Jeter 50 objets une bonne fois pour toutes

Cela fait déjà 21 jours que nous avons souhaité une bonne ou une meilleure année 2021 et que la Suisse s’est reconfinée depuis hier jusqu’à fin février… Comme la plupart des gens, je pense, j’ai rêvé d’avoir suffisamment de temps devant moi pour m’occuper de mon intérieur au sens propre et figuré, de cuisiner, de lire, de flemmarder et de rester toute la journée en pyjama. Hé bien, c’est le moment de le faire à présent que les restaurants et les commerces non-essentiels sont malheureusement fermés !

Je vais essayer d’écrire quelques articles sur le thème de « comment puis-je m’occuper en période de pandémie sans sombrer dans la dépression ou dans l’alcool, déjà que ce n’est pas rigolo en hiver alors qu’il fait nuit, froid et qu’on manque cruellement de vitamine D, que les seules personnes que je vois sont masqués ou sur Zoom et que les seuls exercices physiques que je pratique se font avec une Wii U GamePad ?»

Comme dans la règle des trois unités du théâtre classique français, résumée par Boileau dans l’Art poétique en 1674 (une réminiscence de mes études dans mon école privée des bonnes sœurs catholiques), il se trouve que la pandémie nous plonge dans les unités de temps (semi-confinement jusqu’en février 2020), de lieu (à la maison pour ceux qui font du télétravail comme moi) et d’action (ce n’est pas comme si on avait une tonne d’activités à faire puisque les restaurants et les commerces non-essentiels sont fermés ainsi que tout ce qui se rapporte aux loisirs et à la culture :o( Bref, il ne nous reste plus que le boulot et le dodo, super !).

J’ai trouvé cette liste de « 50 objets à jeter une bonne fois pour toutes » dans le 20 Minutes que tout le monde lit car il est gratuit et je me suis dit que ce serait intéressant de m’y atteler. Si le semi-confinement est difficile à vivre, je me réveillerai au moins avec un chez moi propre et ordonné ! :o) Sauf que j’ai déjà jeté la plupart des 50 objets et que du point de vue du rangement et du ménage, je n’ai pas grand-chose à faire à part nettoyer la cuisine, la salle de bain et la litière des chats, lancer les robots aspirateur et laveur de sols et amener mon linge à repasser au pressing (tiens, est-ce que le pressing est-il considéré comme un commerce essentiel comme les fleuristes, les chocolateries et les boutiques de macarons Ladurée ? Il faut que je me renseigne car sinon je vais m’habiller avec des vêtements froissés mais comme personne ne me voit, ce n’est pas grave, en plus, les leggings, cela ne se repasse pas ! :o)).

Voici donc la liste et mes commentaires :

  1. Le tas de magazines que vous avez gardés pour trouver l’inspiration. Je n’achète plus de magazines, donc, l’affaire est réglée ! Je viens aussi de demander à Lausanne Cités, le journal gratuit de la ville de Lausanne, de me retirer de leur liste de distribution car je ne le lis pas. Il paraît que je vais recevoir un autocollant à mettre sur ma boîte à lettres où j’ai déjà la plaque « Pas de publicité ». Effet secondaire, je ne reçois plus que des factures à présent, youpi ! :o(
  2. Les vieux médicaments qui ne font probablement pas de mal mais qui ne servent plus vraiment non plus. Je n’ai qu’une boîte d’aspirines et les médicaments sur ordonnance que je dois prendre et c’est tout. Idem pour les chats.
  3. Le tas de tickets de caisse tout froissés qui se trouvent dans le tiroir fourre-tout. Dans mon tiroir fourre-tout, on trouve des torchons, un double de clés, des cure-dents, des sachets en plastique que j’utilise pour la litière des chats, des post-it, mais pas de tickets de caisse.
  4. Tous les stylos qui ne fonctionnent plus. J’ai un stylo plume S. T. Dupont Défi Grille et un stylo bille Cross avec mon prénom gravé que l’on m’a offerts et qui fonctionnent à merveille. J’ai aussi gardé la Montblanc de papa mais je ne l’utilise pas.
  5. Les produits cosmétiques périmés, notamment les crèmes solaires et hydratantes. Comme je n’ai qu’un produit cosmétique de chaque que je remplace une fois que je l’ai terminé, la question ne se pose pas pour moi.
  6. Les modes d’emploi d’appareils qui ne sont même plus en votre possession. Ou encore mieux, tous les modes d’emploi, vu qu’on trouve la plupart d’entre eux sur Internet. Je suis d’accord pour jeter tous les modes d’emploi, y compris les garanties. Je n’ai jamais utilisé la moindre garantie !
  7. Les boucles d’oreilles dont vous avez perdu la jumelle il y a déjà deux ans. Ce point ne me concerne pas, je n’ai pas les oreilles percées donc j’ai zéro boucle d’oreille ! :o)
  8. Les vernis à ongles durcis ou dans des couleurs que vous ne porterez de toute façon jamais. Je me souviens de la mode des vernis O.P.I. et Essie que les filles collectionnaient il y a quelques années, certaines avaient mêmes des meubles ou des réfrigérateurs spéciaux pour les conserver. Je ne sais pas ce qu’elles ont fait de leurs vernis mais je n’ai jamais eu envie de collectionner quoique ce soit. Quant aux vernis, je n’en ai pas car je vais chez Jessica de Beauté Attitude pour mes manucures. Merci Jessica ! ❤
  9. Les câbles d’appareils qui ne sont plus en votre possession depuis belle lurette. Je n’ai que les câbles des appareils que j’utilise.
  10. Les jouets (pour enfants) avec lesquels plus personne ne joue. Pas d’enfants donc pas de jouets pour enfants :o) J’ai même donné mon Monchhichi, c’est dire !
  11. Le réveil que vous n’avez plus utilisé depuis 2013 parce que vous vous réveillez avec votre smartphone. Je n’ai jamais eu de réveil, en fait, maintenant que j’y pense.
  12. Les coussins décoratifs qui ne vous plaisent en fait pas du tout. Là, c’est tout le contraire, j’ai envie d’acheter des coussins pour mon chez moi à Lausanne et pour le chalet. Des coussins dans les tons blancs, gris et/ou violet pour mon canapé à Lausanne et des beaux coussins en plume avec des housses en soie (mon amie Corachou m’a dit que la soie, c’était excellent pour les cheveux) pour ma chambre au chalet.
  13. La pièce de rechange que vous avez en trois exemplaires pour quelque chose qui ne s’est encore jamais cassé. Alors, là, je ne vois pas ce que j’aurais en trois exemplaires qui auraient besoin d’une pièce de rechange ?
  14. Un pantalon avec lequel vous ne pouvez pas vous asseoir tellement il est serré. Je n’ai aucun pantalon trop serré, je n’ai que des leggings avec des trous :o) Même plus car je l’ai jeté !
  15. Des chaussures qui sont certes jolies mais qui vous font extrêmement mal aux pieds. Je déteste mes Louboutin parce qu’elles me font mal aux pieds et je déteste les Louboutin tout court aujourd’hui car je les trouve belles mais ringardes. Je les garde malgré tout parce qu’elles font leur effet quand je les porte… Le syndrome de la Petite Sirène sans doute (soupir).
  16. Les sous-vêtements que vous ne portez plus que les jours où vous êtes sûr(e)s que personne ne vous verra en petite tenue. En plus de la lingerie, j’ai des sous-vêtements basiques en coton mais je ne vois pas pourquoi j’aurai honte de les porter.
  17. Le vêtement jamais porté qui est accroché dans votre armoire depuis deux ans parce qu’il faisait partie de vos pièces préférées. J’aime tous les vêtements dans mon armoire. Je donne ceux qui ne me plaisent plus.
  18. Les poids pour la musculation pour lesquels vous étiez tout feu tout flamme au moment de les acheter, mais que vous n’avez jamais utilisés par la suite. Cela me fait penser que je veux acheter un tapis de gym mais j’hésite. J’utilise mon tapis de bain pour l’instant pour mes exercices à la maison.
  19. Les jouets et la nourriture pour animaux que votre chien ou votre chat n’aime pas. Je crois que c’est comme pour les enfants, c’est fou la quantité de jeux que j’achète pour Kumba et Kaly qui y jouent un moment puis plus du tout. J’en cache certains que je ressors au fur et à mesure. Quant à la nourriture que Kumba et Kaly ne mangent pas, je les donne à ma copine Madame. Ses chats sont nettement moins difficiles que mes Raggies pourris gâtés !
  20. Les livres de recettes que vous n’avez de toute façon jamais utilisés. Au contraire, je veux acheter le grand livre de la cuisine française de Jean-François Piège qui est en rupture de stock !
  21. Le parfum que vous trouvez un peu trop lourd/fleuri/sucré. Je n’ai qu’un seul parfum ou plutôt une eau de toilette : Patchouli de Réminiscence. J’adorais Philosykos de Diptyque mais on le sentait partout et j’aime avoir une signature olfactive.
  22. Les objets publicitaires que vous avez reçus à des manifestations, mais que vous n’avez jamais portés parce que vous ne voulez pas ressembler à un panneau publicitaire ambulant. Je donne la plupart des objets que je reçois à notre réceptionniste uruguayenne pour faire des heureux dans son pays.
  23. Les rouges à lèvres qui ont une odeur de rance. Je n’ai qu’un tube de rouge à lèvres : le rouge pur couture no 1 de Yves-Saint-Laurent qui n’a pas le temps de sentir le rance.
  24. Les porte-clés dont vous ne vous servirez jamais. J’ai deux porte-clés : un ours Prada pour Lausanne et un joli cœur en peau de vache offert par ma cousine Mumu pour le chalet.
  25. Le sac en toile imprimé que vous avez en cinq exemplaires du tiroir à sacs. Euh… C’est du français, ça ? On dirait moi quand je parle :o) Je ne vois pas du tout de quoi il s’agit ?
  26. Tous les sacs en papier et plastique déchirés ou sales. Je conserve les sacs en plastique pour jeter la litière des chats mais ils ne sont pas déchirés (ça vaut mieux pour la litière :o)) ni sales (enfin si, quand j’y mets la litière souillée :o)).
  27. Les vieux vases qui n’ont encore jamais vu une fleur. Pas de vieux vases. J’ai gardé les beaux vases en cristal de maman.
  28. Les serviettes à mains qui sont rêches et délavées qu’elles ne donnent pas envie de s’essuyer avec. Là aussi, je doute que c’est du bon français ! :o) J’ai une serviette de toilette pour les mains (je dois en acheter deux) et trois draps de bain.
  29. Les jeux que vous trouvez de toute façon idiots, auxquels vous perdez toujours ou dont il manque une partie des pièces. Aucun jeu de société chez moi, je joue en ligne.
  30. Les élastiques à cheveux détendus. Cela me rappelle Béa Johnson, la papesse du Zero Waste Home, qui ramassait les élastiques à cheveux par terre dans la rue au lieu d’en acheter. Beurk.
  31. Les pullovers en laine à trous irréparables. Je n’en ai pas. Des pullovers en laine, oui, mais sans trous.
  32. Les vieux DVDs pour lesquels vous n’avez même plus de lecteur. A l’heure de la télévision numérique, quel est l’intérêt d’avoir des DVD ? D’ailleurs, cela n’existe plus les magasins qui loue des DVD. Je n’ai pas de lecteur, juste une Playstation qui peut lire les DVD que je n’ai pas.
  33. L’horrible cadeau que vous avez reçu à Noël en 2019 et que vous avez, jusqu’à présent, caché au fond d’un placard. Je considère que du moment que je reçois un cadeau, il devient ma propriété donc je peux en faire ce que je veux. Je ne garde pas de cadeau moche mais on ne m’en offre pas non plus ! :o)
  34. Les livres que vous ne lirez jamais. Il y a les deux premiers pavés de Outlander que je lirais peut-être un jour mais que je vais sans doute amener dans une des boîtes à livres de Lausanne.
  35. Les livres que vous n’avez pas envie de relire (et avec lesquels vous n’impressionnerez personne, juste parce qu’ils sont sur votre étagère). Je n’ai ni la Pléiade ni même de bibliothèque à la maison.
  36. Le linge de lit qui vient encore de chez vos parents et qui n’est même pas vraiment aux bonnes dimensions. Là aussi, j’ai trois parures de lit et c’est tout. Je n’ai pas gardé le linge de lit de maman qui était constitué de draps lourds et difficiles à laver et à repasser puis, je dors à la nordique.
  37. Les appareils ménagers qui sont « plutôt pratiques » mais qui n’ont pas servi une seule fois au cours de l’année écoulée. En matière d’appareils ménagers, j’ai un Thermomix TM5 au chalet et TM6 à Lausanne, une machine à café Nespresso, une mini cuiseuse à riz, une mini friteuse, mes robots aspirateurs et laveurs de sol, un aspirateur à main Dyson, un dégivreur de pare-brise et un nettoyeur de vitres Kärcher et je les utilise tous. Je me tâte pour acheter un toaster et une bouilloire électrique…
  38. Les chaussettes qui ont perdu leur jumelle. Là, c’est un vrai mystère. Où passe la deuxième chaussette dans le lave-linge ?
  39. Tous les habits qui sont trop petits, mais que vous gardez « parce que vous rentrerez peut-être à nouveau dedans un jour ». Comme pour les pantalons cités plus haut, pas de ça chez moi.
  40. Les cartes postales de gens auxquels vous ne tenez pas particulièrement. A l’heure des SMS, c’est rare que je reçoive des lettres. Quant aux cartes postales, je m’en servais à l’époque comme marque-page mais je suis passée aux livres numériques donc adieu les cartes postales. En revanche, j’écoule le stock de vieilles cartes postales religieuses que j’ai trouvées au chalet, quitte à passer pour une bigote mais ça m’amuse ! :o)
  41. Les limes à ongles usagées. Une seule lime et le tour est joué !
  42. Les épices que vous n’utilisez jamais. Je remplace certaines épices rares (poivre blanc de Kampot, balsamite, sumac, mahlepi, mastic, corète potagère, etc.) dans certaines recettes ou fais sans plutôt que d’en acheter.
  43. Les boîtes de conservation en plastique auxquels il manque le couvercle. J’utilise des bocaux à la place des boîtes de conservation en plastique.
  44. Les couvercles auxquels il manque la boîte de conservation en plastique. Pas de boîtes de conservation donc pas de couvercle, CQFD.
  45. Le troisième kit de couture d’urgence rapporté d’un séjour à l’hôtel. Je ne ramène rien des hôtels où je vais.
  46. Les pinceaux et éponges de maquillage qu’on n’arrive plus vraiment à nettoyer. Là aussi, un pinceau pour chaque usage. Je dois d’ailleurs acheter un pinceau Bobbi Brown pour la poudre.
  47. Les restes de bougies. Si vous aimez bricoler, vous pouvez fabriquer une nouvelle bougie à partir des restes. Ce n’est pas mon truc le bricolage avec des restes de bougies ni avec des allumettes…
  48. La décoration de Noël, Halloween ou de Pâques que vous n’avez de toute façon jamais trouvée jolie. Je préfère acheter des bouquets ou des décorations florales plutôt que de la décoration pour les fêtes. J’aime ce qui est éphémère. Je n’ai gardé que la crèche que maman a réalisée elle-même au chalet.
  49. Les guirlandes lumineuses dont la moitié des ampoules ne fonctionnent plus. Cf. point 48.
  50. Les vieux calendriers. Mais pourquoi les garder ? Déjà que je ne conservais pas mes agendas Smythson !
8. Ma dernière manucure réalisée par Jessica. Trop jolie !
12. Les coussins ont été choisis par ma copine Madame qui a très bon goût !
20. Une page du sublime livre de Jean-François Piège « Le grand livre de la cuisine française. Recettes bourgeoises et populaires ». Il sera mien un jour !
21. Patchouli, Réminiscence Paris

Limiter mes déchets pendant 46 jours

Je vous expliquais dans mon article https://koyangi.org/2020/02/05/un-achat-par-semaine-no-1-en-2020/ que cette année, je suivrais les conseils de Béa Johnson pour faire mon Carême sans déchets ou presque. Presque, parce que c’est mal parti depuis le 26 février dernier.

Déjà, parce que j’ai pris l’avion pour passer un week-end de trois jours à Londres comme une méchante Suissesse qui vole trop souvent car je bénéficie d’un pouvoir d’achat élevé et d’une bonne qualité de vie (c’est bien connu qu’en Suisse, nous sommes tous riches ;o)).

Ensuite, parce que je remets en cause l’achat du livre Zéro Déchet de Béa Johnson. Je vous avais parlé dans cet article de ce que nous devrions faire dès maintenant pour avoir une action réelle et concrète sur le climat : https://koyangi.org/2019/10/30/agir-sur-lenvironnement/. Je m’attendais à trouver certains de ces éléments dans son ouvrage mais les chiffres et les statistiques semblent la barber. C’est bien gentil de se maquiller au cacao et au jus de betterave, d’amener des bocaux vides chez le boucher (en voiture certainement parce que ça pèse lourd les bocaux, expérience vécue) et de se contenter d’un seul soutien-gorge déniché en seconde main mais il me semble que cela sert surtout à se donner bonne conscience car le problème est ailleurs.

Ce qui pollue le plus, ce n’est pas le dentifrice conditionné en tube ni le pot de crème vendu au supermarché, c’est la surconsommation d’énergie produite par les centrales nucléaires et les centrales au charbon, le transport en général, le train étant à peine moins polluant que l’avion qui représente entre 2 % à 5 % du rejet de CO2 annuel dans l’atmosphère, le chauffage des logements mal isolés (éteindre la lumière en sortant d’une pièce n’aura aucun impact positif si la maison est chauffée au mazout), Internet qui nécessite des serveurs fonctionnant 24/24 et 7/7 pour que l’on puisse poster et regarder des vidéos à tout heure sur les réseaux sociaux, l’industrie et l’agriculture intensive, etc.

Or, Béa Johnson n’en parle pas ou très peu, sauf pour dire qu’il faut bien vivre quand ça l’arrange. A quoi ça rime de faire des théories sur les 5 R (Refuse, Reduce, Reuse, Rot, Recycle) si c’est pour continuer à faire ses courses au supermarché en voiture, de donner des conférences en avion dans plus de 70 pays (moi-même qui voyage beaucoup, j’en suis à moins de 50), d’être une « icône des réseaux sociaux avec plus de 500’000 followers » (ce n’est pas moi qui le dis, c’est sur son site Internet) et d’inciter les gens à acheter tous les produits qu’elle recommande sur Amazon ? Franchement, ça me dépasse !

Béa Johnson se vante aussi de produire un bocal de 1 litre de déchets par année avec toute sa famille (4 personnes) mais je ne peux m’empêcher de tiquer quand elle préconise de jeter les brosses à dents en bois, les disques démaquillants en coton, le fil dentaire en soie, etc., dans le compost ! Je rappelle que les règles pour faire un bon compost sont d’y mettre que les matières vertes (épluchures, marc de café, pain, restes alimentaires cuits – pas partout en Suisse, cela dépend des communes -, coquilles d’œufs broyées, feuilles, herbes, plantes), les matières brunes (feuilles mortes, petites branches broyées, coquilles de noix, papier, carton), la viande, le fromage et le poisson en très petites quantités car ils attirent les rats et les parasites en se décomposant très lentement. Un compost n’est pas une poubelle ! Produire 1 kg de déchets annuel est louable mais cela ne veut pas dire faire n’importe quoi n’importe comment. Ce qui m’effraie, c’est que des gens suivent ses conseils sans se poser de questions et ça, c’est grave.

C’est pour ça que j’ai décidé de donner le livre Zéro Déchet de Bea Johnson qui est clairement une erreur d’achat. Je tiens à être lucide dans ma démarche de produire le moins de déchets possible pendant la période de Carême et de réfléchir par moi-même à ce que je peux faire en fonction de mes moyens et de ma façon de vivre. Je n’ai pas d’autre ambition que de changer certaines de mes habitudes et de chercher des manières alternatives de consommer. Je suis parfaitement consciente que je vais polluer quoique je fasse mais je vais essayer d’améliorer ce qui peut l’être et ne pas culpabiliser pour le reste.

La période de Carême durant 46 jours, je ferai la liste de mes 46 « bonnes » actions une fois par semaine. Voici les six premières :

No 1. Me passer de Coca Zéro. J’adore le Coca Zéro mais je me suis dit que je pouvais arrêter ma consommation d’une bouteille de 0,45 litres par jour. Cela fait une bouteille quotidienne de PET en moins à recycler. Je compte en boire après Carême lors de sorties ou au restaurant mais plus par habitude.

Je vais garder la jolie boîte Ladurée pour y mettre du thé en vrac quand je l’aurais terminée.

No 2. J’ai remplacé le Coca Zéro par du thé froid maison que je prépare avec les thés que j’ai déjà : du Genmacha japonais que je bois sans sucre, le thé Marie-Antoinette de Ladurée (je sais que beaucoup l’apprécient mais j’ai de la peine avec les arômes d’agrumes associés à la rose, puis je préfère les thés non parfumés artificiellement). Je fais aussi des Chai Latte chaud avec le thé Chai Mariage Frères. J’imagine que Madame Béa achète son thé en vrac pour ne pas faire de déchets au détriment de la variété des goûts.

No 3. J’ai acheté local à Londres, dont un parapluie dans la merveilleuse boutique John Smith and Sons. D’habitude, je n’ai qu’une pièce de chaque, mais il pleuvait des hallebardes ou plutôt des chiens et des chats dans la capitale anglaise et j’ai dû faire sans mon parapluie Burberry en réparation aux Bonnes Combines à Prilly.

No 4. J’emporte toujours le minimum avec moi quand je pars en voyage. Le poids de la valise pour Londres pour 2 personnes était de 7 kg, poids de la valise inclus, et je n’ai pas pris de sac à main : 1 pull-over, 1 pantalon, 1 robe noire, 1 écharpe, 1 paire de souliers, 1 trousse contenant mes affaires de toilettes, des sous-vêtements, collants et chaussettes et c’est tout.

La laine Brusca est composée de 50 % de laine de moutons Saloia, originaires de la région de Lisbonne et de Setubal au Portugal et réputés déjà au XIXe siècle pour leur laine et leur lait et de 50 % de moutons mérinos blancs et noirs. En plus du tricot, je m’amuse aussi à faire des latte.

No 5. Je tricote avec de la laine de moutons portugais achetée à la boutique Retrosaria Rosa Pomar à Lisbonne. Cette laine provient d’anciennes races de moutons, dont certaines remontent même à l’époque des Romains (!). Rosa Pomar met un point d’honneur à rencontrer elle-même les éleveurs réunis dans deux associations ACRO et ANCORME qui luttent pour conserver la diversité des races ovines au Portugal. Une autre boutique de laine que je privilégie est la Filature du Valgaudemar à Saint-Firmin en France. Je ne connais pas de filature en Suisse, le commerce de la laine n’étant pas rentable dans mon pays : CHF 2 pour le producteur alors que la tonte coûte CHF 5.

Ranger avec Marie Kondo

… ou plutôt regarder Marie Kondo ranger sur Netflix ! :o)

Ma réputation me précède car ma Roumaine et Anne sur FB m’ont envoyé un message pour m’informer que Netflix sortait en janvier une série documentaire intitulée « l’art du rangement avec Marie Kondo », la papesse japonaise du rangement qui promet « d’amener de la joie » (spark joy) dans les foyers grâce à sa méthode konmari.

Le style Marie Kondo, c’est un top blanc, une jupe évasée colorée, des collants opaques et des escarpins noirs

Après une soirée de visionnage boulimique ou binge-watching comme disent les Anglo-Saxons qui s’est terminée vers 2h du matin (Netflix, c’est le mal, comme pour les cacahuètes, je suis incapable de m’arrêter après un ou deux épisodes), je vous livre ce que j’en ai pensé.

Tout d’abord, il y a quelque chose que je ne comprends pas dans l’humanité en général (enfin, il y a plein de choses, mais on ne va pas y passer des heures). D’un côté, on nous abreuve d’injonctions pour « réussir notre vie » à base d’objectifs à atteindre (une maison, une femme/un mari, un à deux enfants, un 4 x 4, un labrador et une Rolex à 50 ans), on sponsorise les influenceurs qui dépassent les millions de vues sur les réseaux sociaux pour nous vendre leur « vie de rêve » et les accessoires griffés qui vont avec, on crée d’immenses temples de la consommation comme The Shoppes at Marina Bay Sands de Singapour, le dernier shopping mall où je suis allée sans rien y acheter toutefois, puisqu’il faut bien un lieu où dépenser l’argent qu’on a gagné en trimant comme des ânes pour « montrer qu’on a réussi » et de l’autre, on nous dit que si on croule sous les objets chez soi, on est limite un raté tout pourri qui ne sait pas gérer sa vie.

Il faut savoir. On doit acheter ou pas acheter ?

Mon impression globale après 7 épisodes de l’art de ranger avec Marie Kondo, c’est que je trouve l’ensemble lisse, redondant et pas très palpitant. Marie Kondo, accompagnée de sa traductrice arrive dans une famille américaine bien typée et politiquement correcte (le jeune couple débordé par ses jeunes enfants, le couple d’immigrés japonais, le couple ethnique pakistano-américain, la veuve wasp en deuil, le couple gay, le couple de futurs jeunes parents, la famille noire relocalisée…), s’agenouille pour saluer la maison, puis donne ses conseils de rangement à suivre dans cet ordre immuable : 1. Les vêtements, 2. Les livres et les papiers, 3. Les souvenirs, 4. Les komono, soit tous les objets qui ne rentrent pas dans une catégorie et qui, dans l’émission, sont souvent stockés dans le garage.

Après 3 épisodes, on comprend vite le concept de la méthode konmari : on empile tous ses vêtements, chaussettes comprises, en un endroit, on prend chaque pièce une par une sur son cœur pour savoir si on ressent « l’étincelle du bonheur » qui doit faire « ting » comme mon Thermomix, on le plie en carré avant de le ranger et on s’attaque au reste.

Après 4 épisodes, seul le contexte change et on apprend que grâce à la méthode, le conjoint est plus amoureux, le chat est plus heureux (sic), les enfants sont plus coopératifs, la famille est plus unie, bref, on nage en pleine mélodie du bonheur, les edelweiss en moins.

Après 7 épisodes, je… euh… je me lève du canapé pour tituber comme un zombie jusqu’au lit pour me coucher.

Okay, je force un peu le trait mais je trouve que tout ça est très gentillet, à l’image de Marie Kondo et ses allures de poupée miniature affublée de faux cils qui me ferait presque passer pour une brute épaisse mal dégrossie face à tant de délicatesse kawaï renforcée par son allure de petite écolière et ses cris flûtés « hiiiiiiiiiiiiii, j’aime trop le désordre ! » qu’elle pousse en battant des mains.

Quant à apprendre quelque chose, même si Marie Kondo nous livre quelques astuces par-ci par-là (comment plier les housses de couette, les layettes pour bébé et les fameuses chaussettes), je pense qu’on fait vite le tour de sa méthode : façonner les vêtements en petits carrés à la verticale, ranger les objets dans des boîtes à la verticale et remercier les choses dont on ne veut plus avant de s’en débarrasser en classement vertical.

Pour cela, l’émission « C’est du propre » sur M6 était beaucoup plus fun pour le même résultat.

Heureusement pour nous, Marie Kondo avoue qu’elle n’est pas toujours un exemple et que cela lui arrive d’avoir du désordre chez elle quand elle est fatiguée (hiiiiiiiiiiii, elle a laissé traîner son trousseau de clés sur la table de la salle à manger, les pauvres, comment survivront-elles à pareil traumatisme ?).

Plus que ses techniques de rangement, c’est sa relation animiste avec les objets qui me parle comme le fait de saluer la maison qui est un rituel touchant et que je vais reproduire chez moi et au chalet. J’aime éprouver ce sentiment de gratitude. J’aime être reconnaissante pour tout ce que j’ai : un toit sous lequel m’abriter, un lit dans lequel dormir, des vêtements pour me tenir chaud, un sac pour transporter mes affaires, un téléphone pour garder le contact avec mes proches, une carte bancaire pour retirer de l’argent, un élastique pour attacher mes cheveux (cf. Happy Me à Turin ;o)), la liste est longue mais c’est ce qui m’a amenée à cesser d’acheter pour acheter, à faire attention à ma manière de consommer et à ne m’entourer, au final, que d’objets (et de gens par extension) qui provoquent en moi cette fameuse « étincelle de joie » !

Spark Joy! © Marie Kondo.

(c) All photos: Netflix et Internet.

S’interroger sur la vie minimaliste de Fumio Sasaki

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Dans le dernier Matin Dimanche, journal dominical de Suisse Romande, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt un article consacré à Fumio Sasaki, un Japonais auteur de Goodbye Things, un énième livre sur le minimalisme.

Comme pour la méthode de Marie Kondo, j’ai résisté à la tentation de me ruer dans la première bibliothèque venue pour l’acheter (vous ai-je dit que je me suis débarrassée de tous mes Dominique Loreau à part un ou deux ?) au profit de quelques recherches sur Internet. Dès qu’on parle de minimalisme, je me doute bien que je vais trouver des conseils pour vivre avec un minimum d’objets, la fameuse liste « d’un caleçon, trois paires de chaussettes et deux T-shirts » et un environnement dépouillé et toujours blanc. Je caricature mais une fois de plus, je ne me suis pas trompée au vu des articles de presse et des photos de l’intérieur de M. Sasaki et de ses amis qui proclament tous combien ils sont plus heureux depuis qu’ils pratiquent l’art du vide. Comme si les soirées chips, bière et saucisson affalé sur le sofa devant GoT, c’était mal.

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Une salle de bain de prison… oups, non, une salle de bain minimaliste ! Sans rideau de douche, je ne vois pas comment on peut se doucher sans inonder toute la pièce mais peut-être Fumio Sasaki ne prend que des bains ?

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Le minimalisme, ça fait de très belles photos zen. Ce tiroir ressemble plus à celui d’un minimaliste occidental qu’asiatique. On y trouve un tire-bouchon, un couteau, une fourchette et des cuillères et pas de baguettes, étonnant !

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Le contenu du meuble de la salle de bain aperçu plus haut. Ca passe pour un homme ou pour une femme qui ne se maquille(nt) pas et qui ont la boule à zéro mais un pot de crème hydratante ne serait pas superflu. Quant à la brosse à dents et au dentifrice, j’espère qu’ils sont stockés quelque part ;o)

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Beaucoup d’Asiatiques vivent à même le sol mais pour le confort, c’est assez limite. Chez ma mère coréenne, on dort, on mange et on s’asseoit aussi par terre mais je n’ai jamais réussi à m’asseoir sur les talons ou à m’accroupir sans me tortiller dans tous les sens avec des fourmis plein les jambes. Ces positions ne sont donc pas génétiques et ma famille très compréhensive tolère que je m’asseois en tailleur ou allonge les jambes devant moi, ce qui est mal vu et plutôt vulgaire pour une fille en Asie !

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L’alliance du peu avec l’esthétique me parle beaucoup !

J’ai toujours beaucoup de plaisir à découvrir ces modes de vie monacales mais je m’interroge sur la réalité de leur application sur le terrain. Je ne peux pas croire que les enfants de Bea Johnson ne réclament pas du Coca, une PS4, un paquet d’Oreo et des Pokémon Go comme leurs copains ou alors ils sont brimés des mutants ; je me demande comment s’habille Fumio Sasaki en hiver quand les températures polaires s’abattent sur le Japon s’il n’a que « quatre T-shirts, quatre paires de chaussettes, trois chemises et cinq paires de chaussures » (j’espère pour lui qu’il a une veste chaude, un bonnet, une écharpe et des gants) ; je doute que tous ces gourous du « less is more » suivent leurs préceptes à la lettre sans jamais craquer, une fois l’exposition médiatique retombée et quand ils se retrouvent seuls derrière leurs murs nus qui ressemblent à une maison témoin au mieux ou à une cellule de prison au pire. Le savoir me rassurerait sur leur nature humaine, à savoir faillible, qui est plus intéressante pour moi que la perfection.

Puis, pourquoi ce blanc uniforme constant ? On ne peut pas être minimaliste et choisir une blouse à volants, porter des escarpins roses, prendre ses repas dans une unique assiette verte et lire à la lumière d’une lampe dorée ?

Urban Nomad Kit du designer mexicain Gerardo Osio. Ce kit est le genre d’achat que j’aurais fait spontanément à l’époque en me disant : « Il me le faut et tout de suite » ! C’est très beau mais il est rare que je débarque à un endroit où je n’ai pas de lit et j’aurais préféré une couverture ou un sac de couchage au lieu d’un tapis. Autant dormir au chaud sur un sol dur plutôt que de dormir sur un sol dur en ayant froid, non ? Par ailleurs, rien n’empêche de se préparer un paquetage identique et personnalisé si l’on en a envie !

J’étais minimaliste bien avant que cela ne devienne une mode, pour preuve j’ai débarqué chez lui avec mon chat Kimchi sous le bras, une valise de vêtements, un bureau dont je ne veux plus car trop massif et une chaise de designer alors que j’ai vécu longtemps seule dans un appartement vide de 2,5 pièces plus cuisine et salle de bain. Je n’étais pas heureuse pour autant, bien au contraire, et il me manquait ce que Lui m’a appris à aimer : le confort ! Quel bonheur de rêvasser dans un canapé large et profond, de dormir sur un matelas épais de Palace, de m’emmitoufler dans un gros plaid en laine quand il fait froid, de boire un Moscow Mule dans une tasse en cuivre et du champagne dans une flûte en cristal !

Je me réjouis pour tous ces auteurs minimalistes d’avoir trouvé leur voie qui n’est pas la mienne. Je n’aurais jamais « beaucoup » d’affaires (quoique… Tout est relatif, par rapport à quoi et à qui ?) comme je vous l’ai montré ici. Je ne suis pas attachée aux objets à part quelques-uns dont la bague de maman et ne crains pas de tout perdre pour recommencer à zéro – ça me plairait presque, c’est un scénario auquel je réfléchis souvent – mais j’ai du mal avec les discours et les comportements extrêmes. J’aime expérimenter, tâtonner, tourner en rond, me tromper beaucoup, revenir sur mes convictions et suis parfaitement incapable de suivre une ligne de conduite. Au final, le summum du minimalisme ne serait-il pas d’arrêter de donner de l’importance à ce qu’on a (ou pas) ?

(c) All photos: Internet.

Une action bobo bourge* par semaine | En voyage

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Créer de la simplicité, pas de l’austérité

« Quelques semaines plus tard, par un autre après-midi de brouillard hivernal, Sara entra dans son petit salon et trouva Becky dans son fauteuil préféré au coin du feu (…) A bout de forces, elle dormait à poings fermés. On l’avait envoyée préparer les chambres pour la soirée. Elle aimait s’occuper des appartements de Sara en dernier, et admirer les tableaux, les livres et les objets indiens »

(A Little Princess, Frances H. Burnett)

Je ne m’appelle pas Becky ni Sara et on ne m’envoie pas préparer les chambres d’hôtel, mais je me suis sentie transportée dans l’univers de « La petite princesse », mon roman d’enfance préféré, sitôt ouvertes les portes de ma suite à Nanjing.

J’avais devant mes yeux les appartements de Princesse Sara au pensionnat londonien de Miss Minchin transposés à l’ère moderne avec un hall d’entrée en bois précieux foncé donnant sur un salon lumineux, une vaste chambre douillette, une large penderie où ranger mes affaires ainsi qu’une immense salle de bain en marbre richement pourvue en chaussons, serviettes et linges de bain moelleux. Le parquet était si lisse et brillant que c’était un plaisir chaque soir d’enlever mes chaussures pour marcher pieds nus.

Avant de me coucher, je me disais que c’était exactement le genre d’appartement qu’il me faudrait si j’étais amenée à vivre seule un jour. A l’austérité des intérieurs vides et immaculés, je préfère à présent le confort apporté par les matières naturelles, réchauffées çà et là de quelques touches colorées et je ne saurai résister à la douceur d’un tissu en velours, à la beauté du bois vernis, à l’élégance froide du marbre ni à l’épaisseur d’un matelas recouvert de draps blancs impeccablement tirés…

Ce que j’aime par-dessus tout quand je voyage, c’est gérer mon petit univers et il n’y a rien de mieux qu’une chambre d’hôtel pour s’exercer à vivre avec le minimum : deux robes, un pantalon, une jupe, un blazer, une veste chaude, deux paires de souliers, des sous-vêtements pour la durée du séjour, autant de collants et de chaussettes et une trousse de toilette. Ma valise pour Nanjing ne pesait pas plus de 16 kilos pour 7 jours alors que j’avais droit au double et elle contenait des cadeaux en plus !

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Mon rituel de voyage est désormais bien rodé. Où que j’aille, j’emporte toujours avec moi un masque individuel (pas besoin d’un tube entier qui prend de la place) et une boule de bain Kokym, une marque suisse que je privilégie à Lush, pour un spa express. Je ne connais rien de plus délassant, quand j’ai froid ou que je suis fatiguée, que de plonger dans de l’eau chaude parfumée avant de me sécher et de m’emmitoufler dans un peignoir en éponge.

La simplicité pour moi n’est pas de me priver des choses que j’apprécie mais choisir et profiter avec intelligence des objets qui ont du sens pour moi et me débarrasser du reste. J’ai trouvé cet équilibre au moins quand je voyage !

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* « Une action bobo bourge » remplace la catégorie « Une action minimaliste par semaine » afin de ne pas induire mes lecteurs en erreur. Je ne fais pas partie du mouvement minimaliste en général ni d’aucun mouvement en particulier et il m’a semblé que bobo bourge était ce qui me qualifiait le mieux  :o)