Je reprends mon blog après une longue absence avec une catégorie que je ne voulais plus alimenter : Un achat par semaine. Je n’ai pas cédé à la fièvre acheteuse, non, mais apparemment, c’est une rubrique qui plaît.
Aujourd’hui, je pars du principe que l’objet le moins cher, le plus local et le plus écologique est celui que l’on n’achète pas. Je ne considère plus le shopping comme un loisir et je réfléchis beaucoup avant toute nouvelle acquisition.
Achat de la semaine no. 1. Des vacances en Thaïlande
En janvier, j’ai passé deux merveilleuses semaines de vacances à Bangkok puis à Phuket en Thaïlande où il faisait 30 degrés. On ne peut pas dire que j’ai choisi les vacances les moins chères, les plus locales ni les plus écologiques mais c’est difficile de se déplacer de Suisse en Thaïlande en train ou en bateau quand on a 5 semaines et 3 jours de vacances par année.
Achat de la semaine no. 2. Des produits de beauté thaïlandais
J’hésite toujours à compter les produits de consommation comme les cosmétiques dans la liste de mes achats par semaine car je me débarrasse des contenants vides une fois que j’ai fini de les utiliser. J’ai acheté de la poudre translucide Srichand Gen 1 qui contient du thanaka, une substance végétale pour la protection de la peau contre le soleil, un tube d’aloe vera à appliquer comme après soleil, un flacon de talc Snake Brand Prickly Heat qui contient de l’huile essentielle rafraîchissante et un savon aux herbes naturelles de Mme Heng contre les boutons, les taches solaires et les points noirs.
Achat de la semaine no. 3. Un eyeliner Too Faced Better than Sex
J’adorais l’eyeliner They Are Real de Benefit qui ressemblait à un stylo mais ils ne le font plus à mon désespoir et je suis à la recherche d’un eyeliner qui pourrait le remplacer. Celui de Too Faced n’est pas « better than sex » (quel nom débile) à mes yeux, au sens propre et figuré, son tracé est fin et précis mais je ne le rachèterai pas car il n’est pas mon Nirvana.
Achat de la semaine no. 4. La cuisine du 6ème étage de Nathalie George
L’histoire de cette grande Dame de la Bourgeoisie parisienne, passée des salons chics de sa grand-mère Gilberte « Gigi » à une puis deux minuscules chambres de bonne de 6,5 m2 chacune en raison d’un redressement fiscal, m’a touchée par son élégance, son optimisme et son savoir-vivre. Les recettes sont soit basiques (un oeuf coque, une omelette) soit difficiles à réaliser (désosser l’arrière-train d’un lapin sans lui trouer la peau) mais il y a énormément de beurre et de tendresse derrière chaque ligne.
Nathalie George est devenue une vraie source d’inspiration et de motivation pour moi : « Vous vous sentez un peu isolé parce que la vie est plus difficile, parce que c’est un peu la merde, plutôt que d’acheter des antidépresseurs, il vaut mieux aller au marché discuter avec le chaland et bien manger et partager une bonne salade de patate avec des amis avec une boîte de sardines. » Tout est dit.
Achat de la semaine no. 5. Un mini compresseur 12V Kraftwerk
J’envoie du rêve avec mes achats ! :o) Il n’empêche qu’après avoir réussi à dégonfler un pneu sur ma voiture avec un compresseur d’une station-service en plein hiver alors que je voulais corriger la pression, j’ai préféré plus prudent d’acheter un mini compresseur simple d’utilisation qui se branche sur l’allume-cigare.
Achat de la semaine no. 6. Des charentaises « Cattelle » Le Slip Français
Toujours dans la catégorie « J’envoie du rêve avec mes achats », j’ai acheté des charentaises que j’aime d’amour, preuve que j’ai des goûts vraiment douteux. En cette période de crise énergétique où le Conseil Fédéral (gouvernement suisse) recommande de mettre un couvercle sur la casserole pour faire bouillir l’eau des pâtes (sic), je n’ai trouvé rien de mieux que ces chaussons tout doux, souples, légers, doublés de laine de mouton et qui ne font aucun bruit quand je marche pour garder mes pieds au chaud.
Moi qui pensais que les charentaises étaient un mot d’argot pour désigner des pantoufles, j’ai appris que leur nom provenaient de la Charente où elles sont fabriquées.
Achat de la semaine no. 7. Des escarpins JEAN Högl
Après avoir souffert le martyre toute une journée au travail sur des talons de 12 cm, je me suis jurée que l’on ne m’y reprendrait plus et j’ai choisi ces escarpins en cuir de la marque autrichienne Högl qui sont d’un confort inégalé pour des chaussures de ville. Je trouve que c’est compliqué de trouver des marques à la fois éthiques et esthétiques de confection européenne et dans des gammes de prix raisonnables.
« Stéphanie, tu ne sais pas ce que c’est, tu ne peux pas comprendre ! »
Je ne suis pas fascinée par la pauvreté. Je ne cherche pas non plus à me rendre intéressante en « faisant ma pauvresse » comme m’a dit Dani. J’ouvre simplement les yeux et je prends conscience de la réalité de la vie en Suisse dont je ne me rendais pas compte. Tout simplement parce que j’ai grandi dans une famille aisée qui m’a envoyée dans une des meilleures écoles privées internationales de Lausanne, fait ma rebelle en allant à l’ECAL, Ecole Cantonale d’Art de Lausanne, une référence dans le monde des HES en art, puis rentrée dans le moule en travaillant pour une entreprise internationale mondialement connue, ou j’ai fait ma place, pour rassurer papa et maman.
Toute ma vie, on m’a fait comprendre que je faisais partie d’une élite, qu’il fallait étudier et travailler dur pour réussir. J’ai été première de classe à l’école et après l’ECAL, j’ai trouvé mon emploi sans effort trois jours après un entretien dans un cabinet d’avocats où l’on m’a demandé si je savais utiliser une photocopieuse (bah oui, même un ordinateur, c’est quoi cette question à la noix ?) et qui n’a rien donné « parce que je manquais d’expérience » (forcément, je sortais des études).
Forte de mon expérience, comment pouvais-je savoir qu’étudier et travailler dur et faire des hautes études ne menaient pas forcément à la réussite ? Que des amis qui ont fait un master et/ou un doctorat à l’Université sont dans la galère en ce moment, que certains copains de classe de l’ECAL vivent avec CHF 500 par mois alors qu’ils travaillent et qu’ils n’ont pas pris de vacances ni même de week-ends depuis de nombreuses années ?
Je ne parle pas de la pauvreté en Suisse, ni des personnes sans formation en situation précaire qui n’ont pas d’autres perspectives d’avenir que des « petits boulots » mal rémunérés. Je parle de chefs d’entreprise et d’indépendants qui sont obligés de vivre chichement parce qu’ils ne reçoivent aucune aide quand ils en ont besoin alors qu’ils doivent faire face à de nombreuses charges (AVS/AI/APG, TVA, taxes de la Chambre du Commerce, etc.) et qui se retrouvent endettés suite à une blessure ou à une maladie ou en situation de faillite personnelle et professionnelle accélérée par la pandémie.
Ces trois dernières années, je me suis retrouvée plusieurs fois à réconforter des amis au bout du rouleau, qui m’ont raconté leur détresse et leur honte d’en être arrivés là alors qu’il n’y a aucune honte à avoir, qui n’arrivaient plus à trouver de solutions et envisageaient le suicide tellement leur charge était lourde à porter. J’ai fait du mieux que j’ai pu, j’ai prêté de l’argent puisque AUCUNE administration n’était capable de le faire alors que je ne suis ni une banque ni une association caritative, j’ai épaulé un proche en recourant à ma fiduciaire pour obtenir un rendez-vous à l’office des impôts où je suis allée en tant que témoin pour arrêter une saisie et une vente forcée de ses biens.
Je ne suis pas fascinée par la pauvreté, non. Je suis révoltée par un système qui broie les gens au lieu de les aider dans une Suisse riche et prospère au niveau de vie le plus haut du monde ! Je pourrais bien sûr faire comme tout le monde dans mon milieu, vivre dans l’insouciance et faire comme si cela n’existait pas dans notre beau pays.
« Ma foi, il y a et il y aura toujours des pauvres, c’est comme ça ».
C’est pour répondre à cette remarque : « je ne peux pas comprendre parce que je ne sais pas ce que c’est que c’est » que j’ai voulu tenter l’expérience de vivre avec CHF 500 par mois du 25 octobre au 25 novembre 2021. Pour comprendre. Pour savoir si c’est possible. Pour analyser mes dépenses et avoir un œil critique. Pour dégager de l’argent si je me retrouve à nouveau face à un ami en détresse parce que je ne peux pas continuer à distribuer des dizaines de milliers de CHF par-ci par-là en puisant dans mes réserves même si je fais signer des reconnaissances de dettes (Je prête de l’argent mais je ne le donne pas parce que je refuserai que l’on me fasse la charité si je me retrouvais dans cette situation et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour rembourser au plus vite ce que l’on m’a prêté. Pour l’instant, personne ne m’a jamais rien rendu mais j’ai un document légal à faire valoir au juge dans le pire des cas… J’étudie également la situation au cas par cas, je ne suis pas Mère Teresa).
Si je me contentais uniquement des dépenses nécessaires, soit la nourriture pour moi et les chats et mes déplacements en voiture – hors assurance, permis de circulation, services et autres frais -, je pourrais m’en sortir avec CHF 500 par mois à condition que les chats et moi restions en parfaite santé.
Dépenses nécessaires : CHF 541
Nourriture et boissons : 262, soit 65.50 pour 4 semaines. Je pourrais vivre avec moins si j’achetais chez les Hard Discounters comme Aldi et Lidl.
Essence et parking : 149. J’ignore si un abonnement demi-tarif de train serait plus avantageux. Tout ce que je sais, c’est que je ne pourrais pas aller au chalet avec Kumba et Mizar en transport public. Transporter 10 kg de chats sans les caisses et sans mes affaires pour prendre le taxi jusqu’à la gare de Montreux, changer de train à Martigny puis à Sembrancher pour grimper dans le car postal et marcher jusqu’au chalet relève d’un entraînement commando.
Nourriture de Kumba et Mizar : 130. Si je ne donnais que des croquettes aux chats, leur nourriture coûterait moins cher. Je n’ai pas non plus besoin de leur donner du Royal Canin. Kumba mange tout (Gourmet, Whiskas, Excelcat) mais Mizar est très difficile.
En ce qui concerne les dépenses accessoires qui sont plus importantes que mes dépenses nécessaires, autant je pourrais éviter d’aller chez la manucure et au salon de coiffure tous les mois, autant ce serait compliqué pour moi d’avoir une vie sociale. Je ne me vois pas accepter des invitations si je ne peux pas les rendre et je ne sais pas comment je me débrouillerai pour offrir des cadeaux aux anniversaires et pendant les fêtes. Le plus difficile à accepter pour un des amis que j’ai aidé, était d’en être arrivé au point de n’avoir même pas de quoi acheter un lapin de Pâques en chocolat à ses enfants. En tant que papa, il pouvait se priver de tout mais ça, c’était trop dur pour lui. Une fois de plus, je ne parle pas d’une personne à l’assurance sociale mais d’un chef d’entreprise qui emploie du personnel. Une fois les salaires payés, il ne lui restait plus rien pour vivre !
Dépenses accessoires : CHF 742
Abonnement à Cookidoo : 39, paiement annuel pour obtenir des recettes pour le Thermomix.
Manucure : 100.
Coiffure : 160.
Restaurant : 289 pour un plateau de fruits de mer à la Rouvenaz à Montreux, trois repas d’entreprise et une invitation à dîner à la Brasserie des Sauges à Lausanne. J’ai remarqué qu’il est difficile d’arriver au travail avec son propre repas lors d’une Assemblée Générale à moins de faire la sauvage et de me cacher pour manger.
Netflix : 22 mensuel. Il y a des abonnements Netflix moins chers que l’abonnement Premium. A creuser.
Goûter avec ma voisine : 47. J’ai voulu préparer une tarte aux pommes et des finger sandwiches maison mais finalement, des gâteaux et des canapés chez un grand chef pâtissier auraient coûté le même prix. C’est bien de le savoir pour les prochaines fois.
Fitness : 69 mensuel. Courir dans la neige et le froid, ce n’est pas encore mon truc mais c’est possible. Comme de se baigner dans le lac tous les jours de l’année, aglagla.
Cadeau : 16. Je ne me rappelle plus ce que j’ai acheté comme cadeau chez Globus ni à qui je l’ai offert. C’est inquiétant.
On remarquera que je n’ai acheté aucun vêtement ni de billet pour un spectacle comme je voulais le faire tous les mois pour soutenir les artistes qui, eux aussi, ont énormément souffert de la pandémie.
Bilan :
Je ne critiquerai plus jamais les Hard Discounters ni les marques de Fast Fashion parce que certains ne peuvent pas faire autrement pour se nourrir et se vêtir.
C’est joli de prôner une consommation plus éthique et plus responsable mais il faut en avoir les moyens ! Je continue à acheter de la viande chez le boucher et les fruits et les légumes au marché mais je suis consciente désormais que c’est un privilège.
Je remercie mes contacts sur Instagram pour m’avoir donné leurs astuces pour acheter bon marché, notamment en matière de crèmes hydratantes que je me réjouis de tester !
Je remercie également ma copine Madame qui m’a été d’un grand soutien tout au long de cette expérience avec son bon sens et son pragmatisme. On peut vivre bien en menant une vie simple, sans restaurants ni sorties coûteuses, et faire preuve d’imagination. J’ai découvert la joie de cuisiner des plats du terroir et de tricoter chez elle en buvant du thé qui est bien plus sympa que d’aller au restaurant ensemble même si l’un n’empêche pas l’autre.
Une pomme offerte avec bonté au marché de Lausanne fait extrêmement plaisir. C’est important de montrer de la gentillesse et de l’amabilité partout où l’on va, cela change vraiment le monde et cela rend meilleur.
J’aime de plus en plus passer du temps en cuisine et j’ai pris conscience que la nourriture est précieuse. Avant, quand j’avais faim, je sortais dîner au restaurant ou achetais un repas à l’emporter que j’avalais machinalement sans me poser de question. Mon comportement alimentaire a radicalement changé.
On peut faire énormément de préparations avec des poireaux, des pommes de terre, du riz et des flocons d’avoine et se régaler aussi ! :o)
Je veux que mon argent serve à faire vivre les indépendants et les petits commerces de proximité : coiffeur, manucure, couturière, maraîchers, bouchers, agriculteurs, épiciers, cordonnier, etc.
Je voterai pour toute loi venant en aide aux agriculteurs, aux entreprises et aux PME en Suisse. C’est eux qui font vivre la Suisse. Je crois aussi en l’avenir de la caisse maladie unique et du revenu de base inconditionnel.
J’ai une chance incroyable d’être aussi privilégiée mais je sais aussi que l’on peut tout perdre en un claquement de doigt.
Je suis contente d’avoir mené cette expérience jusqu’au bout même si je l’ai ratée. A présent, « je sais ce que c’est et je peux comprendre » même si je ne connais pas l’angoisse qui rend insomniaque ni la crainte d’ouvrir la boîte à lettres par peur de découvrir les factures et les rappels qui s’amoncellent. L’important est de s’en ouvrir et de parler à son entourage le plus tôt possible avant de sombrer dans la dépression et la spirale du surendettement. Il n’y a pas de honte à avoir. Les malheurs frappent tout le monde sans distinction.
Je suis d’une naïveté confondante et le resterai encore certainement mais j’essaie d’être un peu moins gourde.
L’argent fait le bonheur. Angus Deaton, Prix Nobel d’économie le dit. Ceux qui prétendent le contraire ne se sont jamais retrouvés dans une situation de détresse.
Je n’ai aucune complaisance pour les doux rêveurs qui développent des théories sur les « demandes à l’Univers », « Mère Nature » et autres blablas ésotériques à base de karma, de chakras et d’énergies. La vie est dure et la nature ne nous veut pas que du bien. J’ai toujours dit que la souffrance, la maladie et la mort étaient des concepts archi pourris !
Magalie m’a fait envie avec son lait chaud au sucre vanillé sur Instagram. J’ai fendu une gousse de vanille et l’ai mise à macérer dans du sucre pendant trois jours et le tour était joué !Il me restait des noix de la Brisolée en famille au chalet. Je les ai ouvertes avec un marteau et les ai grignotées telles quelles avec une pomme, une poire ou dans du porridge. Recette du porridge : faire cuire 120 g. de flocons d’avoine dans 4 dl de lait pendant 5 minutes à feu doux, aromatiser avec 2 cuillères à soupe de miel et ajouter des fruits frais, des noix, etc. Plateau de fruits de mer Impérial du restaurant La Rouvenaz à Montreux. La serveuse était adorable et on a pris le temps de discuter. Je ne comprends pas comment certains clients peuvent se montrer désagréables au point d’humilier le personnel en salle et de les faire pleurer après le service. Le métier est déjà suffisamment difficile !J’ai acheté une pièce de viande à bouillir et du jarret de boeuf à la boucherie Maillefer à Lausanne que j’ai laissé mijoter pendant 7h à feu doux avec des légumes d’hiver : chou, carotte, poireau, céleri, navet. J’ai également préparé une sauce gribiche à base d’oeufs durs, persil, câpres, cornichons avant d’apporter la cocotte chez ma copine Madame. Il restait suffisamment de viande pour les deux pour préparer un hachis parmentier dans la semaine avec une bonne purée de pomme de terre.
Mes followers sur Instagram savent que j’ai raté le challenge que je me suis fixé le 25 octobre dernier de vivre avec CHF 500.- en Suisse, soit le budget qui reste à une famille de quatre personnes (deux adultes et deux enfants) après avoir payé le loyer, les assurances maladie obligatoires en Suisse, l’eau, l’électricité, le téléphone, etc., dont j’ai entendu parler.
J’ai tout et même plus que ce qu’il me faut pour vivre : un travail avec un salaire de cadre très confortable, une résidence principale, une résidence secondaire, une voiture, des vêtements, des chaussures et des sacs de luxe, des meubles de designers et des assurances pour couvrir le tout en cas de vol, dégâts, etc. J’ai vraiment TOUT, sauf un égouttoir pour la salade et un effaceur d’encre Super Pirat M :o)
J’en suis arrivée à un stade où je n’éprouve plus aucun plaisir à acheter ni à tenir une liste de « mes achats par semaine ». Au contraire, cela m’ennuie. Je n’ai plus envie de « faire les magasins » ni de passer des commandes sur Internet à part pour la litière des chats et des bouteilles de Coca Zéro parce que c’est lourd à transporter.
Il y a un moment où la perspective de posséder un sac Kelly d’Hermès ne représente plus un objectif à atteindre ni même un rêve. Assez, c’est assez.
C’est fou ce les objets peuvent représenter en terme de charge mentale ! Je l’ai constaté samedi passé en me réveillant et en constatant que j’avais le week-end entier devant moi pour passer du bon temps et faire ce que je voulais : aucun carton d’affaires à trier, aucun souci pour trouver les timbres, les épingles, la paire de ciseaux, le bonnet, l’écharpe et les gants ni même pour savoir quelle quantité de beurre de cacahuète il restait dans le pot puisque tout était déjà propre, rangé et organisé.
J’ai cessé de me définir par rapport à mes possessions. J’ai appliqué à la lettre les conseils de Dominique Loreau et plié en petits carrés les T-shirts qui « procurent l’étincelle de la joie » selon la méthode de Marie Kondo et il est temps pour moi de passer à autre chose.
Je vous montre aujourd’hui quelques objets que j’ai achetés cette année et je clos ce chapitre. Cela ne signifie pas que je ne parlerai plus d’objets ni d’achats sur mon blog mais ce ne sera plus systématique. En fait, j’ai beaucoup mieux à faire dans ma vie que du shopping ! :o)
Stiletto Peony. Luis Onofre.Samsung TV 75 » QE75Q900T, le jeu vidéo « Monster Hunter » pour la Playstation et un abonnement à Netflix.Un plumeau en plumes d’autruche. Mizar adore !
Mes activités ménagères consistent à faire tourner un lave-vaisselle et un lave-linge et à programmer des robots aspirateur et serpillière. Il est révolu le temps de l’esclavage domestique quand les femmes astiquaient les parquets en s’abimant les genoux et vidaient les pots de chambre dans la rue à travers la fenêtre (je remonte loin dans le temps, même mes grands-mères n’ont pas connu cette époque ! :o)), vive la robotique et l’intelligence artificielle !
Pour compléter ma parfaite panoplie de ménagère 2.0, j’ai acheté trois Kärcher, une marque dont je suis fan pour la facilité d’utilisation et la grande performance de ses produits pour un minimum d’efforts ! J’adore aller au Kärcher Center à Crissier pour discuter avec les vendeurs – tous des hommes – de la meilleure machine qu’il me faut en fonction de mes besoins.
Kärcher WV 5 Premium Versatility ou un nettoyeur de vitres en français
Au chalet, il y a un robot nettoyeur de vitres pour les grandes surfaces et un Kärcher WV 5 pour les petites fenêtres, les miroirs et les cabines de douche que j’ai trouvé tellement efficace que j’en ai acheté un autre pour mon appartement à Montreux. Autant je pourrais me passer du spray et de la lingette qui n’apportent pas grand-chose – un spray normal du commerce suffit – autant l’aspirateur d’eau sale mérite largement son prix ! Ma cousine Mumu disait qu’elle n’était pas convaincue par le Kärcher vitres parce que cela laissait des marques mais je n’ai rien constaté de tel avec ce modèle qui permet de nettoyer 25 fenêtres en une seule charge. Par ailleurs, il se démonte facilement et les pièces sont lavables dans le lave-vaisselle.
Kärcher SE 6.100 ou un nettoyeur à haute pression, injecteur/extracteur en français
Les heureux propriétaires d’animaux savent qu’ils sont adorables et affectueux mais peuvent aussi vomir, faire caca et pipi, de préférence sur le lit, le tapis et le canapé mais jamais sur le carrelage ou sur des surfaces faciles à laver. Jamais. Kumba est passé du stade de chaton mignon à ado prépubère avec des boutons d’acné (si, si, les chats ont de l’acné comme me l’a montré la vétérinaire) à jeune matou plein de testostérone prêt à trousser la minette et à défendre son territoire en le marquant au jet d’urine, son territoire étant bien entendu le duvet dans la chambre et mon canapé Long Island Roche Bobois. J’ai lavé le canapé comme je le pouvais à l’éponge et au savon, l’ai vaporisé de vinaigre blanc censé être un répulsif pour les chats (mon œil) mais cela n’a pas empêché Kumba de le marquer encore et encore. De guerre lasse, j’ai consulté l’ami Google pour savoir s’il existait un appareil pour nettoyer les pipis de chat et je suis tombée sur cette merveille de nettoyeur à haute pression Kärcher ! Pour moi, cela a été la révolution ! On peut l’utiliser comme un aspirateur lambda avec un sac à poussière classique mais le top du top qui justifie son achat, c’est qu’il injecte du produit nettoyant à travers un suceur d’injection (un grand pour le tapis et un petit pour le fauteuil) au cœur de la matière et en extrait l’eau sale pour laisser la surface lavée pratiquement sèche ! C’est aussi jouissif de voir la saleté sortir des meubles que de regarder un épisode de Dr Pimple Popper (oui, c’est dégueulasse mais tellement satisfaisant :oP). Après avoir lavé mon canapé, mon tapis et mon matelas de fond en comble, j’étais presque déçue de n’avoir rien d’autre à nettoyer.
On peut certes louer des injecteurs/extracteurs mais j’ai préféré l’acheter parce que j’ai vraiment du plaisir à l’utiliser et parce que je ne supporte plus l’idée de m’asseoir sur un canapé ou de dormir sur un matelas sales après avoir vu l’eau noire qui en sortait ! Par ailleurs, le nettoyage d’un canapé par des professionnels coûtant CHF 450.-, j’ai rentabilisé l’achat du Kärcher SE 6.100 (CHF 499.-) depuis longtemps.
PS : Les Kärcher blancs sont les modèles professionnels et comprennent plus d’accessoires que les Kärcher jaunes.
Kärcher EDI 4 ou un grattoir à glace électrique en français
Là, je ne peux pas vous faire de compte-rendu car j’ai acheté ce grattoir à glace en janvier de cette année et ne l’ai jamais utilisé à ce jour par manque de neige ou parce que la glace avait fondu au soleil. Il n’empêche qu’il participe à ma vision de la loi du moindre effort. Je me passe volontiers des longues minutes au petit matin en hiver à gratter le givre des pare-brises avec une spatule en plastique sous la neige et dans le froid avant d’arriver stressée au travail parce que je me suis réveillée à l’arrache, une phrase qui pour moi n’a plus vraiment de sens puisque je suis en télétravail depuis une année et demi…
Pour l’instant, je ne compte pas acheter d’autres appareils électriques mais je rêve qu’un ingénieur conçoive un jour le robot ménager ultime, le Terminator de la crasse, qui saurait tout faire : le ménage, le repassage, le bricolage, les courses et la cuisine ! *__*
Comme je l’écrivais dans un de mes articles précédents, j’aime échanger avec ma petite communauté sur mon blog et sur Instagram qui peuvent servir à autre chose que de « montrer ses boobs » comme je plaisantais avec Andreia récemmentet je profite d’une question qui m’a été posée sur la gamelle de Kumba en photo dans une mes Stories pour en faire le sujet de mon article du jour. Merci @sop_r !
Aujourd’hui, je vais donc vous parler des accessoires pour chats. Mine de rien, ces petites créatures pelucheuses de moins de 10 kilos ont besoin de pas mal de matériels quand on les garde à l’intérieur : un arbre à chat, un bac à litière par chat au minimum, un bac +1 par chat étant le must (non, je ne parle pas du baccalauréat français ;o)), une caisse de transport, des gamelles, quelques jouets même s’ils préféreront toujours un morceau de ficelle ou un bout de plastique – va comprendre ce qui se passe dans leur petite tête, soupir… – et de beaux meubles bien fragiles sur lesquels ils aiment faire leurs griffes : pour Kumba, un tapis est un griffoir géant… oui, mais non ! Bon, fais ce que tu veux.
J’essaie de m’entourer d’objets à mon goût et je dois dire que trouver un bac à litière pas trop moche est aussi compliqué que de dénicher une tenue de cycliste sobre sans inscriptions aux couleurs criardes dessus. Le bac à litière standard est un rectangle en plastique avec un couvercle rabattable, disponible en gris, en rose ou en bleu, point. De toute façon, le chat a une vue quasi-dichromatique et ne perçoit pratiquement que le jaune et le bleu, donc la couleur lui est complètement égal.
Après bien des recherches, j’ai commandé la maison de toilette Poopoopeedo, conçue par les Français de SinDesign et fabriquée en Europe dans du plastique durable, 100 % recyclable et traité anti-UV. Disponible en noir, blanc, rouge, orange et vert, elle est adaptée aux chats de grands gabarits type Maine Coon, Norvégien ou Ragdoll, ce qui est important avec Kumba, et comprend une pelle et un support pour pastilles anti-odeurs.
J’en suis très satisfaite et j’aime la poignée en forme de patte de chat sur le couvercle. Je compte également acheter la boîte à litière Mimi Show et/ou Eco-Friendly Curver quand je serai à Montreux (pour l’instant, j’ai la Poopoopeedo à l’intérieur et une caisse à litière résistante à la pluie dans le jardin) et/ou une litière automatique mais je ne sais pas ce que ça vaut.
Izzi adorait se faire brosser et Kumba aussi. Je me suis débarrassée de la Furminator qui n’a jamais fonctionné avec Izzi et que je trouvais lourde à manipuler et l’ai remplacée par la brosse Freezack en bambou pour chien. Kumba a une fourrure qui ne s’emmêle pas mais j’ai l’impression que nos séances de brossage fonctionnent comme un massage pour lui en plus d’enlever les poils morts.
Au rayon gamelles de nos chers amis les bêtes, ce n’est pas la joie non plus si on n’aime pas les matières plastiques ni les motifs et les couleurs pétantes. Ayant constaté que Kumba avait tendance à régurgiter ses croquettes, ce qui arrive aux chats de grande taille, j’ai choisi le set de bols Trixie surélevé en céramique et en bois. Depuis, Kumba ne vomit plus. Puis, c’est du dernier chic de lui servir la nourriture sur un plateau ! ;o)
Si rien ne me plaît dans les magasins spécialisés pour animaux, je détourne des articles pour les humains de leur fonction originelle. Ainsi, je stocke les croquettes de Kumba dans une bonbonnière en verre que j’ai achetée chez Coop (il y en a de très jolies chez Magasins du Monde si jamais). On me dira que je pourrais laisser les croquettes dans leur sachet mais j’attache beaucoup d’importance aux détails et j’aime que tout soit en harmonie chez moi.
En plus du bac à litière supplémentaire pour Montreux, je vais acheter bientôt une nouvelle caisse de transport pour Kumba. J’avais pris la plus grande qui existait pour chat, mais il m’en faut une pour chien car Kumba ne peut déjà plus se tenir debout à l’intérieur. J’en aimerais une à roulettes si possible car j’arriverai difficilement à la porter quand Kumba pèsera 9-10 kilos en plus du poids de la caisse et en coque dure car il sait très bien ouvrir les fermetures éclair et ce, depuis tout petit.
No. 5 – Maison de toilette Poopoopeedo by SinDesignNo 6 – Brosse Freezack en bambouNo 7 – Set de bols Trixie en bois et en céramiqueNo 8 – Bonbonnière Coop