Agir sur l’environnement

Ce matin, je suis allée jeter des bouteilles vides à la déchèterie sur le chemin du travail. Ceci ne constitue pas un exploit en soi puisque c’est notre devoir de citoyen suisse, mais comme beaucoup de personnes, je m’interroge sur mes habitudes de consommation et mon impact sur l’environnement.

On ne me verra pas manifester dans la rue pour le climat et on ne me verra pas manifester tout court. Je n’aime pas les mouvements de foule et je ne vois pas à quoi ça sert à part occuper les media et les réseaux sociaux. Je préfère me concentrer sur ce que je peux faire à mon échelle sans m’autoflageller pour autant car il faut vivre !

Au fond, l’objectif de toutes ces manifestations pro-climat est moins de sauver la planète Terre que l’espèce humaine. La Terre, elle, se porte bien et survivra sans nous. Depuis sa création, elle a connu plusieurs épisodes d’extinctions massives et je crois que ça lui est complètement égal de savoir si elle est peuplée de dinosaures, de cloportes ou d’humains.

Pour parler sérieusement, voici les mesures immédiates qui devraient être appliquées si nous voulions avoir un impact réel sur l’environnement et qui nous conduiraient tout droit à une dictature verte !

Je me demande bien ce qu’est un vol hors Europe non justifié : les vacances ? Quant à la loterie nationale pour gagner des billets d’avion, c’est sympa mais tu as presque autant de chance de gagner au loto et en plus, tu voyageras seul. Youpi ! La seule initiative applicable serait de voyager effectivement par la route ou le train pour les distances de moins de 4h.

Limitation des transports et plus de voitures neuves, il faudra qu’on m’explique comment les gouvernements vont faire avec un taux de chômage qui va exploser ! Quant au télétravail, je suis pour, mon entreprise nous encourage d’ailleurs à le faire.

Okay, il va falloir planter des patates au lieu du pré fleuri que j’avais prévu pour le chalet. On obligera les chômeurs de l’industrie automobile et des transports aériens à se recycler dans l’agriculture et seuls les riches pourront s’offrir de la viande, du café, du thé, du chocolat et des fruits exotiques. Est-ce cela le monde idéal ? Moi, il me fait froid dans le dos.

Plus de publicité en ligne = Adios réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, Google+, Tumblr, Snapchat, YouTube, etc.) ! En a-t-on vraiment besoin ? Là est la question en effet. Adios aussi la propriété individuelle, cependant, personne ne nous dit où ira l’argent des locations s’il n’y a plus de propriétaires ? A l’Etat ? Non merci ! Quant à la limitation d’1 kg de vêtements neufs par personne et par an, cela signifie qu’on n’aura droit qu’à un manteau et éventuellement à une chemise neuve par année. Ce sera l’extinction en masse de tous les influenceurs sur les réseaux sociaux ! Bye bye Kim K. et family !

Du moment où il n’y aura plus de réseaux sociaux, il y aura moins de besoins en électricité. En revanche, il va faire froid dans les chaumières mais c’est égal puisque les températures vont augmenter partout, autant que cela serve à quelque chose ! ;o)

En résumé, le modèle de vie zéro impact à adopter est celle de cette charmante Chinoise qui cultive et cuisine ses légumes dans un logement rudimentaire en terre battue… Elle n’a pas l’air malheureuse, note.

Malgré les apparences, elle a quand même un impact négatif sur l’environnement avec sa bouteille et son seau en plastique. Elle pourrait faire des efforts ! ;o)

De mon côté, je suis une vraie catastrophe en matière de transport : j’ai une voiture et je prends l’avion comme si je prenais le bus, souvent pour mes déplacements professionnels. Je suis cependant ouverte à toute proposition pour organiser 2 jours de réunion en visio-conférence avec 205 pays, on ne sait jamais !

Ce n’est toutefois pas une raison pour baisser les bras et je vais :

  • Marcher le plus possible ;
  • Cuisiner, ce que je fais de plus en plus. De toute façon, je n’achète jamais de plats industriels tout préparés ;
  • Continuer à recycler mes déchets ;
  • Consommer local ;
  • Limiter drastiquement mes consommations à l’emporter : boissons, nourriture, etc. ;
  • Favoriser les petits producteurs ;
  • Cultiver des fraises, de la salade, des courgettes, des herbes aromatiques ainsi que des framboises au chalet.
  • Faire du télétravail le plus souvent possible ;
  • Créer des hôtels pour les insectes et des abris pour les hérissons ;
  • Essayer de m’en tenir à 1 kg de vêtements neufs par année (pas facile mais ce sera l’occasion de voir ce qu’on peut dénicher dans les boutiques de seconde main. Les habits, on peut les laver mais en revanche, les chaussures déjà portées, je ne peux pas ! Oui, je suis une sale bourge snobinarde) ;
  • Apprendre à coudre si j’ai le temps mais il faut que je finisse mon tricot avant :o) ;
  • Scanner mes documents importants et les stocker sur des clés USB.

C’est tout ce que je veux faire pour le moment et non, je n’ai aucune intention de vendre le chalet pour vivre dans un espace de 30 m2 attribué dans un kolkhoze sous un système de néo-servage alimenté par la peur du réchauffement climatique. L’histoire nous a prouvé que les régimes totalitaires ne fonctionnaient pas et j’espère que nous n’arriverons jamais à une telle extrémité !

C’est la rentrée !

Octobre ne m’aura jamais rappelé autant la rentrée scolaire ! Je reviens du Japon où je suis restée un mois – de quoi me dépayser complètement, quel choc de comprendre à nouveau toutes les discussions des gens dans la rue ! – la température est fraîche, la petite Izzi retrouve son poil et sa collerette d’hiver, et les flaques sur la chaussée annoncent que les jours gris sont de retour.

J’étais partie de Suisse en laissant mon bureau net de tous dossiers à part une pile, l’ai retrouvé sous une masse de colis renfermant, entre autres, un livre en coréen et un foulard en soie thaïlandais que je vais utiliser comme furoshiki, la technique japonaise de pliage de tissu pour en faire des emballages, et de documents que je me suis empressée d’ouvrir et de trier.

C’est la rentrée parce que j’ai également une nouvelle Big Boss dont le leadership m’est inconnu pour l’heure mais je suis aussi curieuse et enthousiaste de découvrir ses décisions et ses orientations stratégiques que je l’étais en classe devant le programme de ma nouvelle maîtresse, dont je ne savais pas si elle serait sévère ou permissive, si elle se laisserait déborder ou si elle appliquerait une discipline de fer et surtout, si j’allais l’aimer ou pas ;o)

Certes, je n’ai préparé :

  • ni mon cartable : il faut décidément que je cesse de me balader partout avec le mini sac bleu Ikea, bien pratique mais pas très professionnel ;
  • ni mon agenda car mon année commence en janvier et non en septembre-octobre ;
  • ni mes cahiers : au travail, on est dans la politique du tout digital et zéro papier ;
  • ni mon plumier : j’ai une trousse Serendipity by Design Lab qui contient un stylo-plume S. T. Dupont, un stylo Cross avec mon prénom gravé offert par une Dame, un stylo rouge pour les corrections – un reste de l’école sans doute ;o) – un porte-mine que je n’utilise jamais – à virer ? – un effaceur d’encre Super Pirat, une clé USB rose de 8 GB, une épinglette en or et 50 centimes qui n’ont rien à faire là ainsi qu’un chiffon à carreaux Atypik pour nettoyer les surfaces des écrans de mon iPhone et de mon laptop.

car j’ai déjà tout ce qu’il me faut.

J’aurais cependant besoin de :

  • Refaire mon stock de collants ;
  • Acheter une paire de chaussures ou des bottines fermées pour tous les jours ;
  • Renouveler mes vieux pullovers usés.

Quant à mon programme automnal personnel, j’ai prévu de :

  • Inviter mes cousins et connaissances du Village à visiter le chalet ;
  • Organiser la brisolée avec tante Williamine et famille au chalet ;
  • Accueillir mes anciens camarades de l’ECAL (Ecole Cantonale d’Art de Lausanne) au chalet ;
  • Terminer la déco du chalet : je sèche sur le corridor et je dois finir ma chambre ainsi que commander des meubles pour le balcon, etc. ;
  • Cuisiner des plats et des desserts de saison. Le Thermomix a révolutionné ma vie !
  • Bloguer ! Hé oui, je ne sais pas si c’est un vœu pieux mais on verra ;
  • Pratiquer la patience, une qualité que je n’ai pas et qui me demande de gros efforts ;
  • Marcher et courir (mais pourquoi je veux toujours courir quand il fait froid et qu’il pleut ?) ;
  • M’occuper les mains pour mieux m’occuper l’esprit. Je me rends compte de plus en plus qu’il est extrêmement satisfaisant d’apprendre à créer de ses mains de A à Z, même si le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances. Cela m’aide à me concentrer sur le moment présent et à évacuer ma tendance à vouloir tout tout de suite.
Le moment le plus épanouissant pour moi au Japon, c’était le séjour à l’hôtel XYZ à Shirahama où j’ai passé mes journées et mes nuits à rêvasser dans la baignoire d’eau chaude des sources thermales sur le balcon en contemplant la mer et les étoiles et à rattraper mes heures de sommeil en retard, vêtue d’un simple yukata, léger kimono que je ne sais touours pas nouer.

Chercher l’inspiration chez Jeong Kwan

Continuons sur la lancée de mes sources d’inspiration. Comme vous pouvez le constater, mes icônes à moi ne sont pas des blogueuses mode ni de beauté, ni même des « influenceuses » sur les réseaux sociaux, mais des femmes qui ont pour point commun de faire la popote ;o)

Aujourd’hui, j’aimerais vous présenter Jeong Kwan, une nonne bouddhiste coréenne encensée par les plus grands chefs du monde : René Redzepi du Noma à Copenhague, Eric Ripert du Bernardin à New York, Mingoo Kan du Mingles à Séoul, entre autres. Traumatisée par la mort de sa mère, Jeong Kwan a décidé d’entrer dans les ordres à 17 ans pour éviter de devenir maman et d’avoir à infliger à son enfant cette douleur terrible qui a déchiré son cœur à jamais.

Depuis qu’elle est entrée au temple de Baekyangsa, elle a consacré toute sa vie à la méditation, au jardinage et à la cuisine de monastère, une cuisine vegan sans ail, oignon, cébette, poireau et ciboulette peu propices à un esprit calme et détendu. Elle cultive ses fruits et ses légumes sur un lopin de terre sans clôture ni pesticides (et tant pis si la moitié de la récolte est mangée par les bêtes, c’est le jeu ma pauvre Lucette), prépare ses propres sauces quitte à attendre 10 ans pour obtenir de la sauce soja (!) et met le dharma en pratique en apprêtant les produits de la terre avec conscience et savoir-faire.

Loin de moi l’idée de devenir nonne. Je suis bien trop vaniteuse pour me raser les cheveux (mon crâne n’est pas aussi beau que celui de Jeong Kwan) et j’aime trop la séduction et la compagnie des hommes pour renoncer à eux et à mon petit confort matériel. Ce qui me séduit et me trouble à la fois chez Jeong Kwan, c’est la sérénité qu’on lit sur ses traits. Comment fait-elle pour être pleine d’énergie alors qu’elle ne dort que 3 heures par nuit ? N’éprouve-t-elle jamais de ras-le-bol face à la monotonie de ses journées et n’a-t-elle jamais envie de voir ce qui se passe ailleurs ? Comment gère-t-elle ses désirs de femme et les pulsions de son corps ? Trop de choix et de possibilités tuent-t-ils la paix et l’harmonie intérieures ?

Me connaissant, ce n’est ni la méditation ni la religion qui vont apporter de réponses à mes interrogations. En revanche, j’ai une piste de réflexion à creuser à travers la réalisation de tâches quotidiennes simples, comme certaines d’entre-vous me l’ont écrit dans l’article précédent, telles que faire la cuisine et le ménage (j’ai une femme de ménage…), prendre soin de mon corps, de ma santé et de mes affaires et fabriquer quelque chose avec mes dix doigts. Je me rends compte que ma vie est trop dématérialisée et que j’ai perdu le contact avec mes sensations. Je veux éprouver la satisfaction du devoir accompli et prendre le temps de faire les choses bien plutôt que de les zapper ou de les considérer comme des corvées.

Tels sont les enseignements que je retire de Nancy Singleton Hachisu et de Jeong Kwan, qui sont peut-être incapables de rédiger un MoU (Memorandum of Understanding) et de faire des plans stratégiques à 4 ans, mais qui sont tellement plus avancées que moi dans la réussite de la vie qu’elles se sont choisies !

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Pas de cheveux, pas de maquillage, pas d’habits autres que ceux réglementaires du couvent, pas de distractions, serait-ce donc cela, vivre libre ?

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Je suis très attachée à la vaisselle et à l’esthétique des plats. Pour moi, la cuisine ne consiste pas uniquement à préparer quelque chose de bon mais aussi à savoir mettre les produits en valeur pour flatter les cinq sens.

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La beauté d’une cuisine dépouillée sans boîtes de conservation en plastique aux couleurs criardes.

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All photos (c) Internet.

Chercher l’inspiration chez Nancy Singleton Hachisu

Et maintenant, je fais quoi ?

Cette question me trotte depuis une année dans la tête, à présent que la succession de papa et de maman est liquidée et que le projet de reconstruction du chalet de grand-papa Louis arrive bientôt à son terme.

J’entends encore maman me dire que je ne suis pas obligée de courir sans cesse après un but et que je peux simplement « me reposer et profiter de la vie » mais j’ai besoin de m’occuper les mains et l’esprit.

J’ai passé ces derniers mois à réfléchir sur ma situation. Il y a des choses dont je n’ai plus envie comme la vacuité de certaines relations, le paraître et les faux-semblants, les soirées mornes que je préfère passer seule à la maison plutôt qu’en compagnie d’ivrognes et, plus globalement, le trop plein de tout : la gloutonnerie et les émotions négatives qui m’amènent à vider le frigo, les voyages qui ne me font plus rêver mais que j’accepte pour accompagner Lui qui ne tient pas en place (je suis incapable de dire en quelle année je suis partie à Goa, à Hong-Kong, à New York ou à Singapour), les objets dont je n’ai pas besoin et qui s’entassent, les dossiers qui s’empilent sur mon bureau…

Si cela ne tenait qu’à moi (mais justement, cela ne tient qu’à moi !), je mettrais le feu à toutes mes affaires et partirais sur la route avec Izzi sous le bras. Pour aller où ? Sans doute une semaine ou deux à Gravetye Manor dans le West Sussex en Angleterre pour réfléchir avant de rentrer en Suisse où je chercherais un endroit où me poser quelque part à la campagne.

Je crois que j’adorerais vivre comme Mimi Thorisson qu’on ne présente plus, partie s’installer dans le Médoc avec son mari, ses sept enfants et ses 20 chiens, un pari loin d’être gagné d’avance, ou comme Nancy Singleton Hachisu, une Américaine qui a quitté sa Californie natale pour étudier le japonais au Japon (bah oui, c’est mieux ;o)) et qui n’en est plus repartie par amour pour Tadaaki, son fermier de mari. J’aime ces trajectoires de vie où, par la magie des rencontres et une bonne dose de courage et de volonté, on se retrouve à sublimer le quotidien dans des endroits inattendus et improbables.

Je ne connais pas Nancy Singleton Hachisu mais je m’extasie devant son intérieur qui mêle l’architecture traditionnelle japonaise et le confort des meubles occidentaux, la beauté rustique de sa vaisselle et de ses théières en terre cuite dépareillées, la cuisine chaleureuse, pas très bien rangée, où l’on sent qu’elle prend du plaisir à confectionner des plats simples et goûteux avec les produits issus de la terre cultivée par son mari.

Bien entendu, la réalité ne doit pas être rose tous les jours et on sent qu’il y a énormément de travail derrière toutes ces photos mais j’aimerais, moi-aussi, mener une existence plus simple et plus lente, au rythme de la nature et des saisons, une liberté essentielle à laquelle j’aspire au fond de moi.

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(c) All photos: Internet.

Déjeuner à la Fromathèque

La Fromathèque
Route du Grand-Saint-Bernard 28
1921 Martigny-Combe

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La malbouffe, ce n’est pas le genre de la famille ! D’abord, parce que nous aimons manger, ensuite parce que nous aimons découvrir de nouvelles adresses gourmandes mettant en valeur les produits frais et du terroir.

Un soir que nous quittions le chantier du chalet, mon Frangin m’a proposé de nous arrêter à la Fromathèque à Martigny, le temple des meilleurs produits artisanaux du canton du Valais, réputé pour son pain de seigle aux noix, sa viande séchée et son lard sec, ses abricots et ses asperges, ses fromages de montagne, ses eaux de vie (Williamine et Abricotine Morand) et ses vins rouges et blancs : Cornalin, Fendant, Humagne, Syrah, Salvagnin entre mille autres délicatesses !

Le bar était plein ce samedi mais nous avons réussi à trouver une table sans trop de difficulté. Contrairement à la carte des vins, la carte des mets est petite mais les propositions sont parfaites ! Nous avons commandé trois planchettes qui nous ont été apportées sur un plateau unique : fromage (brebis bio et alpage Au-de-Morge) et viande séchée, tartare de viande séchée que les Français appellent viande des Grisons sans que je sache pourquoi, et Pâtéro en croûte, soit du pâté de chasse. Tout était excellent et j’ai adoré les petits pots contenant le vinaigre d’abricot pour relever le tartare ainsi que le confit d’oignon rouge pour accompagner le pâté. Quant aux pains, le pain de seigle du Valais est mon préféré depuis toujours, surtout quand il est découpé comme ici en très fines tranches.

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Les petits pots de condiments sont tellement mignons qu’on aurait presque envie de repartir avec ! Tout est dans le détail.

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Le meilleur du terroir valaisan présenté sur un plateau en ardoise dans un cadre contemporain. J’adhère totalement !

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Limonades Opalin gingembre et framboise fabriquées à Orsières, VS.

J’ai trouvé cette adresse tellement sympa que je n’ai pas résisté longtemps à y retourner avec mes copines Andreia, Maryline et Gwendy pour déguster les mêmes planchettes complétées cette fois-ci avec du chèvre chaud sur toast et de la bière de Vollèges (Morentze et Tourbillon). Quant au dessert, il n’y en a malheureusement pas à la Fromathèque à part de la glace disponible au magasin (non, Andreia, la meringue et la crème double ne sont pas valaisannes mais fribourgeoises ;o)) mais qu’à cela ne tienne, la serveuse fort aimable nous a apporté une soucoupe avec un peu de chocolat, un geste qui a été très apprécié !

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Comment repartir de la Fromathèque les mains vides ? C’est une mission impossible ! La dernière fois, je suis rentrée avec un morceau de fromage de brebis lauréat du prix du meilleur fromage suisse dans sa catégorie en 2016 fabriqué sur place, une saucisse à l’ail et un pot de confiture pomme-poire dans mon sac Gucci.

Inutile de vous dire que la Fromathèque est devenu un passage obligé pour moi chaque fois que je « monte » au chalet et que notre cellier en construction sera rempli de toutes ces merveilles du terroir valaisan ! Nos invités vont être contents, je vous dis ;o)