Un achat par semaine nos 9, 10 et 11. Kärcher et moi

Mes activités ménagères consistent à faire tourner un lave-vaisselle et un lave-linge et à programmer des robots aspirateur et serpillière. Il est révolu le temps de l’esclavage domestique quand les femmes astiquaient les parquets en s’abimant les genoux et vidaient les pots de chambre dans la rue à travers la fenêtre (je remonte loin dans le temps, même mes grands-mères n’ont pas connu cette époque ! :o)), vive la robotique et l’intelligence artificielle !

Pour compléter ma parfaite panoplie de ménagère 2.0, j’ai acheté trois Kärcher, une marque dont je suis fan pour la facilité d’utilisation et la grande performance de ses produits pour un minimum d’efforts ! J’adore aller au Kärcher Center à Crissier pour discuter avec les vendeurs – tous des hommes – de la meilleure machine qu’il me faut en fonction de mes besoins.

Kärcher WV 5 Premium Versatility ou un nettoyeur de vitres en français

Au chalet, il y a un robot nettoyeur de vitres pour les grandes surfaces et un Kärcher WV 5 pour les petites fenêtres, les miroirs et les cabines de douche que j’ai trouvé tellement efficace que j’en ai acheté un autre pour mon appartement à Montreux. Autant je pourrais me passer du spray et de la lingette qui n’apportent pas grand-chose – un spray normal du commerce suffit – autant l’aspirateur d’eau sale mérite largement son prix ! Ma cousine Mumu disait qu’elle n’était pas convaincue par le Kärcher vitres parce que cela laissait des marques mais je n’ai rien constaté de tel avec ce modèle qui permet de nettoyer 25 fenêtres en une seule charge. Par ailleurs, il se démonte facilement et les pièces sont lavables dans le lave-vaisselle.

Kärcher SE 6.100 ou un nettoyeur à haute pression, injecteur/extracteur en français

Les heureux propriétaires d’animaux savent qu’ils sont adorables et affectueux mais peuvent aussi vomir, faire caca et pipi, de préférence sur le lit, le tapis et le canapé mais jamais sur le carrelage ou sur des surfaces faciles à laver. Jamais. Kumba est passé du stade de chaton mignon à ado prépubère avec des boutons d’acné (si, si, les chats ont de l’acné comme me l’a montré la vétérinaire) à jeune matou plein de testostérone prêt à trousser la minette et à défendre son territoire en le marquant au jet d’urine, son territoire étant bien entendu le duvet dans la chambre et mon canapé Long Island Roche Bobois. J’ai lavé le canapé comme je le pouvais à l’éponge et au savon, l’ai vaporisé de vinaigre blanc censé être un répulsif pour les chats (mon œil) mais cela n’a pas empêché Kumba de le marquer encore et encore. De guerre lasse, j’ai consulté l’ami Google pour savoir s’il existait un appareil pour nettoyer les pipis de chat et je suis tombée sur cette merveille de nettoyeur à haute pression Kärcher ! Pour moi, cela a été la révolution ! On peut l’utiliser comme un aspirateur lambda avec un sac à poussière classique mais le top du top qui justifie son achat, c’est qu’il injecte du produit nettoyant à travers un suceur d’injection (un grand pour le tapis et un petit pour le fauteuil) au cœur de la matière et en extrait l’eau sale pour laisser la surface lavée pratiquement sèche ! C’est aussi jouissif de voir la saleté sortir des meubles que de regarder un épisode de Dr Pimple Popper (oui, c’est dégueulasse mais tellement satisfaisant :oP). Après avoir lavé mon canapé, mon tapis et mon matelas de fond en comble, j’étais presque déçue de n’avoir rien d’autre à nettoyer.

On peut certes louer des injecteurs/extracteurs mais j’ai préféré l’acheter parce que j’ai vraiment du plaisir à l’utiliser et parce que je ne supporte plus l’idée de m’asseoir sur un canapé ou de dormir sur un matelas sales après avoir vu l’eau noire qui en sortait ! Par ailleurs, le nettoyage d’un canapé par des professionnels coûtant CHF 450.-, j’ai rentabilisé l’achat du Kärcher SE 6.100 (CHF 499.-) depuis longtemps.

PS : Les Kärcher blancs sont les modèles professionnels et comprennent plus d’accessoires que les Kärcher jaunes.

Kärcher EDI 4 ou un grattoir à glace électrique en français

Là, je ne peux pas vous faire de compte-rendu car j’ai acheté ce grattoir à glace en janvier de cette année et ne l’ai jamais utilisé à ce jour par manque de neige ou parce que la glace avait fondu au soleil. Il n’empêche qu’il participe à ma vision de la loi du moindre effort. Je me passe volontiers des longues minutes au petit matin en hiver à gratter le givre des pare-brises avec une spatule en plastique sous la neige et dans le froid avant d’arriver stressée au travail parce que je me suis réveillée à l’arrache, une phrase qui pour moi n’a plus vraiment de sens puisque je suis en télétravail depuis une année et demi…

Pour l’instant, je ne compte pas acheter d’autres appareils électriques mais je rêve qu’un ingénieur conçoive un jour le robot ménager ultime, le Terminator de la crasse, qui saurait tout faire : le ménage, le repassage, le bricolage, les courses et la cuisine !  *__*

Emménager

Après mes articles partir, déménager, il me semble logique de parler d’emménager :o) Hé bien, je suis un peu submergée en ce mois de juin ! J’ai la même sensation que lorsque j’ai réussi ma « matu » (= examen fédéral de maturité, sorte de BAC en Suisse) : j’étais soulagée de l’avoir, plein de personnes m’ont félicitée mais je ne savais pas encore quelles études je voulais faire.

Pour plus de clarté, aussi dans ma tête, je vais lister tout ce qui s’est passé depuis le 1er juin, date de la remise des clés de mon chez moi à Montreux où le courtier m’a offert une bouteille de vin rouge de la région avant de passer chez le notaire signer la réquisition de transfert au Registre foncier et les derniers documents concernant l’achat de mon appartement.

  • Le transport et le nettoyage de mon appartement à Lausanne ont été réalisés par FRES Déménagement à Genève qui a été fantastique du début à la fin : estimation des devis sur place par le patron, envoi des contrats parfaitement détaillés jusqu’à la fourniture du papier d’emballage et des rouleaux de scotch plus une copie des certificats d’assurances RC et de transport, réceptionniste super gentille, réactive et efficace, équipe de trois déménageurs aimables, rapides et compétents (j’ai des meubles lourds de designers compliqués à monter et à démonter) et nettoyage impeccable pour l’état des lieux. Je repasserai par eux si je dois déménager à nouveau, ce qui ne devrait pas être le cas dans l’immédiat mais je n’ose plus me prononcer sur le sujet ! Quant aux prix, j’ai payé CHF 1’292.40 pour le transport (là où d’autres m’ont demandé CHF 645.- (?!) et CHF 2’000.-, un forfait sans aucune explication) et CHF 592.35 pour le nettoyage d’une surface de 60 m2 + terrasse, soit un total de CHF 1’884.75 pour le chargement d’un camion et le transport de Lausanne à Montreux, ce qui pour moi est très correct par rapport aux autres devis que j’ai reçus.
  • J’ai défait tous mes cartons et rangé les contenus dans les placards de la cuisine et de mon armoire trois portes. A Lausanne, j’avais une armoire encastrée à l’entrée, mon armoire trois portes et les placards de la cuisine qui était plus petite. Je craignais de manquer de rangement, mais non, j’ai encore des espaces disponibles et m’interroge sur le fait de vouloir un dressing et une autre armoire à l’entrée alors que je n’en ai pas besoin a priori…
  • J’ai mis 10 minutes à chercher ma cave qui se trouve au même étage que mon appartement, ce qui est très pratique pour stocker la litière pour les chats et les boissons ! Elle est dissimulée derrière ce qui ressemble à une porte d’armoire.
  • Le 15 juin, je suis allée au rendez-vous pour l’état des lieux de mon appartement lausannois afin de rendre les clés et la carte de la lessive. Les nouveaux locataires m’ont demandé d’enlever la chatière mais ils gardent le filet de sécurité parce qu’ils ont un chien. Etant donné que le filet a coûté CHF 1’700.- et qu’il est encore sous garantie pendant 2 ans, j’aurais pu leur demander de m’en payer une partie mais j’étais trop contente de m’en débarrasser. Les frais pour l’enlever leur reviendront si les locataires suivants ne souhaitent pas le garder.
  • J’ai organisé un apéritif, un brunch, un goûter et des dîners chez moi. Le cocktail du mois est le Mojito classique ou le Mojito aux fraises : de la menthe, du sucre brun, du rhum, des fraises si j’en ai, des glaçons et des citrons verts et c’est parti !
  • J’ai accueilli la petite Mizar, ma chatonne de trois mois trop chou, moitié Maine Coon et moitié Persan, dans un maelstrom d’événements et autant d’émotions ! Ce qui devait être un brunch tranquille avec ma Roumaine pour souhaiter la bienvenue à Mizar s’est transformé en party improvisée avec l’arrivée de Dani, son mari et sa fille, l’amie de ma Roumaine et une VIP internationale qui est venue boire le thé sur mon balcon !
  • J’ai acheté trois lampes pour le séjour, l’entrée et ma chambre et me déciderai plus tard pour la deuxième chambre, le hall et la cuisine. J’ai également acheté une étagère à coller dans ma salle de bain en attendant de la refaire entièrement, une TV Samsung 75’’ 8K, un lave-linge et un sèche-linge V-Zug Sibir et des coussins pour mon canapé dont je vous parlerai plus tard dans mes articles « un achat par semaine ».
  • J’ai exploré Territet et Montreux à pied pour chercher une boîte aux lettres et les conteneurs pour recycler le verre. Sur le chemin, j’ai découvert la Vieille Ville qui est très jolie ainsi que l’épicerie asiatique « Chez Thoa » qui est aussi bien achalandée que Thao ou Kim Dung à Lausanne.
  • J’ai fait la connaissance de mes voisins qui sont très sympathiques. La résidence est à moitié vide car la plupart des propriétaires sont étrangers et vivent dans leurs pays respectifs : Allemagne, Danemark, etc.
  • J’ai localisé mes différents points de ravitaillement, à savoir le Forum, le centre commercial de Montreux, Migros et Coop et le Minestrone, une super épicerie, boucherie et laboratoire de pâtes fraîches, ai dîné à la Rouvenaz et à l’Eléphant blanc à Territet. J’ai aussi la chance d’être située à 4,5 km de la grande zone commerciale de Villeneuve avec Pfister, Maisons du Monde, Lumimart, Qualipet, Otto’s, Conforama, Hornbach et j’en passe.

Je ne regrette pas une seconde d’avoir quitté mon ancien appartement à Lausanne. Je ne l’ai pas dit aux nouveaux locataires, mais il est sombre et humide en hiver, obligeant de vivre avec la lumière électrique constamment allumée, ce qui est loin d’être le cas de mon chez moi à Montreux, un nid d’aigle orienté plein sud, où je suis entourée de lumière naturelle.

Une collègue m’a conseillé de prendre le temps de bien m’installer avant de décider des changements à faire et des travaux à entreprendre dans mon appartement. C’est important de passer quelques instants à y vivre et à ne rien faire pour savoir ce qui m’est utile et indispensable. Par ailleurs, comme je suis vraiment « chez moi », chose que j’ai encore de la peine à réaliser, rien ne presse.

En tout cas, je trouve que mon appartement est beau et me convient à la perfection. La vue, qui est un élément important pour moi, est sublime comme au chalet et c’est une bénédiction de me lever chaque matin pour contempler tant de beauté sous mes yeux, même quand la météo est pourrie.

Avec mes 108 m2 de surfaces habitables plus mes 20 m2 de balcon pour une personne, je suis loin du petit habitat prôné par les minimalistes et Dominique Loreau mais cet espace est raisonnable pour que je puisse l’entretenir sans avoir besoin d’y passer des heures ou d’engager une femme de ménage. Je n’ai pas envie de travailler comme une folle ou de manger des pâtes tous les jours pour rembourser une hypothèque (= j’ai acheté mon appartement en fonction de mes moyens) ni de m’encombrer de choses ou de courir les magasins pour décorer un intérieur plus grand et plus luxueux. Je veux profiter de mon logis pour vivre au calme, dans la sérénité, l’ordre et la propreté, me balader au bord du lac et dans la forêt tout autour, sentir l’air frais, profiter de la couleur changeante du ciel, déjeuner sur les quais fleuris de la ville, aller au Festival de Jazz en été et au marché de Noël en hiver.

J’aime mon appartement car il m’offre une qualité de vie et une sécurité pour l’avenir, un endroit à moi pour me réfugier en cas de chômage, de problèmes financiers, familiaux, sentimentaux et je vais le traiter comme un véritable ami qui m’apporte du confort, du bien-être, de l’énergie positive, de l’intimité, de la convivialité et de l’émerveillement constant pour tout ce qui touche à la joie de vivre !

Ma petite Mizar de Flaminia. Elle est aussi gentille, douce et sociable que Kumba ! Les deux adorent les humains et cherchent le contact. Mizar ronronne fort dès qu’on la touche. Je n’ai jamais vu ça avec Kimchi et Izzi qui avaient peur des inconnus.
Il y a un côté très méditerranéen à Montreux. La végétation avec les grands ifs y est pour beaucoup !
La fête battait son plein sur la terrasse de la villa d’un millionnaire où l’on aperçoit les lampions allumés. Je suis dans un quartier de résidences qui portent toutes un joli nom. J’aime que les maisons portent un nom et pas juste un numéro de rue.

Investir

Moi à ma copine Madame : « J’ai envie d’acheter une bague en plastique. De toute façon, cela ne sert à rien de dépenser plus pour du toc. »

Ma copine Madame : « Tu sais, il faut savoir se faire plaisir ! »

Vous avez pu constater comme j’envoie du rêve ces temps sur Instagram mais aussi sur mon blog avec mes achats de la semaine : des verres à cocktails, des accessoires pour chat et bientôt des machines de nettoyage Kärcher que j’aime d’amour. Si, si, c’est sérieux :o)

Cela ne signifie pas que je ne craquerai plus jamais pour un sac ou des chaussures de luxe un jour ou l’autre (l’hiver passé, je voulais les bottes blanches Bottega Veneta que vous avez trouvées laides au possible, donc, pour envoyer du rêve, ce n’est toujours pas gagné ! ;o) Je ne les ai pas achetées finalement car ma copine Madame m’a convaincue que non seulement elles étaient moches mais qu’elles seraient aussi passées de mode l’hiver prochain. Elle est bien, ma copine Madame !) et j’ai d’autres priorités en ce moment, liées à mon emménagement dans mon appartement à Montreux.

Je souhaite, par exemple, créer un vestiaire dans l’alcôve située à côté de la porte d’entrée, installer un lave-linge même si la résidence abrite deux buanderies communes dont personne ne se sert (une colonne de lavage est-elle vraiment nécessaire dans ce cas ?), une nouvelle chatière et des parois de plexiglas pour sécuriser le balcon pour les chats, choisir des luminaires, une table basse légère, une essoreuse à salade, etc. Je voulais aussi remplacer la plaque de cuisson en vitrocéramique par de l’induction comme au chalet et le parquet mosaïque en damier par du carrelage ou un parquet en chevron, mais me suis ravisée quand j’ai appris que la plaque de cuisson était neuve et que le parquet en chêne massif, qui est de très grande qualité, venait d’être poncé et vitrifié.

Heureusement que j’ai des personnes autour de moi qui savent me raisonner. J’avais demandé à mon cousin Nico, ébéniste, prof de ski et de parapente (Nico sait tout faire !) s’il pouvait poncer le buffet Henri II de grand-maman pour le peindre en blanc ou en gris. Il m’a répondu que ce serait un sacrilège, le buffet étant réalisé avec beaucoup de talent dans du noyer, un bois noble extrêmement prisé en ébénisterie. Je suis contente de l’avoir écouté, il se fond merveilleusement bien dans le décor.

J’ai donc passablement de dépenses en vue, notamment la réfection totale du balcon dans deux-trois ans pour un coût de CHF 20’000.- (j’ai été informée avant l’achat, ce n’est pas une surprise). Après les centaines de milliers de francs suisses déjà versés pour construire le chalet et pour acquérir mon appartement et les factures à cinq chiffres qui s’accumulent dans ma boîte à lettres, j’en viens presque à considérer que tout objet en-dessous de CHF 1’000.- est « bon marché », oups -__-

Dépenser, c’est bien, mais il faut bien que l’argent rentre aussi !

Je vous ai parlé de la « confiture de pognon » de mon Frangin (trop sympa, j’ai vu qu’un contributeur a mentionné mon blog sur le site http://www.budget-serré.com), des méthodes « 52W Challenge » et « Boule de neige » pour épargner et/ou pour sortir des dettes, il est temps de passer à la phase supérieure avec l’acquisition d’un bien immobilier et la gestion de fortune, qui ne sont malheureusement pas à la portée de tout le monde, en tout cas en Suisse, même en travaillant dur et en se privant de tout, ce qui n’est pas le but non plus !

Comme je vous l’ai expliqué, j’ai toujours été plus fourmi que cigale et ne vis que sur mon salaire qui sert à couvrir mes frais mensuels plus les extras comme mes chaussures moches, mes voyages au bout du monde, mes meubles de designers qui font un tabac auprès des futurs locataires de mon appartement qui voulaient les reprendre en pensant sans doute qu’ils venaient de Conforama, etc. J’ai hérité du portefeuille de titres, composés de valeurs mobilières telles que des actions, obligations, etc., de papa et de maman mais n’ai pas fait n’importe quoi en le flambant dans une Lamborghini, dans des entrecôtes recouvertes d’or fin (oui, ça existe et ce n’est pas malin) ou dans des tanks qui tirent des bouteilles de champagne à Dubaï (oui, ça existe et ce n’est toujours pas malin). Au contraire, je l’ai laissé sagement entre les mains de leur gestionnaire de fortune et n’ai revendu qu’une petite partie des actions pour financer l’achat de mon appartement à Montreux, la grande majorité provenant de mes fonds personnels. Mon objectif est d’ailleurs de rembourser au plus vite ce que j’ai sorti des fonds de placement, ce qui devrait me prendre 5 ans environ.

Quand on parle d’actions cotées en bourse, on s’imagine des traders survoltés aux narines pleines de cocaïne qui hurlent dans tous les sens comme dans le « Loup de Wall Street. » Il y en a certainement mais moi, j’ai toujours eu affaire à un gentil Monsieur en costume-cravate qui m’explique l’évolution de mes actifs avec de nombreux graphiques à l’appui dans un salon feutré. On discute des risques que j’accepte de prendre (j’ai perdu CHF 30’000.- en 10 jours au début de la pandémie mais les ai récupérés depuis), de mes projets futurs (= l’achat d’une Lamborghini Reventón et d’une entrecôte à l’or fin arrosée d’une bouteille de champagne millésimée tirée par un tank à Dubaï ;o)) et des rendements de chaque titre. Je reçois également des documents à lire à la maison tout au long de l’année ainsi que des invitations à participer à des conférences données par des experts financiers. Rien que du sérieux, donc. On est plus proche de la stratégie à long terme de Warren Buffet que du pari insensé de Jérôme Kerviel.

(c) Chanel Cruise 2021. Une de mes connaissances possède une collection impressionnante de sacs Chanel et Louis Vuitton. Elle les achète en vendant quelques actions à la fin de l’année et ne touche ainsi jamais à son capital. C’est ce schéma économique qu’il faudrait viser si on arrive à mettre beaucoup d’argent de côté. Certaines banques, comme la BCV, acceptent de faire de la gestion de fortune à partir de CHF 250’000.- d’avoirs en cash, tandis que la firme du copain James et de sa famille n’accepte que les fortunes à partir de CHF 1’000’000.-.

C’est en découvrant cet aspect de la finance que j’ai compris l’intérêt de ne pas gaspiller l’argent dans des choses sans valeur. C’est également ce qui m’a décidé à acquérir mon logement à Montreux, grâce aux conseils de mon gestionnaire de fortune qui m’a contactée tous les jours pendant une semaine depuis que je lui ai envoyé le dossier de vente pour me dire que je faisais un excellent investissement. Je suis tombée sans le savoir sur une affaire en or : non seulement, j’ai fait une grosse plus-value en l’achetant mais je paierai un montant dérisoire pour rembourser ma dette hypothécaire par rapport aux prix des loyers en vigueur sur l’arc lémanique et je pourrai en plus déduire un montant conséquent de mes impôts. Par ailleurs, cet appartement est un des rares sur le sol suisse à pouvoir être vendu à des acheteurs habitant à l’étranger selon la Loi fédérale sur l’acquisition d’immeubles par des personnes à l’étranger (LFAIE).

Mon appartement est donc un coup de cœur mais surtout un investissement solide alors que les taux hypothécaires sont en train de remonter. Pour moi, il est important de prévoir le futur et de pouvoir le louer ou le revendre sans perte en tout temps. Je déconseillerai donc d’acheter un bien immobilier s’il est à la limite ou au-dessus de ses moyens juste parce qu’on « l’aime trop, on verra bien. » Investir est et doit rester une décision purement rationnelle. De toute façon, les banques veillent au grain et refusent tout financement s’ils estiment que les risques sont trop élevés.

Pour la petite histoire, j’ai trouvé mon appartement en sélectionnant les mots clés « appartement, Vaud, à partir de 3 pièces » (dans le canton de Vaud, la cuisine et les salles de bain ne sont pas considérées comme des pièces. Un 3 pièces en Suisse est donc un 5 pièces en France, je crois) sur le moteur de recherche d’Immostreet.ch parce que cela m’ennuyait de regarder une par une toutes les annonces à Lausanne et environs. Le hasard fait bien les choses, surtout quand on n’a pas d’attentes particulières ! :o)

Vue sur Montreux depuis la forêt au-dessus de chez moi. On peut y cueillir de l’ail des ours au printemps, organiser des barbecues en été et ramasser des châtaignes en automne.

Changer de compte Instagram : @koyangi2021

Edit du 5 mai 2021 : mon compte @koyangibacalhau a été rétabli et je vous invite à m’y rejoindre ! Il paraîtrait que quelqu’un l’aurait signalé à Instagram qui n’y a heureusement rien vu de licencieux… (?)

Samedi dernier, j’ai eu la désagréable surprise de voir mon compte @koyangibacalhau suspendu sur Instagram alors que j’étais en train de poster une Story avec les informations pour adopter un chat Devon Rex que j’avais vu chez ma vétérinaire. Un pop-up est apparu m’informant que mon compte a été désactivé et que je recevrai la raison dans les 24 heures, message que j’attends encore.

Instagram a pris différentes mesures pour détecter les abus graves, comme l’incitation à la haine, la publication de contenus illégaux ou d’images de nudité (j’ai entendu dire que certains comptes avec des photos de nus artistiques ont aussi été bloqués…), ce qui est tout à fait dans ma ligne éditoriale ;o) mais aussi pour des « infractions » mineures comme l’envoi de trop nombreux messages DM, de nombre de « like » trop important au cours des dernières 24 heures et l’utilisation de certains hashtags comme #todayimwearing, #valentinesday, #workflow, #gloves, #eggplant (pourquoi les mots gants et aubergines sont-ils bannis ? Mystère…), etc.

Quand c’est gratuit, c’est nous le produit ! Le contenu que nous publions sur Instagram/Facebook et autres réseaux sociaux ne nous appartient pas et c’est important que l’on s’en rappelle.

J’ai lu que c’était un peu la croix et la bannière pour récupérer son compte ou plutôt un jeu de patience. On peut contacter le service support au moyen de différents formulaires qu’on doit répéter si l’on ne reçoit aucune réponse après plusieurs jours. Certains ont même contacté des personnes travaillant chez Facebook ou chez Instagram sur LinkedIn pour recevoir de l’aide !

Autant je peux comprendre que récupérer son compte est primordial lorsqu’on a pris du temps à construire une communauté de plus de 20’000 followers et que l’on est rétribué par des marques pour faire la promotion de leurs produits, autant je ne vais pas trop me prendre la tête pour récupérer mon compte de 632 followers. Ceux qui apprécient vraiment mes posts me suivront sur mon nouveau compte @koyangi2021 et je me réjouis de leur consacrer davantage de temps pour renforcer les liens existants au sein de ma mini communauté.

« Mais enfin, Stéphanie, ce n’est pas fait pour ça les réseaux sociaux ! Tu dois faire du chiffre et produire du contenu gratuitement en laissant tous tes droits à une firme qui s’enrichit sur ton dos ! » (si après ça, je ne suis pas blacklistée, moi… Mais je ne suis pas une influenceuse, ouf ! ;o)).

Cette mésaventure me conforte dans l’idée qu’une page se tourne définitivement pour moi. Sans parler du déménagement dans un mois, j’ai réussi à me débarrasser du T-shirt de Lui que je portais depuis le début de notre rencontre et qui était en train de tomber en morceaux et j’ai reçu un appel de Monsieur le gestionnaire de fortune, qui s’occupait de mes parents et qui m’a énormément aidée pour l’achat de mon appartement à Montreux, m’informant très gentiment qu’il avait été promu à une fonction supérieure et qu’il me confiait aux bonnes mains de son successeur.

Bien sûr que j’éprouve une certaine forme de résistances au changement comme tout primate qui se respecte (cf. théorème des singes sur la puissance du conditionnement), mais cela fait un moment que j’ai dépassé le déni, la tristesse et la peur pour me tourner vers le renouveau.

Merci à toute ma fidèle communauté sur les réseaux sociaux d’être là ! Vous êtes une richesse pour moi tous autant que vous êtes ! ❤

Un achat par semaine nos 5, 6, 7 et 8. Les accessoires pour chats

Comme je l’écrivais dans un de mes articles précédents, j’aime échanger avec ma petite communauté sur mon blog et sur Instagram qui peuvent servir à autre chose que de « montrer ses boobs » comme je plaisantais avec Andreia récemment et je profite d’une question qui m’a été posée sur la gamelle de Kumba en photo dans une mes Stories pour en faire le sujet de mon article du jour. Merci @sop_r !

Aujourd’hui, je vais donc vous parler des accessoires pour chats. Mine de rien, ces petites créatures pelucheuses de moins de 10 kilos ont besoin de pas mal de matériels quand on les garde à l’intérieur : un arbre à chat, un bac à litière par chat au minimum, un bac +1 par chat étant le must (non, je ne parle pas du baccalauréat français ;o)), une caisse de transport, des gamelles, quelques jouets même s’ils préféreront toujours un morceau de ficelle ou un bout de plastique – va comprendre ce qui se passe dans leur petite tête, soupir… – et de beaux meubles bien fragiles sur lesquels ils aiment faire leurs griffes : pour Kumba, un tapis est un griffoir géant… oui, mais non ! Bon, fais ce que tu veux.

J’essaie de m’entourer d’objets à mon goût et je dois dire que trouver un bac à litière pas trop moche est aussi compliqué que de dénicher une tenue de cycliste sobre sans inscriptions aux couleurs criardes dessus. Le bac à litière standard est un rectangle en plastique avec un couvercle rabattable, disponible en gris, en rose ou en bleu, point. De toute façon, le chat a une vue quasi-dichromatique et ne perçoit pratiquement que le jaune et le bleu, donc la couleur lui est complètement égal.

Après bien des recherches, j’ai commandé la maison de toilette Poopoopeedo, conçue par les Français de SinDesign et fabriquée en Europe dans du plastique durable, 100 % recyclable et traité anti-UV. Disponible en noir, blanc, rouge, orange et vert, elle est adaptée aux chats de grands gabarits type Maine Coon, Norvégien ou Ragdoll, ce qui est important avec Kumba, et comprend une pelle et un support pour pastilles anti-odeurs.

J’en suis très satisfaite et j’aime la poignée en forme de patte de chat sur le couvercle. Je compte également acheter la boîte à litière Mimi Show et/ou Eco-Friendly Curver quand je serai à Montreux (pour l’instant, j’ai la Poopoopeedo à l’intérieur et une caisse à litière résistante à la pluie dans le jardin) et/ou une litière automatique mais je ne sais pas ce que ça vaut.

Izzi adorait se faire brosser et Kumba aussi. Je me suis débarrassée de la Furminator qui n’a jamais fonctionné avec Izzi et que je trouvais lourde à manipuler et l’ai remplacée par la brosse Freezack en bambou pour chien. Kumba a une fourrure qui ne s’emmêle pas mais j’ai l’impression que nos séances de brossage fonctionnent comme un massage pour lui en plus d’enlever les poils morts.

Au rayon gamelles de nos chers amis les bêtes, ce n’est pas la joie non plus si on n’aime pas les matières plastiques ni les motifs et les couleurs pétantes. Ayant constaté que Kumba avait tendance à régurgiter ses croquettes, ce qui arrive aux chats de grande taille, j’ai choisi le set de bols Trixie surélevé en céramique et en bois. Depuis, Kumba ne vomit plus. Puis, c’est du dernier chic de lui servir la nourriture sur un plateau ! ;o)

Si rien ne me plaît dans les magasins spécialisés pour animaux, je détourne des articles pour les humains de leur fonction originelle. Ainsi, je stocke les croquettes de Kumba dans une bonbonnière en verre que j’ai achetée chez Coop (il y en a de très jolies chez Magasins du Monde si jamais). On me dira que je pourrais laisser les croquettes dans leur sachet mais j’attache beaucoup d’importance aux détails et j’aime que tout soit en harmonie chez moi.

En plus du bac à litière supplémentaire pour Montreux, je vais acheter bientôt une nouvelle caisse de transport pour Kumba. J’avais pris la plus grande qui existait pour chat, mais il m’en faut une pour chien car Kumba ne peut déjà plus se tenir debout à l’intérieur. J’en aimerais une à roulettes si possible car j’arriverai difficilement à la porter quand Kumba pèsera 9-10 kilos en plus du poids de la caisse et en coque dure car il sait très bien ouvrir les fermetures éclair et ce, depuis tout petit.

No. 5 – Maison de toilette Poopoopeedo by SinDesign
No 6 – Brosse Freezack en bambou
No 7 – Set de bols Trixie en bois et en céramique
No 8 – Bonbonnière Coop