully

*Certaines personnes se disent pesco- ou ovo-lacto-végétariens, je ne vois pas pourquoi  je ne pourrais pas être bovino-porco-végétarienne si ça me chante :o)

Une action minimaliste par semaine

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Respecter mon budget*

Mes parents m’ont appris la valeur de l’argent et même si je m’autorise de somptueux achats, j’ai toujours été une fourmi quant à la gestion de mon budget. Il y a différentes manières de contrôler ses dépenses courantes : noter chaque montant dans un carnet prévu à cet effet, utiliser la méthode des enveloppes, remplir le kakebo de Dominique Loreau que je ne recommande pas car je le trouve lourd et fastidieux à remplir ou utiliser l’application Weple Money de la compagnie coréenne Bumblebee Communications. Ce que j’aime dans cette application, c’est son design tout mignon et la simplicité de son interface qui permet d’avoir un aperçu clair des revenus et des dépenses effectuées en espèces ou par carte de crédit, par jour, par mois ou par catégories avec un suivi des épargnes.

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Bumblebee Communications a également sorti d’autres jolies applications comme Weple Habit, Weple Diary et Weple Today que j’utilise quotidiennement ainsi que OneThing pour les accros de la méthode Pomodoro.

Bumblebee Communications pour IOS 6.0 / compatible avec iPhone, iPad and iPod Touch

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Cesser de vouloir impressionner les autres

Pas plus tard que dimanche passé, Gwendy s’interrogeait sans oser me le demander ce que j’avais comme sac ;o) En fait, ce n’était pas un sac mais la trousse du kit beauté pour homme, signée Viktor & Rolf, de la classe affaires de la compagnie KLM que j’ai recyclée en pochette pour n’emporter que le nécessaire avec moi : argent, clé de la maison, clé de la voiture et basta. A noter que j’ai également la trousse du kit beauté pour fille qui est rose avec un joli nœud à la place de la boucle en cuir.

Cela m’est de plus en plus égal de savoir ce que les autres pensent de moi. Je ne suis pas une paire d’Aquazzura ni une robe Gucci, les deux maisons de luxe qui me parlent le plus en ce moment, je ne suis pas une pancarte publicitaire sponsorisée par des marques, je ne m’habille pas en fonction de ce que les fashionistas postent sur les réseaux sociaux, je suis juste moi… avec une trousse d’avion ;o)

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M’adonner à des loisirs qui stimulent la créativité

Avec 4 pelotes de laine ramenées par maman d’Aoste en Italie, j’ai tricoté cette écharpe toute douce sans suivre de modèle particulier. C’est la première fois depuis des lustres que je termine un ouvrage de tricot… A présent, il me reste à attendre les frimas de l’hiver pour la porter car pour l’instant, le temps est radieux sur toute la Suisse en ce beau mois de novembre et je ne vais pas m’en plaindre !

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Avoir un chat

Cela peut sembler peu minimaliste d’avoir un animal de compagnie (les poils, les soins, les dégâts, etc.), mais je ne saurais vivre sans Izzi qui m’apporte sa douce présence et me détend avec ses facéties. Izzi est une très belle et adorable chatoune qui ne se comporte pas du tout comme ma Kimchi adorée mais c’était le but et c’est tant mieux : de nature plus indépendante, elle fait le gros bébé quand ça lui chante (= s’installer dans nos bras tôt le matin ou le soir, ronronner comme une malade, enfouir le museau dans le creux du coude, le lécher et le pétrir avec ses pattes gantées de blanc), déteste qu’on la caresse sur le ventre, réclame qu’on la brosse ou qu’on lui donne de l’eau au robinet, ne bouge pas d’une oreille quand on la porte, panique quand il y a la femme de ménage, aime les yaourts orange et gingembre et les produits du terroir, se lasse très vite de ses nombreux jouets à l’exception du plumeau qui reste un must, adore sortir sur le balcon par tous les temps, aiguise ses griffes partout sauf sur son arbre, miaule peu mais jappe comme un chiot et respire la joie de vivre.

Bref, c’est petite fait partie intégrante de ma famille et je l’aime mon « bébé » ! ❤

Wisteria Birmans / Cathy Egli / 1907 Saxon / Suisse

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Lausanne, Chef-lieu du Canton de Vaud

 Apprécier ce qui m’entoure partout où je suis

J’ai la chance de voyager trop très souvent et de découvrir des endroits incroyables voire carrément improbables ;o) Cependant, je n’ai pas besoin de partir à l’autre bout du monde pour profiter des beautés de la nature ou pour arpenter les rues de ma ville avec un œil neuf à la manière d’une touriste. Il y a tant de choses à faire à Lausanne ! D’accord, ce n’est pas Séoul ni New York mais j’ai plein d’adresses où aller, des restaurants à tester et des boutiques à explorer. Et si cela ne me suffit pas, rien ne m’empêche de sauter dans ma voiture et d’explorer les cantons voisins que je connais fort peu. Dans mon programme, j’ai listé, entre autres, un concert de musique classique (Brahms et Mozart), une balade sur le pont suspendu du glacier 3000 aux Diablerets, un goûter chez Romain C. et des pâtes à Momo au restaurant du Pont de la Venoge.

FR

Goûter quelque chose de nouveau

Pour sortir de la routine, quoi de mieux que d’élargir sa palette de saveurs avec des nouveaux produits ? De passage chez Globus, je suis tombée sur ces fraises ananas (fragaria ananassae), qui n’est pas issue d’un croisement génétique entre une fraise et un ananas mais qui est la plus ancienne variété de fraises cultivées en Europe. Elle fut en effet importée du Chili il y a 300 ans par l’officier du génie maritime Amédée-François Frézier et on en trouvait dans les jardins du Roi Soleil à Versailles. Je ne dirais pas que c’est la meilleure fraise que j’ai mangée de ma vie mais sa couleur blanche et son léger parfum d’ananas sont étonnants et particuliers.

Globus SA / Rue du Pont 5 / 1003 Lausanne / Suisse

*Copyright (c) photos : Bumblebee Communications