Un achat par semaine 2019 – Nos 1 et 2

Thermomix TM5 et TM6
Vorwerk

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Les personnes qui me connaissent savent que je suis plus douée pour lancer des réseaux internationaux et établir des stratégies et des plans d’actions sur 4 ans que de faire la cuisine, le ménage et le repassage.

Il m’arrive de temps en temps d’avoir des crises de rangement aigu qui me font plier toutes les affaires que je trouve comme Marie Kondo mais je suis plus une femme 2.0 qu’une fée du logis.

Disons que j’ai de la peine à imaginer que le ménage pourrait m’épanouir même si je comprends la satisfaction que l’on peut éprouver devant un intérieur immaculé, des fenêtres propres et des draps fraîchement repassés. En voyant maman être de méchante humeur chaque vendredi matin, jour du ménage, j’ai grandi avec l’idée que les tâches domestiques étaient synonymes de corvées à exécuter si l’on ne veut pas vivre dans une tanière qui pue le vomi de vautour. Comment je m’en sors alors ? Comme dans toute entreprise qui peut se le permettre, je sous-traite !

D’ailleurs, les hommes ne s’y sont pas trompés : accomplir une tâche ingrate sans être payé, non mais ça va la tête ?

Il n’y a qu’au chalet où je prends vraiment du plaisir à aspirer, astiquer, récurer et nettoyer. Sans doute parce que tout est neuf et parce que j’ai pu choisir tous les éléments et matériaux de construction. C’est d’ailleurs en réfléchissant à compléter la batterie de cuisine du chalet que j’ai commencé à chercher le robot de cuisine le plus polyvalent possible mais sans un million d’accessoires en pièces détachées qu’on n’utilise jamais et qui encombrent les tiroirs (ce ne sera pas toi, joli KitchenAid).

Thermomix TM5 (c) photo : Cookomix

Je ne sais pas comment je suis tombée sur le Thermomix. Probablement en tapant des mots clés dans un moteur de recherche. Toujours est-il que j’ai découvert le TM5, le robot cuiseur qui fait tout : hacher, mixer, trancher, peser, cuire, mijoter, pétrir, moudre, etc., avec une simplicité déconcertante : un écran, un bouton et c’est tout. Steve Jobs aurait aimé.

Quant aux accessoires, ils sont aussi réduits au minimum : un bol de mixage muni d’un couvercle et d’un couteau, un panier vapeur, un plat à double étage pour les cuissons à la vapeur, un gobelet doseur et une spatule, le tout passant à la machine à laver.

L’achat d’un Thermomix n’étant possible qu’en vente directe auprès d’une conseillère spécialisée, j’ai contacté ma chère amie Samichou, une pro de chez pro du Thermomix puisqu’elle forme les conseillères régionales, qui m’a invitée chez elle pour une soirée sympa : atelier de cuisine et repas en famille.

Quand Samichou m’a annoncé que j’allais préparer un menu pour 5 personnes composé de focaccia et de mojito pour l’apéritif, de quinoa vapeur, filet de saumon sauce basilic et de salade de légumes en plat principal et d’un sorbet à la framboise pour le dessert, je me suis dit que j’y passerais la nuit et que nous irions nous coucher le ventre vide. C’était sans compter la magie du Thermomix ! J’ai été convaincue par ce robot dès la première préparation (le sorbet à la framboise) et j’ai voulu signer le contrat quand on a enchaîné avec le mojito.

En un clin d’œil et sans aucun effort (juste appuyer sur des boutons), nous nous sommes attablés devant un dîner sain et délicieux. Tout était réussi ! A tel point que je me demande comment on peut rater des plats avec un Thermomix.

Thermomix TM6 (c) Cookidoo
Regardez comme les femmes sont contentes ! (c) photo : Cookidoo
Il n’y a pas que les femmes mais les hommes aussi ! (c) photo : Cookidoo

Depuis ma rencontre avec Momix, mon prrrrrrééééciiieux, j’ai développé un attachement fort pour cet appareil et il m’est tout simplement inconcevable de vivre sans lui ! A tel point que je n’ai pas pu m’en séparer quand on me l’a livré à la maison pour l’amener au chalet. Par conséquent, je n’ai pas eu d’autre choix que d’en commander un autre à Samichou et cela tombait bien car Vorwerk, la marque allemande qui produit ces petits bijoux culinaires, a lancé le TM6, la version upgradée du TM5 disponible en juin 2019, avec un écran tactile plus large, le service Cookidoo (plateforme de recettes) intégré, les modes pétrin, bouilloire, mijotage jusqu’à 8h de cuissons basses et hautes températures, fermentation pour réaliser des yogourts, sous-vide plus auto-nettoyage de la cuve.

Momix 5 ira au chalet tandis que Momix 6 restera à la maison. J’espère que Momix 5 ne se sentira pas trop seul là-haut mais il pourra communiquer avec ses futurs copains la pompe à chaleur Domotec, le four Siemens, le lave-linge Hoover qui sont tous équipés du WiFi ;o)

Poulet aux légumes d’hiver. L’asperge n’est pas un légume d’hiver mais j’ai utilisé une conserve.
Golden Green Smoothie (c) Kimberly Snyder
Goulache

Avec Momix, j’ai cuisiné du poulet aux légumes d’hiver (photo), un curry de poisson au curcuma, de la goulache (photo), une blanquette de veau, un drink pamplemousse-mangue, du papet vaudois, de la salade de carottes, une salade thaï au bœuf et le fameux Golden Green Smoothie de la prêtresse vegan Kimberly Snyder.

Momix 5 et Momix 6 sont les achats les plus intelligents de ma vie !

Happy Me

Je me rends compte que le titre de cette série d’articles est franchement niais mais on fera avec. Chaque fois que je le lis, j’ai la chanson « Happy » de Pharrell Williams qui me trotte dans la tête et qui lasse à force de l’avoir trop entendue :

Because I’m happy, clap along if you feel like a room without a roof, because I’m happy, clap along if you feel like happiness is the truth…

Début novembre, j’étais en train de me morfondre et de désespérer de ne pas trouver un projet aussi enthousiasmant que la reconstruction du chalet de grand-papa mais ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Je me suis réveillée un matin avec une idée passionnante que je veux mener à bien, à tel point que je me suis inscrite à une formation au mois de mars l’année prochaine.

Je veux faire partie de la brigade du Chef Philippe Etchebest dans la prochaine édition de Top Chef ! :o)

En fait, c’est une démarche personnelle que je porte en moi depuis des années, dont j’étais vaguement consciente et que j’ai toujours repoussée parce que je ne me sentais pas prête. J’en avais discuté avec maman quelques semaines avant sa mort et elle m’avait encouragée à la faire. « Oui, peut-être un jour, quand je serais à la retraite », lui avais-je répondu sans grande conviction et sans savoir que cela allait devenir une évidence pour moi deux ans plus tard.

J’ai encore une autre envie pour « quand je serais à la retraite » : promener les chiens à la SPA et adopter celui ou celle avec qui j’aurais le plus de feeling pour le/la sortir de là. Mon mode de vie ne me permet pas d’avoir un chien : je ne veux pas le laisser seul toute la journée dans un appartement. Mon Frangin m’a raconté qu’un de ses collègues qui promenait un husky avait exprimé à la SPA son désir de le recueillir chez lui mais ces derniers l’ont confié à quelqu’un d’autre. C’est pourri.

En attendant, j’ai besoin de mener la vie la plus équilibrée et la plus joyeuse possible et mon programme Happy Me m’aide beaucoup à me concentrer sur l’instant présent.

UNE BOISSON

Pumpkin Spice Latte (CHF 8.50 + 1.50 de pourboire) chez Ca passe crème

La mode est aux coffee shops à Lausanne. De nombreux établissements ont ouvert leur porte pour offrir des espaces où l’on se sent bien et où l’on prend le temps de savourer des cafés, des thés et des latte avec des collations à consommer sur le pouce. Je constate qu’en ville, il y a une réelle volonté de consommer bio, local et éthique, une tendance certes très bobo mais qu’il est bon de soutenir. Cette année, j’ai délaissé le Pumpkin Spice Latte de Starbucks pour le remplacer par celui de Nawaï Li, une création en édition limitée pour Ca passe crème qui se démarque de la concurrence par son accueil des plus souriants et des plus sympathiques.

Ca passe crème ! Boulevard de Grancy 45, 1006 Lausanne

UN PRODUIT DE BEAUTE

Gommage pour les visage à la feuille d’arbre à thé (c) photo : Aesop

Je crois que j’ai payé plus de CHF 30.- pour ce gommage Aesop à base de feuilles d’arbre à thé moulues, de coquilles de noix broyées et d’argile. Je ne me souviens plus du prix exact car cela fait plus d’une année que je l’ai. A l’époque, je cherchais un produit exfoliant pour le visage sans micro-billes en plastique qui finissent dans les océans (8 milliards de micro-billes dans les cosmétiques rejetés chaque jour !) et j’ai trouvé mon bonheur chez Aesop, une de mes marques de beauté préférées. Une fois par semaine, je mélange un peu de poudre de gommage à mon gel nettoyant pour le visage, je masse délicatement et rince le résidu à l’eau tiède et me voilà toute propre avec une peau toute lisse !

Globus, rue du Pont 5, 1003 Lausanne

UNE RECETTE

Momo, le Thermomix de mon amie Samichou, qu’elle a décoré avec de jolis tickers fleurs d’hibiscus et papillons

Pas une recette, mais 7 recettes ! Occupée à dresser la liste des ustensiles de cuisine à acheter pour le chalet et souhaitant un minimum d’appareils électroménagers, je me suis rappelé qu’il existait le Thermomix, un robot capable de cuire, mixer, mélanger, fouetter, remuer, cuire à la vapeur, peser, émincer, moudre, émulsionner, pétrir, etc. J’ai donc contacté mon amie Samichou, représentante Thermomix entre bien d’autres choses, qui m’a invitée tester la bête chez elle. En m’amusant et sans aucun effort, j’ai réalisé grâce à ses instructions un menu complet comprenant apéritif, entrée, plat principal et dessert (focaccia et Mojito, salade de légumes, quinoa, légumes à la vapeur, filet de saumon et sa sauce chaude au basilic, sorbet framboise) que nous avons dégusté avec son mari et ses enfants, soit 5 personnes.

Livrée à moi-même dans une cuisine, il m’aurait fallu une journée entière pour cuisiner tout ça. Et encore, j’aurais paniqué devant l’ampleur de la tâche ! Réaliser une focaccia, moi ? Mais oui, bien sûr, à la retraite ! ;o) J’ai été conquise dès mon premier essai avec le sorbet aux framboises et je savais que j’allais acheter le Thermomix quand nous avons enchainé avec le Mojito.

Thermomix, coordonnées de mon amie Samichou disponibles par e-mail : koyangi.blog@gmail.com 

UN OBJET EN MOINS


2 cartes Cats & Dogs, 2 cartes de fidélité Artea Bubble Tea et Kony Bubble Tea et un bon pour un café Nespresso à l’emporter. « Allez, jette-moi ça ! Pense au temps qu’il te faudra pour obtenir une boisson gratuite (mais, il ne me reste plus qu’un tampon pour un Bubble Tea gratuit chez Kony ?) ! Est-ce que cela en vaut la peine ? », dixit la Polonaise qui a raison

« Mais c’est quoi toutes ces cartes ? », s’est exclamée la Polonaise en me voyant sortir une pile de cartes de mon porte-monnaie.

En principe, je n’ai sur moi que ma carte bancaire UBS, une carte de crédit Visa, une carte d’identité, mon permis de conduire, ma carte d’assurance et mon Pass Pathé pour le cinéma, ce qui fait quand même 6 cartes (la Polonaise me conseille de laisser ma carte d’identité à la maison, mon permis de conduire suffit en Suisse pour prouver mon identité) mais cette fois-ci j’avais en plus :

  • Une carte bancaire Maestro BCV. J’ai deux comptes bancaires : UBS pour mon salaire et mon compte courant et BCV pour les grosses dépenses comme le chalet.
  • Une carte Pfister meubles : c’est vrai que je n’ai pas besoin de l’avoir 24/24 avec moi mais comme je n’ai pas encore choisi tous les meubles pour le chalet, elle peut m’être utile.
  • 5 cartes de fidélité (cf. photo) que oui, je peux jeter.

UN RESTAURANT

Un brunch au Café Saint-Pierre

Je grand petit-déjeune (le mot français pour bruncher) beaucoup ces derniers temps mais c’est un peu l’offre que proposent les restaurants le week-end à midi. Après le café Balzac à Morges dont le service nous avait déplu, la Polonaise et moi, nous nous sommes attablées au café Saint-Pierre à Lausanne, en essayant tant bien que mal de caser Roky, qui est un amour de boxer, à nos pieds, tant le restaurant est archi-bondé le dimanche.

Vivi Kola n’est pas le seul Cola suisse, il y a également le Sinalco Cola en vente uniquement pour les professionnels de la restauration. Dommage !

Tandis que la Polonaise commandait un cheeseburger de la boucherie Nardi à Cully (une super boucherie où j’achète de temps en temps de la bonne viande), un mimosa (cocktail à base de jus d’orange et de mousseux) et un pain perdu aux fruits rouges en dessert sur ma recommandation, j’optais pour l’assiette « Tu plais à ma mère » avec le pain perdu susmentionné, une salade de fruits frais, deux œufs au plat, une petite salade mêlée, un chocolat Balzac (je vous ai dit qu’on le trouvait partout), une orange pressée et un Vivi Kola Zéro, le premier Cola suisse d’Eglisau depuis 1938.

Le café Saint-Pierre est une très bonne adresse où aller bruncher, allez-y, même s’il y a trop de monde !

Café Saint-Pierre, place Benjamin-Constant 1, 1003 Lausanne

UN DESSERT

Pavlova aux fruits rouges maison. Miaaaaammm !!!

Le chef pâtissier qui a créé ce dessert tout en meringue croustimolle © mon Frangin, (= croustillante à l’extérieur, moelleuse à l’intérieur) nappée de crème et de fruits, devait être fou amoureux de la ballerine russe Anna Pavlova pour sortir une pareille merveille ! L’histoire ne nous dit pas ce qu’il est advenu de leur romance supposée (Anna Pavlova prit 30 kg, dut renoncer à sa carrière de danseuse étoile et mourut, seule et désargentée, d’un excès de cholestérol), mais je dis oui à l’amour, surtout quand il est aussi gourmand !

UN MOMENT

Aïka dans les jambes de son papa humain

J’ai une nouvelle petite cousine qui s’appelle Aïka. Elle a deux mois, un poil bouclé, des oreilles douces comme du velours, des petites dents de lait pointues et une truffe humide spécialisée à chercher des… truffes ! C’est la nouvelle chienne Lagotto Romagnolo de tante Williamine qui, pour l’heure, lui apprend à obéir et à être propre. Elle est trop chou, super vive et mordille tout ce qui est à sa portée (Aïka, pas tante Williamine qui est trop chou aussi, enfin, on se comprend ;o)) !

Après cette présentation officielle, nous avons été avec mes cousines faire le tour des caves à la Cinquième Glorieuse au salon Epicuria à Martigny où j’ai terminé allongée sur le brancard des samaritains, prise d’un énième malaise vagal (quand je suis fatiguée ou stressée, qu’il fait trop chaud ou qu’il y a trop de monde, mon corps se met en mode off et je perds conscience. C’est embêtant car je ne sais jamais quand cela m’arrive et où je vais tomber mais ce n’est pas grave pour ma santé. Idem pour les personnes qui s’évanouissent à la vue du sang).

J’ai toutefois eu le temps de goûter aux vins des caves Ardévaz de la famille Boven (famille au sens propre et figuré) et du Vidomne (il faut absolument que je commande du Bâton rouge) de Saint-Pierres-de-Clages ainsi qu’un surmaturé de la cave Marie-Thérèse Chappaz de Fully, dont j’admire l’engagement et les efforts pour cultiver sa vigne en permaculture avec un cheval.

Salon Epicuria, CERM, rue du Levant 91, 1920 Martigny